la chose importante

Près de Toulouse à Carbonne, le lac de Barbis est devenu l’adresse de plusieurs rencontres sexuelles gratuites. Mentionnés sur des dizaines de sites adultes, les lieux attirent peu de monde. Lassée, la mairie tente alors plusieurs actions pour faire évoluer la fréquentation.

Pensé pour être un espace familial, le Lac de Barbis, à Carbonne, attire désormais les échangistes de toute la région. Depuis les travaux en 2010, les anciennes carrières transformées en plan d’eau sont devenues le lieu de rencontre de différentes pratiques sexuelles. Et le lac et ses forêts attirent tellement les amateurs de sensations luxueuses que la commune de Carbonne a dû faire face au problème. Ce jeudi 21 juillet, lors de la visite d’Etienne Guyot, préfet de la Haute-Garonne, le maire de la ville, Denis Turrel a tiré la sonnette d’alarme : « Les gens en ont fait un lieu de rassemblement coquin pour différentes activités. Ce que nous demandons, c’est une augmentation des patrouilles de police et de gendarmerie.

Des solutions pour éloigner les libertins ? 

Lac Barbis, cependant, a été promis à un bel avenir. A trente minutes de Toulouse, le point d’eau a apporté rafraîchissement et apaisement à de nombreux Haut-Garonnais. Mentionné aujourd’hui sur de nombreux sites ou forums pornographiques, le lac Barbis attire désormais également d’autres visiteurs. Lorsque la nuit tombe, plusieurs internautes se rassemblent. « Il y a des rendez-vous en fin de journée, principalement au parking du lac de Barbis à Carbonne. Beaucoup d’endroits tranquilles pour se détendre et plus si vous aimez autour du lac. Très bon endroit, très intéressant », écrit par exemple une divorcée sur un site de rencontres. Pistes, champs de maïs, plages… Les rendez-vous se tiennent dans les coins et recoins au bord de l’eau.

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Pour le maire Carbonne, la situation devient incontrôlable : « Je n’ai jamais vu ça. Seringues et préservatifs gisent par terre. Certaines familles errantes sont poursuivies par ces visiteurs. Nous ne voulons pas juger, mais cela reste une question de santé et de sécurité. »