Une étude planétaire du Travel Lifestyle Network fait le point

Le cabinet d’étude TLN s’appuie sur une enquête réalisée avec le think tank Thrive et son partenaire AudienceNet ayant collecté les réponses aux mêmes questions auprès de 180 000 personnes à travers le monde, dont 70 000 en Europe et 11 000 en France. L’analyse de ces réponses permet de dresser des tendances à surveiller dans les mois à venir.

Le parcours : la pandémie de Covid-19 a laissé une trace dont la profondeur et l’éternité méritent d’être suivies de près, continent après continent, pays après pays, génération après génération. -DR

La première preuve de cette étude menée par TLN est que la pandémie de Covid-19 a laissé une trace dont la profondeur et l’éternité méritent d’être suivies de près, continent après continent, pays après pays, génération après génération.

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C’est un chantier colossal qui a déjà commencé, promettant un suivi trimestriel des indicateurs grâce à un panel mis en place par AudienceNet.

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L’esprit d’aventure

Le deuxième élément de preuve, plutôt convaincant, est que l’envie de voyager n’a pas disparu et que « l’appétit pour l’expérience que procure le voyage est toujours très fort ». Mais cela a été contrecarré par des barrières opportunistes et réduit par une plus grande prise de conscience de l’impact des voyages longue distance.

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Pour aller plus loin dans l’analyse détaillée, TLN a identifié quatre thèmes principaux qui entraînent des changements de comportement majeurs pour toutes les nations et toutes les générations confondues.

Les Millennials sont les plus enthousiastes à l’idée de voyager

Le désir d’expérience reste fort, exacerbé par la frustration du confinement et des restrictions de déplacement. &#xD ;

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L’organisation des voyages est plus complexe

Couplé à l’envie de partager cette expérience en famille ou entre amis après avoir été séparés pendant des mois. Dans l’ensemble, nous avons trouvé la quête de détente, de culture et d’émotions uniques.

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Le rapport qualité/prix devient l’élément déterminant de la décision

Mais si l’envie existe, la réalisation est plus simple : 13% du panel ont prévu un voyage hors frontière, 24% envisagent déjà de rester dans leur pays. Les autres sont incertains, bien que près de la moitié se considèrent comme des voyageurs potentiels. &#xD ;

Pour en revenir à l’étude pré-Covid, l’envie de voyager était plus ou moins similaire selon les trois principales générations concernées : X, Millennials (Y) et Baby-boomers. L’écart se creuse en 2022 entre les adultes en plein emploi (X) et leurs enfants (Y) et leurs parents (BB) exprimant (presque) le niveau d’intention de partir à l’étranger comme en 2019. & #xD;

Une situation européenne plus tranchée

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La génération X ressemble plus à un casanier.

Mais les plus déterminés à l’accepter. En effet, même si les restrictions de déplacement sont progressivement assouplies, les sursauts de contamination créent un état d’incertitude sur les actions applicables et la nature des formalités à accomplir. Partir à l’étranger se révèle encore comme un obstacle semé d’embûches.

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Coup de projecteur sur la France

Cela ne décourage pas les plus déterminés à surmonter ces obstacles, mais les indicateurs montrent que les achats de billets, les réservations d’hôtels ou les locations de voitures sont en baisse de plusieurs points en 2022 par rapport à 2019.

Le contexte d’inflation des coûts de transport pèse lourdement sur la réalisation des achats de billets. 28% des répondants ont indiqué que le prix est très décisif et si le désir se réalise, peut se traduire par un choix d’options plus économique. &#xD ;

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Les low cost sont en hausse en 2022 et certainement encore en 2023.