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« Du nord au sud des Alpes françaises, comme dans les Pyrénées, les capteurs de température installés dans l’eau sont unanimes : tous les records de température des années précédentes ont été dépassés », annonçait le réseau des Lacs Sentinelles dans un 21 septembre. communiqué de presse. . Depuis que le réseau a coordonné la surveillance des lacs d’altitude, il semble que les premières données scientifiques alertent et qu’il y ait une corrélation entre les vagues de chaleur et l’augmentation de la température dans les lacs d’altitude, même si « les données doivent être vérifiées ». une longue période, au moins dix ans », précise Florent Arthaud, professeur à l’Université de Savoie.

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Hilaree Nelson et Jim Morrison en 2018 au Népal. Photo Sipa/AP/Niranjan Shrestha

Hilaree Nelson : la célèbre alpiniste américaine trouve la mort dans l’Himalaya

L’alpiniste de 49 ans, qui s’est fait les dents à Chamonix dans les années 1990, a eu un accident lundi alors qu’il skiait sur le mont Manaslu de 8 163 mètres au Népal. Son corps a été repéré par un hélicoptère mercredi puis transporté au camp de base. Il a ensuite été ramené à Katmandou par hélicoptère où il devait subir une autopsie.

Lire : Hilaree Nelson : Une célèbre alpiniste américaine décède dans l’Himalaya

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Alexandre Maulin. Photo U DL/Thierry Guillot

Alexandre Maulin (DSF) : deux ans pour trouver un nouveau challenge

Au Congrès de Paris, sur la scène du Lido, le 2 octobre 2018, alors qu’il prend la tête du syndicat professionnel qui regroupe les 230 exploitants français du domaine skiable, Alexandre Maulin fixe l’horizon à six ans. «  J’ai toujours dit que je ne faisais que deux mandats. » Cela fait un an que le premier opérateur a commencé sa deuxième année. Le premier atteint le comble de l’inouï, choqué par la crise du Covid. Réélu l’an dernier au Congrès de Chambéry, il lui reste deux ans à la tête de DSF. Et probablement aussi ses sociétés, SATVAC et SAMSO, qui exploitent les pistes du Corbier, Saint-Sorlin et Saint-Jean d’Arves. Dans un communiqué début septembre, le propriétaire de Maulin.ski a confirmé être en discussion avec Soremet, l’exploitant de La Toussuire, l’autre site qui compose le domaine interconnecté des Sybelles, devenu en 20 ans l’une des plus vastes régions du pays.

A lire : Alexandre Maulin : deux ans pour trouver un nouveau challenge

La hausse des prix de l’électricité se répercute sur le prix des forfaits. Qu’est-ce qui fait fuir les clients ? Pas si, selon les réservations à l’avance. Mais les exploitants de domaines skiables travaillent sur le long terme. Photo Le DL / Thierry GUILLOT

Forfaits de ski : jusqu’à +3 € la journée, jusqu’à +20 € la semaine, le mauvais “coût” de l’énergie

Alors qu’une étude de l’agence Savoie Mont-Blanc révèle l’envie de skier et que les réservations sont dynamiques dans toutes les stations, une question revient sur toutes les lèvres : l’inflation et la rapidité des prix de l’électricité auront-elles un impact sur les prix des forfaits de ski cet hiver ?

Par la force des choses, oui. Les premiers tarifs observés marquent une hausse comprise entre +4 et +7%, l’électricité constituant la deuxième partie du coût pour un domaine skiable, une entreprise ou une gestion « électro-intensive ».

Lire : Skipass : jusqu’à +3€ par jour, jusqu’à +20€ par semaine, le mauvais « coût » de l’énergie

Laurent Wauquiez président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Photo U DL/Mourad ALILLI

Stations de montagne et coût de l’énergie : Wauquiez écrit à Macron et Borne

Stations d’altitude et coûts énergétiques : Wauquiez écrit à Macron et Borne Comment les stations d’altitude d’Auvergne-Rhône-Alpes s’en sortiront-elles l’hiver prochain face à la menace d’une augmentation astronomique de l’énergie ? Cette question, en forme de cri d’alarme, est posée par Laurent Wauquiez (LR) qui vient d’écrire au président de la République et au Premier ministre. Dans cette lettre, il demande à Emmanuel Macron et Elisabeth Borne que l’Etat soutienne les stations de montagne.

Lire : Stations d’altitude et coûts énergétiques : Wauquiez écrit à Macron et Borne

Fort Queyras est à vendre par l’intermédiaire d’une agence immobilière et sera mis aux enchères en novembre prochain. Photo U DL/Vincent OLLIVIER

Fort Queyras de nouveau en vente et… mis aux enchères

La nouvelle est tombée tardivement, ce dimanche 25 septembre au soir. Alors que nous bouclions notre édition papier, et après avoir annoncé dans la journée la vente de Fort Queyras via une agence immobilière, nous avons appris la parution d’une reprise d’audience de la vente aux enchères prévue le jeudi 3 novembre au tribunal de Gap.

