L’ancienne directrice de l’école mixte II de Sainte Anne, école qui porte désormais son nom, est mise à l’honneur cette semaine. Et pour cause : ce lundi, elle fête son centième anniversaire. Il y a cent ans naissait la petite Sainte Anne, alors appelée Ginette Louis. Elle est devenue depuis « Madame Maragnès », celle qui a su consacrer sa vie aux enfants des autres ainsi qu’à ses douze enfants.
FJO. avec M. Bastide et
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Publié le 16 janvier 2023 sur 06:59
mis à jour le 16 janvier 2023 à 10h26
Elle sentit sa vocation d’institutrice alors même qu’elle n’était encore qu’à l’école primaire, peut-être parce qu’un de ses proches, enseignant, lui avait donné le goût de ce métier en lui accordant toute son attention.
Et lorsque sa mère décide de s’installer à Pointe-à-Pître pour assurer l’avenir de ses cinq enfants, longtemps orphelins de père, Ginette confirme déjà sa volonté de devenir institutrice. D’abord au collège Dubouchage, puis au lycée Michelet, avant de finir au lycée Carnot.
Baccalauréat en poche, elle est aussitôt nommée enseignante-directrice à l’école Cul de Sac de Saint Martin.
L’année suivante, elle est déjà de retour en Guadeloupe et même à Sainte Anne, où elle est rattachée à l’école de Douville avant de rejoindre l’école où elle fera toute sa carrière, l’école de filles du Bourg de Sainte.
Entre-temps, Ginette rencontre Louis Daniel Maragnès, chauffeur des Ponts et Chaussées.
Dès lors, Ginette Maragnès verra les années, les visages, les réformes et même les noms de l’établissement où elle est associée. Et maintenant l’école porte son nom.