Voici un article qui risque de faire taire les parleurs… Saviez-vous que les commérages ont un impact négatif sur la santé mentale ! Un gros problème pour l’étudiant… Alors MCE TV vous dit tout de A à Z.
Étudiant : attention aux ‘blabla’
En classe, il peut être très tentant de parler à ses camarades. Que ce soit pour les petits ou les grands, le bavardage peut très bien faire pour vaincre l’ennui, ou tout simplement pour connaître les ragots du jour.
Par ailleurs, le Larousse définit le bavardage comme « un bavardage malveillant et sans fondement ». Mais cher étudiant, savez-vous que cette pratique est très mauvaise pour votre santé ?
En effet, il est prouvé que les commérages ont un impact sur la santé mentale. Une étude publiée dans la revue Current Psychology le prouve. Des chercheurs ont donc tenté de comprendre l’impact du babillage sur l’estime de soi.
Et les résultats sont incroyables. Parmi les 1 140 participants qui ont participé, les scientifiques ont noté un pourcentage élevé de personnes qui ont vu leur confiance en soi diminuer après avoir parlé avec un ami.
En outre! Il n’y a pas de changement pour ceux qui avouent dire du bien de quelqu’un. Mais alors la question se pose, comment éviter de participer aux commérages ?
La réponse est simple, choisissez vos discussions… Mais aussi les personnes avec qui vous souhaitez discuter. Si vous entendez ce genre de propos, il vaut mieux s’en éloigner. L’étudiant n’a qu’à dire que cette discussion ne l’intéresse pas.
Ces graphiques mettent en avant la spécificité du public étudiant sur la santé mentale et l’impact du 2ème confinement -10 pic.twitter.com/zJK7PrmC3L
– Maxime Gignon (@Maxgignon) 6 septembre 2022
La santé mentale n’est pas une priorité
Ce mardi 16 août, une étude du syndicat étudiant Fage, expliquait donc que 40% des étudiants ont renoncé à l’aide depuis mars 2020. La santé mentale fait donc défaut. Le président de Rêves jeunes, Quentin Bourgeon en dit plus :
« Ce qui vient souvent, c’est le gynécologue. L’opticien et le dentiste. C’est aussi une question de priorités, la santé vient après le loyer, le transport ou la nourriture. Prendre soin de sa santé, c’est acquérir de bonnes habitudes. Pour éviter les séquelles à long terme. »
Ajoutons également que plus de 43 % des étudiants ont abandonné leur traitement pour des raisons financières. C’est énorme! Samya Mokhtar, vice-présidente du syndicat Unef ajoute également qu’il y a une baisse de la complémentaire santé :
« Entre 2017 et 2019, il y a eu une baisse de 20% du nombre d’étudiants avec une complémentaire santé. Il faut dire que le prix n’est pas toujours avantageux pour chaque étudiant.
Quentin Bourgeon fait un point intéressant. Selon lui, beaucoup de jeunes pensent qu’ils sont toujours couverts par leurs parents :
« Beaucoup d’étudiants pensent aussi qu’ils sont couverts par l’assurance maladie de leurs parents. Alors que ce n’est pas le cas. Nous pensons qu’il est normal de se sentir mal quand on est étudiant. C’est donc limité à un passage obligatoire. »
Il est temps de briser le tabou autour de la santé mentale !
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