L’immeuble de Château-Ville-Vieille, dans la vallée du Queyras, est donc mis en vente (à 3,78 millions d’euros) par la SCI qui en est propriétaire, et mis aux enchères par le procureur de cette dernière (mis à un prix de 400 000 euros).

A lire : Fort Queyras de nouveau en vente et… vendu aux enchères

Crash au Mont-Blanc : où sont passés les lingots d’or de la princesse Malabar ?

Crash dans le Mont-Blanc : où sont passés les lingots d’or du Malabar Princess ?

Il est tombé le 3 novembre 1950 dans les Alpes. Ce jour-là, l’avion Malabar Princess de la compagnie Air India s’écrase au Mont Blanc. Aucun de ses 48 passagers n’a survécu à l’accident, il ne reste de cette catastrophe que les restes de la cabine, du moteur… Mais aussi une rumeur qui a pris de l’ampleur au fil des années. Était-ce la princesse Malabar portant des lingots d’or ? Entre mystère et fascination, retour sur l’un des crashs les plus célèbres du XXe siècle.

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Cet hiver les stations de l’Isère visent la sobriété heureuse

Gérer mes choix

Dans un contexte de pénurie d’électricité, pas de ski nocturne cet hiver à Chamrousse. Le Collet d’Allevard, qui est sa spécialité, prendra-t-il la même tournure ? Photo U DL / Lisa MARCELJA

Je te réchauffais lors d’une soirée des Dépressifs Anonymes chez les Inuits, Christopher Hardy. Le directeur de l’office de tourisme de Chamrousse, qui jadis électrisait le public, au micro, sur les courses de ski, a soulevé l’enthousiasme ce mardi à Paris lors du lancement de la saison des stations iséroises.

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Il venait pourtant d’annoncer quelques mesures sous le signe du déclin, dont l’abandon du ski nocturne. « On nous voit de Grenoble. Au niveau de l’image, on ne peut pas se permettre de rallumer une gare, de rallumer les voies alors qu’on demande à chacun de baisser son chauffage de 3°C ». Et Chamrousse d’étudier un « coucher de soleil » alternatif. en fermant ses remontées mécaniques plus tard. Je ne sais pas si la station a installé une patinoire cet hiver, mais il est temps de se réinventer, de s’adapter et cela ne l’empêche pas, elle et ses voisins, de rattraper son retard sur les nouveautés.

L’année 2023 s’annonce chargée pour les troupes de montagne

A lire : Cet hiver les stations de l’Isère misent sur la sobriété heureuse

Le général de brigade Paul Sanzey, commandant la 27e brigade d’infanterie de montagne, mardi dans les chambres d’hôtel des troupes de montagne à Grenoble. Photo Le DL /Benoit BOUY

« Le paradoxe de la vie militaire, c’est que plus on est efficace, moins on est visible. Sous les plafonds Second Empire de l’Hôtel des troupes de montagne, le général de brigade Paul Sanzey théorise ainsi la place de l’armée dans la société en général et de la 27e brigade d’infanterie de montagne qu’il commande notamment dans les Alpes. « Nos concitoyens n’ont parfois pas conscience que la formation est ce qui fait l’essence même de notre métier. Les gens se sont entraînés toute leur vie sans jamais regarder un ennemi dans les yeux. Mais quand la dissuasion que représente la formation fonctionne, c’est très bon signe. Nous nous entraînons comme des athlètes d’élite. La différence, c’est qu’on ne sait pas quand auront lieu les JO », analyse le chef des montagnards.

Inflation : les Français partiront-ils en vacances cet hiver ?

Lire : 2023 s’annonce comme une année chargée pour les troupes de montagne

Seuls 10 % des Français pratiquent des sports d’hiver selon le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc). Photo illustration Pixabay/Ri Butov

Septembre n’est pas encore terminé et vous pensez déjà à vos prochaines vacances ? Vous n’êtes pas seuls : un tiers des Français ont prévu de partir cet hiver, selon la société spécialisée Protourisme.

« Les Français veulent partir, mais vont-ils passer à l’action et réserver ? », s’interroge son directeur général, Didier Arino. Si les intentions initiales sont vraiment prometteuses, le contexte économique ne penche pas en faveur d’une bonne saison hivernale 2022/2023. point de menace pour la reprise du tourisme post-covid ?

La hausse du kérosène, de l’énergie… les acteurs du secteur ne sont pas à l’abri de l’inflation et une hausse des prix semble inéluctable.

