Eh bien, si vous y réfléchissez! On peut skier dans le Loiret, même s'il n'y a pas de pistes

Les pentes du beau petit village installé sur la colline ont accueilli, ce dimanche, les ailes du club Les Migrateurs, basé à Villebon, dans l’Essonne. Une vraie découverte que la pratique du parapente en plaine, comprenez, sans relief pour atteindre le ciel.

Pourtant, ce dimanche 4 septembre, une cinquantaine de vols trouvent sept à dix minutes (20 euros) se déroulant dans la fête municipale et son petit vide-grenier.

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Dans les nuages grâce à un immense câble

Dans les nuages grâce à un immense câble

« Parce qu’on est ici sur du plat, on y va avec une grue, explique Yves Michel, président du club. C’est lui qui va donner la vitesse relative à l’aile et la laisser monter en hauteur. »

Le treuil et l’équipage parapente-passager sont séparés par un bon kilomètre, entre les deux, un gros câble qui va se tendre ou se détendre à la demande par talkie-walkie. A l’autre bout du champ, l’opérateur du treuil est à vos ordres.

De loin, il pré-tend ainsi la corde, annonçant le gonflage des ailes, puis, au premier signal, son envol.

Cette semaine, le club de l’école a effectué une cinquantaine de vols de découverte. Photo et vidéo : David Creff

C’est parti, au bout de trois à quatre minutes, le pilote « biplace » et ses passagers sont à 300 ou 400 mètres d’altitude. Il ne restait plus qu’à larguer le câble visible depuis l’aire de décollage retombant vers la campagne. Les parapentes volent désormais librement, plus connectés à rien d’autre qu’au ciel bleu traversé par les courants et les oiseaux.

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« Savoir lire l’invisible »

"Savoir lire l’invisible"

« Ce qui est intéressant pour le pilote, c’est d’observer la réaction des passagers, toujours un peu inquiets au moment du décollage. Ce n’est jamais pareil, explique Jean-Marc. Une fois là-bas, la sensation est douce, on est dans contemplation Le parapente n’est pas un sport extrême, il faut dans la nature et savoir lire les remontées mécaniques invisibles, thermiques, qui portent des ailes au-dessus de vous.

Cette semaine, malgré le vent d’une quinzaine de kilomètres à l’heure, « déjà trop peu », une cinquantaine de personnes peuvent survoler le plateau de Bromeilles, entre le clocher de l’église et l’éolienne au loin. La veille, samedi, l’aile de l’école-club n’a pas pu être relevée, « ça soufflait trop fort, c’était trop dangereux ».