A l’ouverture des débats, le président Manuel Delmas-Goyon invite le parti local à répéter les faits sur lesquels il a porté plainte contre la personne qu’il avait reçue à son domicile. Eh bien au bar, ce dernier déclare depuis le début qu’ils étaient un couple libertin et que la tension dure depuis trois ans, il n’a pas hésité à la frapper en lui disant « Tu n’es pas une femme, tu es un escroc ! ». Après avoir été menacé d’être brûlé avec une bouteille de « White-Spirit », il a mis en ligne des vidéos chez eux révélant les combats. D’autres violences, morsures, griffures… sont également évoquées dans l’affaire. Le certificat médical évalue le préjudice moral dans les cinq jours d’incapacité totale.

Qui est le dominant ?

Lors d’un premier interrogatoire par les gendarmes, l’accusé a avoué : « Oui, j’ai versé des larmes, mais là on n’a plus le droit ! » Désormais interpellé par le président du procès, le sexagénaire avoue : « Ce sont des propos que nous regrettons ». Pour les punitions et les insultes, il reconnaît qu’il s’agit de « violences injustifiables ». Bien que oui, l’accusé a rapidement tenté de se justifier. lui-même: « J’étais sous lui parce que j’étais dans sa maison et donc je n’étais rien! ». « Pour un lieu libertin, c’était lui qui avait le code et tous les matins il regardait mon téléphone », poursuit-il en se plaignant, « je n’avais pas le droit d’en porter après le rasage ! » « . « Pourquoi n’y allez-vous pas ? », a immédiatement demandé au magistrat d’entendre « J’avais besoin de temps pour trouver un logement ». À ce stade de l’affaire, la question se pose de savoir qui est responsable?

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« Ce qu’elle dit n’est pas parole d’évangile ! »

La réponse est claire pour l’avocat de la partie civile et le représentant du parquet qui, ensemble, pointent du doigt la responsabilité de l’homme. Dix-huit mois de prison avec sursis sont plus facilement exigés puisque son casier contient douze condamnations (pour la plupart des contraventions routières). Et Marthe Le Guirriec pour sa défense, tente désormais de démentir cette situation en arguant que « ce dossier ne doit pas être vu noir sur blanc car les violences sont aussi causées par Madame ». « Tout ce qu’il dit n’est pas parole d’évangile ! » », a-t-il insisté, comparant son sujet « au libertinage, c’est lui qui force, monsieur, il attend à côté ! « . Sans s’attarder sur cette épineuse affaire, le tribunal a condamné le prévenu à dix-huit mois d’emprisonnement dont douze avec sursis requis par le procureur de la République.