La Clusaz : les défenseurs du plateau de Beauregard ont uni leurs forces

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Les randonneurs du collectif Sauvons Beauregard ont été accueillis par les gendarmes, dimanche 24 septembre, sur le parking du col de la Croix Fry. Photo U DL /A.B-M.

Qu’ils soient randonneurs ou membres de la Rébellion Extinction, plus de 150 personnes se sont rassemblées dimanche 25 septembre sur le plateau de Beauregard pour manifester leur opposition à la construction d’un bassin de montagne. Il a été autorisé le 19 septembre par le préfet de Haute-Savoie.

Au départ de la marche, dans le parc du col de la Croix Fry, les opposants au projet ont été accueillis par les gendarmes pour un contrôle d’identité. Un comité d’accueil qui illustre le changement d’ambiance puisque les travaux de déboisement, avant toute construction, peuvent commencer à tout moment.

« Par rapport à la faune présente sur le site, il n’est possible de défricher la forêt qu’en octobre et novembre. Après, ils n’ont plus le droit », explique ce membre du collectif Sauvons Beauregard.

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Après un été réjouissant, la Région confiante pour l’hiver

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Le statut de réservation pour la saison d’hiver, à hauteur de 30%, laisse la Région et les professionnels plutôt confiants. Illustration Le DL/Thierry GUILLOT

C’est déjà l’automne, avec lui tombent les feuilles mortes, mais aussi le budget touristique de l’été en Auvergne-Rhône-Alpes. Un bilan positif, comme l’ont rappelé vendredi 23 septembre les vice-présidents de Région Sylvie Fayolle et Fabrice Pannekoucke.

Avec 13% de nuitées en plus qu’en 2021, la région progresse bien, la ramenant à un niveau comparable à celui d’avant Covid. Une croissance dont bénéficient en premier l’Ain (+23,9%), le Rhône (+23,2%) et la Haute-Savoie (+22%). Autre bonne nouvelle : le retour de la clientèle étrangère (qui représente 20 % du volume global des visites touristiques, contre 24 % avant le Covid), dont l’absence s’est fait sentir après la crise sanitaire.

Des premiers virages dès le 19 novembre dans la vallée de Chamonix ?

A lire : Après un été heureux, la Région est confiante pour l’hiver

Aux Houches, les remontées mécaniques démarreront probablement le samedi 3 décembre. Photo U DL /B.S.

Chez les exploitants d’ascenseurs, les inquiétudes propres à la crise sanitaire ont cédé le pas à celles liées à l’augmentation du coût de l’énergie. En tout cas, ces préoccupations économiques ne nous empêchent pas de planifier la prochaine saison hivernale. La société du Mont-Blanc vient de communiquer les dates d’ouverture des domaines skiables dont elle a la charge.

Sous réserve d’un enneigement suffisant, paramètre de plus en plus incertain, le domaine des Grands Montets, toujours dépourvu de son funiculaire emblématique, sera, comme toujours, le premier à accueillir les skieurs. Selon les prévisions d’ouverture communiquées par l’opérateur en tête de la plupart des remontées mécaniques de la vallée de Chamonix, ce dernier pourra dévaler les pentes de ces versants, au nord, à partir du samedi 19 novembre.

Bons comportements en alpage : la sensibilisation fait des émules

A lire : Premières manches à partir du 19 novembre dans la vallée de Chamonix ?

Lancée en Savoie sur différents supports (documentaires et numériques), la campagne « La montagne…Respect » est née. Photo Le DL/D.M.

Au milieu de l’été 2019, les parcs naturels régionaux des Bauges et de la Chartreuse (comme la communauté urbaine du Pays basque) avaient créé et lancé une campagne de communication sur les bons comportements à avoir dans les alpages ou dans les prés.

Dans une série d’affiches, intitulée « La montagne… le respect », il y avait un gentil mouton demandant aux promeneurs de respecter les chemins et de ne pas manger « dans son assiette » ou une vache souriante.

Les conseils des Emblèmes des Hauteurs sont toujours d’actualité. L’idée maîtresse : lutter contre les incivilités et prévenir les conflits d’usage.

PGHM de Jausiers : un demi-siècle de secours en montagne

A lire : Bonne conduite en alpage : la sensibilisation fait des émules

Formation d’alpinisme pour le PGHM de Jausiers dans les années 1970. Les gendarmes faisant leur service militaire viennent renforcer l’unité à cette époque. Photo PGHM de Jausiers

Le PGHM de Jausiers a fêté ce week-end ses 50 ans. Les locaux de l’unité spécialisée dans le secours en montagne n’ont pas bougé depuis sa création en 1972. Derrière le portail en bois, 15 sauveteurs et une brigade canine composent l’équipe. Ils sont les héritiers de plusieurs générations de gendarmes qui ont enquêté sur les mêmes lieux. Certains anciens n’hésitent pas à évoquer « un attachement viscéral du PGHM à l’Ubaye ».