Le nombre de culottes menstruelles vendues par Etam en 2022 dans ses magasins français et sur son e-boutique est de 235 005, moins d’un mois après la mise sur le marché des premiers modèles dédiés aux menstruations. C’est un segment chaud et très disputé dans lequel les marques de lingerie cherchent à prendre une participation, tandis que de nombreux acteurs ont introduit ces derniers mois des culottes réutilisables inédites telles que RougeGorge et Princesse Tam Tam. Début 2023, Etam renforce son offre dédiée avec plusieurs nouveaux modèles, et donne la parole à l’activiste, auteure et influenceuse Camille Aumont-Carnel pour incarner la présentation et aider à briser les tabous.
La gamme de culottes menstruelles Etam se compose désormais de 17 références, dont de nouvelles couleurs et motifs ludiques, et surtout de nouvelles formes. En plus des culottes, la marque proposera cette saison des shorts d’époque et des shorts en dentelle, un string qui se marie bien avec les soutiens-gorge de la collection. Auparavant centrée sur les flux moyens et lourds, l’offre s’étend désormais aux flux légers et ultra lourds, garantissant une moyenne de douze heures d’absorption et 60 cycles de nettoyage.
Prix entre 25 et 39 euros
« Notre prix d’appel est de 25 euros, et 39 euros sont nécessaires pour les modèles sur lesquels nous travaillons le plus », indique Chloé Manuelli, responsable marketing monde d’Etam, et précise que les matières utilisées pour ces articles sont « du coton bio, du recyclé et de la microfibre recyclée ». « . lacets ». Des produits plus durables que les protections jetables.
Pour signaler qu’elle a renforcé sa gamme de culottes menstruelles, la chaîne lance une campagne disponible sur les réseaux sociaux et en boutique dès le 11 janvier, avec notamment des visuels mettant en scène l’ambassadrice Camille Aumont-Carnel. Notamment à la tête du compte Instagram « Je combats le clitoris » (687 000 abonnés), elle est très impliquée dans l’éducation sexuelle, affective et intime, notamment auprès de la jeune génération.
La jeune femme a enregistré avec la marque des vidéos sur le thème des menstruations, qu’Etam a partagées avec ses équipes de vente pour qu’elles puissent en parler en magasin. « Etam ne m’associe pas uniquement à cause de mon image. J’ai accepté ce projet car il me laissait une totale liberté de ton. Normalement, les marques contactent des briefs déjà établis, ce n’était pas le cas », explique Camille. Aumont-Carnel.
« Aller à la rencontre des femmes, et pas seulement à Paris »
L’entrepreneur a également rejoint le projet, car il garantissait que les photos ne seraient pas touchées, et parce qu’il offrait « l’opportunité de rencontrer des femmes, et pas seulement à Paris », se souvient-il, alors il apportera un « apéro mensuel » à Etam. magasins en janvier. Bordeaux, Paris et Nantes, face aux consommateurs. « L’intention est de parler librement des règles, un sujet intime qui a sa place dans l’espace public, encore plus quand on parle de la précarité des menstruations, par exemple. »
Etam distribue également l’offre dédiée aux normes dans les pays européens : par exemple, l’an dernier, elle a vendu 16 966 articles en Espagne, 14 131 en Belgique et 8 013 articles en Suisse. Le réseau de la marque est constitué de 860 points de vente dans plus de 50 pays, dont les États-Unis où elle a été fondée en 2022.
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