Par Colette MacintosPublié le 13-11-2022 à 14h26

Agrilocal organise l’opération « Au pré de l’assiette ». Une quinzaine de collèges du département s’engagent à cuisiner localement du 14 au 18 novembre

Quand il s’agit de parler de bonne cuisine et de terroir, Daniel Malet est dans son assiette. Depuis 2005 il veille sur les cuisines du collège Maurice-Chastang et dès 2009 les produits bio sont intégrés dans les menus. Tout l’amidon, les pâtes et le riz sont bio depuis des années et il utilise des produits locaux…

Quand il s’agit de parler de bonne cuisine et de terroir, Daniel Malet est dans son assiette. Depuis 2005 il veille sur les cuisines du collège Maurice-Chastang et dès 2009 les produits bio sont intégrés dans les menus. Tous les féculents, pâtes et riz sont bio depuis des années et il utilise des produits locaux bio ou non bio. Le collège participe donc naturellement à la semaine « Au pré de l’assiette », initiée par le réseau national Agrilocal dans toute la France et soutenue par le département.

Il s’agit de préparer un repas 100% local durant la semaine du 14 au 18 novembre, que cinq collèges ont choisi parmi les 15 participants de Charente-Maritime, dont le collège de Montlieu-la-Garde, ou d’utiliser un plat local par jour, ce qui les dix autres le font, notamment en Haute-Saintonge Montguyon, Saint-Aigulin et Saint-Genis-de-Saintonge. Il s’agit de valoriser le patrimoine culinaire local, les producteurs et le savoir-faire des chefs de la restauration collective.

Inciter à manger local

En Charente-Maritime, Agrilocal compte 17 175 producteurs inscrits, 122 acheteurs dont 40 collèges, plus de 600 produits inscrits, dont 64% des commandes sont des produits bio. « Le Ministère et la Chambre d’agriculture étaient favorables à cette plateforme pour encourager l’alimentation locale, nous nous sommes encouragés, nous avons travaillé avec des producteurs locaux qui n’étaient pas sur Agrilocal. Un travail a été fait sur l’ajustement des fournisseurs. Nous travaillons avec un logiciel pour passer des commandes sur Agrilocal, le département nous rembourse 25% de la facture, la seule limitation est de travailler avec le logiciel, cela nous permet de trouver des fournisseurs sans trop chercher, après que j’aie choisi. On a commencé avec des produits bio en 2009, je ne cache pas que ce n’est pas le moins cher, heureusement qu’il y a des subventions, l’année dernière le ministère nous a donné 20% », raconte Daniel Malet. une semaine un menu végétarien et chaque produit bio a un astérisque.

À Lire  Boules, guirlandes... 4 idées pour décorer le sapin de Noël à moindre prix

Recycler les bios déchets

Daniel Malet est entièrement soutenu par le client Laurent Dumont. S’il n’y a pas de diététicien, Daniel Malet est formé au plan nutritionnel et les élèves reçoivent un repas équilibré une fois par jour. « Ils se mettent à table et ils mangent, il y a la chaleur du repas avec les camarades. Pour les repas, on a de bons retours, pas de reproches, plutôt des compliments », ajoute le cuisinier, soulignant que beaucoup dans le service travaillent comme lui Il dit qu’il est dans une université exceptionnelle, un collège qui a piloté il y a six ou sept ans avec un digesteur qui accélère le compostage de 35 kg de déchets en 24 heures et recycle les biodéchets, et le collège a participé à une campagne contre le gaspillage alimentaire juste avant les vacances…

Et le menu de la semaine du 14 au 18 novembre est alléchant, mais c’est courant, au coût de 430 euros par an et par étudiant, ce qui équivaut à des repas entre 3 et 3,30 euros.