Juste avant Noël, les élus de la communauté d’agglomération Clisson Sèvre et Maine ont voté en faveur d’une nouvelle augmentation de la part des incitations pour 2023. De 11 %. Le 4ème en 4 ans.
Fini le temps où les élus de la communauté d’agglomération de Clisson, Sèvre et Maine réclamaient que la suspension de la séance soit déplacée par une augmentation de la redevance incitative. En décembre 2019, cependant, ce type de stock a été enregistré lors d’une session agitée. Une augmentation de 10% a ensuite été demandée pour être approuvée. L’année suivante, en pleine crise sanitaire, une augmentation moyenne de 16 % est enregistrée ; puis entre 23 et 32 % en 2021, pour absorber le déficit de 600 000 euros de ce budget déchets qu’il faut équilibrer, faute de quoi la préfecture de Loire-Atlantique réprimera.
La promesse d’une stabilité non tenue
Ce devait être « la dernière fois », selon Jean-Guy Cornu. Une condamnation prononcée il y a un an, qui n’a pas manqué d’être rappelée par Stéphanie Sourrisseau, élue à Maisdon-sur-Sèvre, lors de la séance du 13 décembre, à Remouille. Le président de l’agglomération, qui a fait son mea culpa et qui a promis « de ne plus s’aventurer dans ce type de compromis », a ironisé un peu « en disant qu’il n’avait pas été doué pour ne pas pouvoir prévoir la crise de l’Ukraine 12 il y a des mois. » qui a fait passer la facture carburant des bennes de 120 000 à 210 000 euros en deux ans, avec une lourde charge sur les dépenses du budget environnement qui nous pousse à revaloriser une fois de plus le tarif ». De son côté, Danièle Gavais, vice-présidente et responsable des compétences, a pris soin de se désolidariser de cette promesse.
11% de hausse en moyenne
Car pour les ménages des 16 communes de Clisson Sèvre et de l’agglomération du Maine, la quotité incitative augmentera effectivement en 2023. Ceux qui viennent d’honorer une partie de celle de l’an dernier (la facture semestrielle déplacée à l’automne suite à un problème logiciel) , se plaignant sur les réseaux sociaux, apprendront qu’ils devront payer en moyenne 11% de plus que l’an dernier.
Pas de retour à la Teom
Peu de réactions des élus. Sinon Vincent Magré, maire de La Haye-Fouassière, qui a réitéré sa demande d’observer d’un peu plus près un retour à la Teom (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) avec une variable incitative, pour mettre fin à « cette spirale inflationniste ». « C’est ce que propose l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et c’est ce que Pornic agglo a lancé, qui n’est pas, à première vue, des méchants Zadis de gauche avec des caprices, puisqu’ils veulent me prêter cette image. » Une proposition vue par Jean-Guy Cornu et plusieurs maires qu’il avait récemment rencontrés. « Ils ont tous souligné que cette mesure n’est pas plus juste », dit-il. « Effectivement, ça pénalise les célibataires qui vivent dans de grandes maisons (les personnes âgées par exemple) » et « surtout, ça déresponsabilise la population en matière de classement car le montant de la taxe n’a plus rien à voir avec le volume de déchets, mais elle est calculée sur la valeur locative du logement », argumente Jean-Guy Cornu.
203 à 258 euros par an en moyenne, le double d’il y a 5 ans
Ainsi, un foyer de 1 à 3 personnes qui sort les poubelles tous les deux mois devra débourser 203 euros par an (la collecte passe de 3,6 à 4 euros) ; tandis qu’un foyer de 4 à 6 personnes qui obtient le bac 8 fois par an devra débourser 258 euros (la collecte passe de 5,40 à 6 euros). Une facture qui a plus que doublé par rapport au début de la fusion en 2017 (moins de 100 euros pour les petits ménages, et 120 euros pour les plus grands).
Nous espérons également faire des économies en installant des bacs jaunes qui devraient éviter les 90 000 euros de dépenses pour l’achat de sacs jaunes et une partie des 120 000 euros d’erreurs de classement (attention : l’achat de bacs est fixé à 642 420 euros)
Ils seront distribués en début d’année et collectés à partir du printemps 2023. « J’ai lu que c’était censé être en mai alors que c’était censé être début 2023, a lancé Aymar Rivallain, maire de Maisdon-. sur-Sèvre, qui pénalisait le mode de distribution choisi (éd. par les ouvriers en insertion de la Semes alors qu’il avait proposé les agents des services techniques des communes pour un moindre coût). Cette histoire est un peu un serpent de mer. »
Didier Meyer, maire de Gorges, a été l’un des rares autres élus à déplorer cette augmentation de cotisation. « Bien que je constate une certaine impuissance à faire le contraire, je ne pense pas que ce soient de bons signaux envoyés à nos habitants. D’autant qu’on ne génère toujours pas d’autofinancement pour investir », a-t-il livré ce qui déplore encore la fermeture de la déchetterie de sa commune en 2019. Ces élus qui restent « à portée de voix » des habitants devraient recevoir un combien plus net. observations.
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