TourMaG.com – Quelle est la place de la RSE dans les voyages d’affaires d’aujourd’hui ?

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G.B. : Après la crise sanitaire, a-t-on réussi à construire le monde dont on a tant entendu parler ? Il ressemble au précédent. Il y a eu des évolutions, des améliorations, mais par rapport à l’ampleur du problème, il reste encore du travail à faire. 
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Chaque entreprise a des problèmes et des défis différents auxquels elle est confrontée en fonction de son domaine d’activité. 
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La prise en compte des différents sujets a évolué depuis 2000. Les enjeux autour du climat et de la lutte contre l’impact des gaz à effet de serre, la diminution des déplacements en avion et le développement des événements à distance ont émergé. Elle est portée par la crise sanitaire, alors que le numérique n’est pas neutre en carbone et n’a pas d’impact social, environnemental, etc.

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Le tourisme d’affaires n’est pas le plus éloigné de la nébuleuse touristique. Pendant des décennies, les attentes ont augmenté pour des événements d’entreprise plus verts et plus honorables.

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MICE s’est fixé un cahier des charges respectueux de l’environnement et bon. Pour les grandes entreprises, la RSE correspond à des obligations légales.

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On parle souvent d’événements neutres en carbone, mais cela n’existe pas. Il y a nécessairement consommation directe ou indirecte. Lorsque les organisateurs se vantent d’événements neutres en carbone, cela signifie qu’ils ont « compensé », mais compenser signifie reporter des solutions dans le temps et dans l’espace pour réduire ou capturer la pollution que nous émettons. 
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C’est un jeu à écrire, mais d’un point de vue écologique ce n’est pas une solution de compensation. 
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TourMaG.com – Qu’attendent les voyageurs d’affaires ?