La Principauté de Monaco réduit la croisière en escale en privilégiant les paquebots de petite taille.

Monaco définit une nouvelle politique portuaire dans le secteur de la croisière. Comme dans d’autres ports méditerranéens, les grands navires ne sont plus les bienvenus. Au lieu d’accueillir de grandes unités de 300 m transportant plus de 4 000 passagers, le grand quai flottant de Monaco au port Hercule donnera le feu vert à Monaco pour des unités de moins de 250 m, avec un maximum de 1 250 passagers. Les unités seront également notées en fonction de leur niveau d’émissions polluantes. Et ceux qui franchissent un certain seuil seront exclus. La principauté privilégie donc des unités de luxe plus petites, propres et si possible en tête de file, plutôt qu’en escale. Enfin, les navires de croisière seront interdits d’accostage dans le port de mi-novembre à fin mars. Pendant cette période, la Principauté réservera son grand quai aux méga-yachts (plus de 150 m). Si l’électrification de la jetée est encore à l’étude, l’utilisation d’une nouvelle propulsion (GNL ou hydrogène) sur la croisière pourrait rendre cet investissement, a priori très élevé, moins nécessaire.

Émissions de gaz réduites d’un tiers par rapport à 2023

En conséquence, le nombre d’escales en Principauté devrait baisser. Cette année, on en attend moins de 137. En 2019, Monaco a accueilli 165 escales et près de 200 000 croisiéristes. Cette activité rapporte jusqu’à présent 20 millions d’euros de taxes annuelles au budget de l’Etat. Enfin, la nouvelle politique combinée à l’imposition du fioul dans les eaux territoriales monégasques devrait conduire à une réduction de 30% des émissions de gaz à partir de 2023.

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