Alimentation, police, parents… En quelques années, le coaching, qui s’est d’abord développé dans le monde de l’entreprise et du sport, s’est imposé comme une réponse simple et rapide aux problèmes du quotidien. Un boom aux accents néolibéraux qui n’est pas sans limites et dérives.

Pour sculpter son corps, Maël a longtemps enchaîné les régimes amincissants, accompagnés d’une fréquentation régulière d’une salle de sport. Il a également consulté un diététicien pendant un certain temps. Mais pas de quoi garantir des « bénéfices à long terme ». Alors pour « apprendre à manger et équilibrer ses repas », le trentenaire, végétarien, s’est tourné l’été dernier vers un coach en nutrition repéré sur Instagram. Le but : se sentir séduisant et reprendre confiance en soi. « Je pouvais retrouver les bases dans les livres mais j’étais paresseux et surtout l’envie d’être accompagné pour ne pas faire d’erreur », justifie le consultant en communication.

Le programme – trois mois de suivi hebdomadaire pour 140 euros par mois – est réalisé à distance par un coach niçois. Maël doit d’abord lire toute une documentation sur la nutrition et surtout faire des exercices. « Je devais prendre mes mensurations et mon poids une fois par semaine, avec des photos pour que le coach voie l’évolution physique. Je notais aussi mes impressions, mon rapport à la nourriture, au sport et mes envies, poursuit le Parisien. Il était disponible sept jours sur sept. une semaine et a diffusé ses conseils. Même au restaurant, on peut envoyer le menu. Et, selon Maël, les résultats ont vite été probants, malgré les « limites » du service. »

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