Dans un communiqué, Patrick Vial-Collet, président de la Chambre de commerce et d’industrie des îles de Guadeloupe (CCI IG) critique les effets de la grève EDF sur les entreprises des îles.

C’est une situation forte, ce jeudi 29 décembre, alors que le conflit est difficile à EDF. M. Patrick Vial-Collet, le président de la CCI IG, à travers un communiqué, dénonce les modalités d’action de la grève déclenchée ces derniers jours.

Après la trêve et la reprise des pourparlers hier, les pourparlers sont au point mort. La FE-CGTG a quitté la table, et promet qu’elle ira jusqu’au bout tant que les 29 points de réclamations ne seront pas satisfaits.

Au plus fort des violences, 48 ​​000 familles guadeloupéennes étaient sans électricité. Deux des quatre moteurs de l’usine ont été arrêtés.

« Choisir les fêtes de fin d’année pour couper l’électricité de la Guadeloupe nous rappelle les 26 jours à la même heure en décembre 2001. La méthode est la même : prendre l’économie et surtout la Guadeloupe pour obtenir satisfaction », critique-t-elle. Patrick Vial-Collet.

« Les Guadeloupéens devront être indemnisés »

« Ayons des informations, les syndicats appellent à la grève, prônant des coupes sans risque, EDF ne fera pas faillite contrairement à toutes les entreprises qui n’ont pas d’argent pour être secourues par un groupe électrogène ».

Pour lui, alors que les entreprises peinent à se remettre de deux ans de Covid, « les syndicats ont décidé de détruire l’économie du monde pour satisfaire leurs 29 points de revendication ».

Et les conséquences se paieront « au prix fort », poursuit-il : « Les Guadeloupéens ont des besoins énergétiques importants, les commerçants subiront la perte de ventes, de marchandises, de paiements de clients insatisfaits ».

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Et d’insister, condamnant avec force ce comportement : « la grève n’est pas un cas de force majeure pour ceux qui souffrent et donc les Guadeloupéens doivent être indemnisés ».