Armand (de son vrai nom), Perwézien, 36 ans, écopera le 26 mai 2021 d’une peine de dix-huit mois de prison avec sursis avec obligation de verser 11 000 € au conjoint de son ex à titre de préjudice moral.
Il est venu contester cette peine lors de l’audience disciplinaire du 27 avril. Il a comparu sans avocat car, selon lui, il n’a plus les moyens de payer la personne qui l’a représenté il y a un an.
Il a reconnu les faits qui ont commencé de décembre 2015 à juin 2019. « J’ai fait des bêtises. Suis-je également accusé d’amendes le 3 septembre 2018 ? C’est possible car il y avait beaucoup d’amendes entre nous. »
La publication de douze faux rapports est l’interdiction la plus sévère. Armand n’avait pas encore jugé bon de cacher le visage de cette femme qui, en apprenant les faits et gestes de son ex-compagnon, eut peur d’être reconnue à l’occasion de l’une ou l’autre des expéditions de la ville ou d’autres lieux.
Aujourd’hui, il ne s’oppose plus au côté choquant de son comportement et à certaines blagues qu’il a révélées aux enquêteurs.
Ils avaient trouvé sur son ordinateur plus qu’à détruire des photos de son ex-petite amie. Il leur a dit qu’il les avait peut-être mis là!
Il a publié son numéro de portable avec, pour de bon, une invitation à suivre « cette sale palissade » ou « grosse pute » dans la rue à qui il a adressé ce mail menaçant : « Danger, oui ça peut arriver ».
« Une étrange description de faux rapports », a pensé le procureur, qui a demandé confirmation de la peine contradictoire.
Le président de la chambre a transmis le numéro à l’accusé, à qui il a suggéré la possibilité d’une peine de travail. Il acquiesca. Ce sera 180 heures et la victime recevra 5250 € à titre de dommages et intérêts.