Les prix de l’immobilier sont indécis chez les ménages et les investisseurs institutionnels. Le directeur des études économiques de BPCE estime une déflation globale de 3% pour l’année 2023. Le gouvernement veut aussi mettre aux normes les passoires thermiques au plus vite. Ils concernent environ 18% des places principales, soit un total de 5,2 millions de places.

L’année 2012 a été une année de facilités pour le crédit immobilier, entraînant une hausse du marché. Le taux d’intérêt des crédits immobiliers a beaucoup augmenté ces dix dernières années, mais il devrait baisser en 2023. Il n’aura fallu que quelques mois pour que le taux d’intérêt revienne à son niveau vers la fin 2017. Les grandes villes comme Bordeaux et Lyon sont les plus mécontents du secteur immobilier. L’équipe de journalistes a mené ses recherches dans moins de 150 communes, dont la banlieue parisienne. Il a identifié les tendances 2023 pour le secteur résidentiel en fonction de l’évolution de la situation actuelle.

Un marché en pleine confusion

Directeur de Catella Résidentiel, Claude Cayla a déclaré que :

Les emprunteurs solvables se voient même refuser un financement en raison des limitations réglementaires actuelles. Les investisseurs paient également le même prix pour les acquisitions en gros et au détail, selon Claude Cayla.

La Banque centrale européenne tente de contenir la flambée et de réduire la déflation en augmentant les taux hypothécaires. Celui-ci doit se coucher et rebondir.

Selon Lior Pardo, co-fondateur de Investments on the Old platform :

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Ensuite la passoire thermique, dont les maisons classées F et G, sont les principales victimes. Le coût de la rénovation, si possible, peut également varier de 20 000 à 50 000 euros. La note du meilleur logement sera probablement la seule qui puisse être conservée.

Les négociations se poursuivent à Paris selon Lior Prado. Ils concernent principalement les logements de second choix comme les lofts, les rez-de-chaussée et les appartements dévalorisés. Cependant, la marge reste inférieure à 5%, a-t-il poursuivi.

Un cycle immobilier de plus en plus court

Le boom des ventes de maisons, observé depuis 2020 et pendant le confinement, n’est plus. Le 21e siècle a enregistré une baisse de 7,9 %. Les transactions ont chuté dans le Grand Paris en avril et en mai si elles ont de nouveau explosé en mars.

Cette accélération du marché sera comme un sprint avant la fin. Les acheteurs se précipitent pour finaliser leurs achats avant de bloquer les crédits. Le bilan des six premiers mois de 2022 fait apparaître une hausse moyenne de 0,6 point des taux d’intérêt. Les crédits aux banques françaises ont explosé au même moment. Les crédits attribués sont donc majorés de :

Une déflation est également attendue autour de la capitale. L’Observatoire du crédit logement fait cependant état d’une durée de remboursement qui se rapproche de la limite, en moyenne 20 ans et quelques mois. Century 21 a constaté le retrait de certains profils clients :

Même les investisseurs institutionnels sont réticents.