Ce vendredi 18 septembre, Pascal Gilet, le nouveau PDG de Heineken France, s’est exprimé sur la situation de l’entreprise dans un contexte inédit pour le secteur des boissons.
Heineken consolide son leadership. En effet, la filiale française du brasseur hollandais a gagné +0,8 point de part de marché en volume supermarché pour atteindre 30,3% en 2020. Côté valeur, on note une hausse de +0,3 point, à 32,4%. Tout cela alors que la division bière continue de bien se porter dans les supermarchés avec une croissance de +9% en volume et +11% en valeur YTD selon IRI.
Ce résultat s’explique par la hausse des sorties de Desperados (+23%), Affligem (+38%) et Heineken (+9,7%) sur ce tour. Les deux marques de spécialités ont été dopées, entre autres, par l’arrivée des innovations Desperados Virgin et Affligem ambre, qui s’imposent comme les 4e et 7e meilleurs lancements au rayon alcool en 2020 après 3 périodes selon Nielsen, respectivement.
Le développement du e-commerce génère aussi de la croissance : + 55 % pour Heineken Enterprise alors que ce réseau en général affiche une progression de + 49 % en volume. Enfin, le segment des boissons non alcoolisées continue de cartonner et représente aujourd’hui 2,1% des volumes vendus par la filiale qui détient 19,3% de part de marché en volume sur ce créneau dynamique.
Néanmoins, le brasseur précise que « le succès obtenu dans la grande distribution ne compense pas les pertes liées au circuit hors domicile, plus valorisé » et indique que la baisse du marché de la bière en CHR est estimée à -40 %. Heineken annonce qu’aujourd’hui encore 8% de ses clients hors domicile sont fermés. « Heineken France est comme un marathonien, dont la jambe serait le supermarché et l’autre CHR », explique Pascal Gilet, PDG de l’entreprise. Aujourd’hui une des deux jambes est touchée et il faut s’adapter. »