A Paris, Frédéric Pagnoux a terminé deuxième des championnats de France de ce sport de rue en plein essor, pris en sandwich entre gymnastique et musculation.

Formation de rue. Cela ne vous dit rien ? Ce n’est pas grave, cela ne fait pas (encore) de vous un ancien.

Mais ce sport, qu’on pourrait traduire par musculation de rue, fait partie de ces nouveaux sports très à la mode, notamment chez les jeunes (et avec raison !), popularisés par les réseaux sociaux.

D’ailleurs, de nombreuses municipalités n’ont pas tort d’installer des appareils (par exemple, des barres de traction) dans leurs parcs et jardins publics pour le nombre croissant d’adeptes du street workout.

Dans la mouvance free-style

C’est le cas, par exemple, à Plouasne, près de Dinan (Côtes-d’Armor), où vit actuellement Frédéric Pagnoux.

Ce jeune homme de 19 ans étudiant à Rennes (en langue et civilisation russes) est même devenu mi-septembre vice-champion de France lors d’un concours organisé par la Rue Nationale de la Fédération à Paris (Châtelet – Le Halle) . exercice et exercices de force (1).

Ce fut le cas de « Paris Max Freestyle », tandis que des épreuves de football freestyle, de basket 3×3 ou de danse afro et d’autres nouveaux sports.

Force, souplesse, agilité, équilibre

Force, souplesse, équilibre et agilité. Quoi qu’il en soit, l’entraînement de rue nécessite (ou s’acquiert par une pratique régulière).

« On est entre la gymnastique et la musculation, le principe est de faire différents exercices sur barres, figures acrobatiques ou non », explique l’athlète de Tarbes (Hautes-Pyrénées) à l’accent du sud.

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Pull-ups, pull-ups, pull-ups, il se spécialise davantage dans les tractions, « le but est de répéter le plus possible le même mouvement ». Ce n’est pas seulement une question de force, « c’est aussi une question de technique, de placement des mains et de contrôle de la respiration ».

Titiller les limites à chaque fois

Cela fait à peine quatre ans qu’il s’est investi corps et âme dans cette pratique, pratiquant auparavant le tennis et le Krav-maga (sport martial).

« J’ai aimé la possibilité de faire du sport n’importe où, en toute liberté. Les pompes ne nécessitent ni équipement ni argent. Après, on voit des hommes sur les réseaux sociaux faire des performances ou des images incroyables, ça donne envie de faire pareil. Et au passage, c’est un peu addictif. » Frédéric Pagnoux répète l’entraînement, la répétition des efforts « en chatouillant les limites à chaque fois ».

Il débute dans les compétitions, mais est comme un OVNI dans le sport, où il s’est rapidement imposé parmi les meilleurs, « mais je n’ai jamais gagné, chaque fois deuxième ou troisième, mais pas premier ». Peut-être la prochaine fois, en décembre à Grenoble.

(1) Exercice composé d’un ensemble d’exercices de gymnastique physique et de musculation visant à améliorer les capacités physiques et l’esthétique corporelle. Pour plus d’informations : http://fnswc.fr/

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