Le Mouvement Desjardins étend ses activités au pays avec l’acquisition de toutes les activités de gestion de patrimoine appartenant à Guardian Capital Group, un fournisseur de services financiers basé à Toronto dont les actions sont inscrites à la Bourse de Toronto.

Publié à 8h58

Mise à jour à 13h00

Cette transaction, évaluée à 750 millions de dollars, comprend trois filiales, à savoir. Entreprises d’assurance, de fonds communs de placement et de distribution de valeurs mobilières de Guardian.

Desjardins se dote ainsi d’un réseau de 5 000 conseillers à travers le pays oeuvrant dans la distribution indépendante de produits d’assurance et d’épargne individuelle.

Avec cette acquisition, Desjardins améliore sa position dans la distribution indépendante, avec plus de 2 milliards de dollars de primes d’assurance vie en vigueur et 43 milliards de dollars d’actifs sous gestion, répartis entre fonds communs de placement, fonds distincts et valeurs mobilières.

La force de vente combinée des deux organisations dépassera les 7 000 conseillers indépendants à travers le Canada.

Les investisseurs et les actionnaires de Guardian semblent avoir fait l’affaire. Les actions de Guardian ont bondi de 30 % mercredi à Toronto. L’analyste CIBC Nik Priebe estime que Desjardins paie un multiple de 17 fois le bénéfice d’exploitation puisque cet expert estime le bénéfice d’exploitation généré par les activités visées par la transaction à 44 millions de dollars.

« Au-delà du prix payé, il y a la valeur stratégique », commente le patron du Mouvement Desjardins, Guy Cormier, en entrevue.

« Nous allons diversifier nos revenus à l’extérieur du Québec. Nous voulons prendre encore plus de place dans l’assurance à travers le Canada. Nous achetons une compagnie qui est numéro un en distribution au Canada. »

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Il rappelle que depuis son arrivée à la tête de Desjardins, il souhaite que l’organisation se développe au pays dans l’assurance de dommages et dans la distribution d’assurance vie et de gestion de patrimoine. « Nous avons identifié depuis longtemps des cibles avec lesquelles nous avons eu des relations et des échanges », précise Guy Cormier.