A la rentrée 2023, 25 cours du primaire et 106 du secondaire seront supprimés, tandis que l’Ecole de Guadeloupe affichera une autre perte de 380 élèves.Pour justifier ce choix, les chiffres de la réduction sont présentés en premier. surtout la baisse du nombre d’étudiants, se poursuit depuis 12 ans.Pendant cette période, sur l’échelle de 1, la baisse représente 16 480 étudiants en moins, soit une baisse de 31%. Dans le 2e degré, 7 736 élèves en moins, soit une baisse de 16 %. Il est également mis en évidence, le niveau de garde en Guadeloupe qui serait en faveur de la région, avec 21,90 élèves par classe à un niveau de premier, contre 23,39 à l’échelle nationale, et 21,72 étudiants. par classe de second degré, contre 24,34 au niveau national.
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Cette décision et les arguments qui l’accompagnent passent mal de la part du Syndicat des Personnels de l’Éducation en Guadeloupe (SPEG), qui précise, dans un communiqué publié le 15 décembre 2022, que « les frais d’encadrement ne sont que comptables et administratifs qui ne reflètent en rien l’authenticité de l’espace éducatif de la Guadeloupe ».
Au micro de Guadeloupe 1, Emmanuel Roublot, secrétaire général adjoint de la FSU Guadeloupe est plein : « Nous sommes déçus, car nous quittons les discussions du dispositif ministériel, et encore, nous sommes réduits dans les activités, ce qui cette fois est encore plus fort. importance (…) En Guadeloupe, on a 1 Guadeloupéen sur 4 qui a un problème d’écriture, 40% des plus de 15 ans ont peu ou pas de diplôme, et surtout on a 90% d’écoles qui sont en dessous de la moyenne nationale en termes de l’indice de statut social ».
Face à cette situation, à la fin de son communiqué, la SPEG demande « aux parlementaires, hauts présidents et maires de Guadeloupe, votre loyauté et votre attachement à notre pays sont en jeu. Avec la décision Ce secteur sacrifie la qualité de l’éducation, l’éducation et la formation de la jeunesse guadeloupéenne. Chacun doit prendre ses responsabilités.