Il devait rester trois mois. Laura Coccia, une jeune italienne d’Udine, dans le Frioul, a enfin approfondi ses connaissances linguistiques tout au long de l’année scolaire. « J’ai vraiment senti la différence entre les systèmes français et italien. Et à ce moment de ma vie, je me suis dit que ça me convenait mieux. En plus, j’aime les défis ! dit la petite fille, dans un français parfait, accueillie dans la famille Landudec.
« J’ai trouvé des profs qui aiment ce qu’ils font »
« Vivre ici m’a aidé à terminer le lycée plus tôt et à me concentrer sur les mathématiques et la physique. Nous passons cinq ans au lycée en Italie et trois ans au collège », a poursuivi le talentueux élève. Plus important encore, dit-elle, « j’ai trouvé des enseignants qui aiment ce qu’ils font et qui sont plus accessibles à leurs élèves ».
Ses excellents résultats et le soutien de son professeur de mathématiques l’ont convaincu de tenter l’examen final tout en poursuivant les tests de français. Il devra donc réussir un examen de philosophie le 15 juin, et de français écrit le 16 juin, puis de français oral le 21 juin et son oral le 23 juin. Mais cela ne semble pas effrayer le futur étudiant dont le premier choix s’est porté sur l’école polytechnique de Lausanne. « Malheureusement, mon parcours est unique et je ne saurai pas si j’ai été prise avant août », a-t-elle déclaré. Il a aussi postulé, en cursus Sup, pour la préparation et la licence en France ?
La grande sœur de la famille
« J’ai hâte de voir les résultats du bac, si l’Italien est devant tous les Français », sourit Mickaël Gentric, le père de famille de Landudec où Laura se sent comme un poisson dans l’eau. Et quand il s’agissait de le garder encore quelques mois, il n’y avait pas grand mal même si les parents prenaient soin d’en discuter avec les enfants. « D’habitude on choisit de rester pour une courte durée de deux à trois mois car le plus jeune est celui qui sort de sa chambre mais là, il nous a accueillis », taquine Céline, maman de trois enfants : Timéo, 15 ans, Eleanor, 13 ans et Noélie . , 12 ans. « C’est notre troisième expérience. Nous avons adopté une canadienne et une australienne. Les enfants adorent ça, ça fait d’eux une grande soeur », raconte Céline.Ouverte à la langue et à la culture de la famille, aimant l’échange famille, et vous vous considérez comme très riche.
« C’est comme ça qu’on grandit, qu’on se découvre »
« Il a passé son niveau C1 en français pour la forme parce qu’il est arrivé au niveau C2 », explique, impressionnant, Sylvain Pichon, directeur du centre de langue anglaise Speak and go!. ? « Avec le covid, il y a eu une réduction de l’accueil des Européens uniquement, mais dès la rentrée en septembre, les Anglais, les Américains, les Australiens, les Océans et les Asiatiques vont revenir », poursuit le chercheur. nouvelles familles. Et si Laura avait un conseil pour les jeunes, c’est d’y aller. Il dit : « C’est comme ça qu’on grandit, c’est comme ça qu’on se retrouve. » D’ailleurs, il se voit déjà poursuivre ses études à Singapour et envisage, cet été, de rester en Angleterre pour passer le niveau C1 d’anglais.
Pratique
Parlez et GO ! – Centre de langue anglaise, 41, rue de La Fontaine à Quimper. Comme ça. 02 98 90 23 65 ou 0658 22 72 94 ou e-mail. contact@speakandgo.fr. Plus d’informations sur le site : www.speakandgo.fr