La facture vous permet de résilier votre assurance-crédit à tout moment. – sésame

Exigée par les banques pour pouvoir contracter un crédit immobilier, l’assurance de prêt ne peut actuellement être résiliée qu’à chaque anniversaire du contrat. Le projet de loi présenté par les députés de l’ensemble Agir (majorité) Patricia Lemoine et Olivier Becht, alors que les députés et sénateurs se sont mis d’accord jeudi 3 février au sein de la commission paritaire, permet d’arrêter à tout moment son assurance-crédit, a indiqué le Sénat dans un communiqué. moment. déclaration. Cette organisation avait repris le 26 janvier un article avec des mots différents puisqu’il avait été voté le 25 novembre 2021 par l’Assemblée nationale.

Selon le Sénat, « l’erreur du CMP impose le droit de résilier à tout moment les contrats d’assurance du débiteur ». L’assureur sera tenu de vous notifier chaque année votre droit de rétractation.

La possibilité accrue de concurrence entre assureurs permet davantage de gains de « pouvoir d’achat », estime Meilleurtaux.com, acceptant la mesure. « Selon les profils, les économies s’élèvent entre 5 000 et 15 000 € », indique Maël Bernier, directeur de la communication et porte-parole du réseau de courtage, dans un communiqué.

La résiliation d’un contrat d’assurance-crédit « doit se faire par lettre recommandée avec accusé de réception », selon le site internet du réseau de courtage. Veillez à « faire correspondre la date d’entrée en vigueur de la nouvelle assurance avec la date d’expiration de la précédente », pour éviter les ruptures.

Des avancées depuis 2010 en assurance-crédit

Des avancées depuis 2010 en matière d’assurance emprunteur

Diverses avancées avaient permis de renforcer les droits des personnes couvertes par l’assurance emprunteur, affectant la fermeture des banques prêteuses, qui assurent les emprunteurs.

La loi du 1er juillet 2010 pour améliorer le crédit à la consommation, dite Lagarde, avait supprimé l’obligation pour les emprunteurs de souscrire une assurance emprunteur fournie par la banque prêteuse, « si ce contrat prévoit un niveau de garantie égal au contrat d’assurance groupe ». proposé.

La nouvelle avancée a été provoquée par la loi du 17 mars 1014 relative à la consommation, dite Hamon, ouvrant la possibilité de résilier l’assurance de l’emprunteur « dans les 12 mois à compter de la signature du prêt ».

Enfin, la loi du 21 février 2017 a permis de changer d’assurance emprunteur à chaque anniversaire du contrat.

La fin de l’obligation de remplir un questionnaire médical pour un ménage de moins de 200 000

Fin de l’obligation de remplir un questionnaire médical pour les crédits immobiliers inférieurs à 200 000 €

Outre l’extension du droit de résiliation de l’assurance emprunteur, les documents que les députés et sénateurs ont trouvés harmonisés comportent des mesures qui font du bien aux emprunteurs qui ont souffert ou souffrent de problèmes de santé.

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L’obligation de remplir « un questionnaire médical, qui empêche souvent les anciens patients d’entamer un nouveau projet de vie, est levée pour les prêts inférieurs à 200 000 € », précise le Sénat. Le document reçu au Palais du Luxembourg a supprimé l’obligation de prêt hypothécaire de plus de 350 000 €. Députés et sénateurs de la commission paritaire mixte sont parvenus à un accord sur une baisse des revenus.

Réduction du droit à l’oubli du temps

Réduction du délai du droit à l’oubli

L’article prévoit également une réduction de la durée du droit à l’oubli de dix à cinq ans pour les personnes ayant souffert d’un cancer ou d’une hépatite C. Ce droit permet d’obtenir un prêt ou une assurance sans en informer la banque ou la compagnie d’assurance. d’une maladie passée.

Lors de la campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron avait promis de réduire le délai du droit à l’oubli. « Lors de la souscription d’un contrat d’assurance ou d’un prêt, les malades du cancer et de l’hépatite C n’ont plus à le mentionner, dès cinq ans après avoir été pardonnés (contre dix aujourd’hui). Nous ajouterons également de nouvelles maladies », lit-on dans son plan.

Mais le ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises (PME), Jean-Baptiste Lemoyne, n’a pas soutenu cette réduction et la suppression des questions médicales au Sénat. « La banque connaît les transactions de ses clients : plus que de vous dire qu’elle sait tout sur leur mode de vie ou les problèmes auxquels ils sont confrontés », a déclaré Jean-Baptiste Lemoyne, cité par Le Canard enchaîné. L’argument, défavorable aux banques, n’a donc pas abouti.

Enfin, « alors que le Sénat avait recommandé que les maladies chroniques ne soient plus un obstacle pour les propriétaires, un accord a été passé qui oblige le gouvernement à agir en la matière d’ici le 31 juillet 2022 si les discussions au sein de l’assemblée de l’AERAS s’avéraient insuffisantes ». « , explique le Palais du Luxembourg.

Selon le site Aeras-infos.fr, la Convention d’assurance et de crédit avec risque aggravé de santé, conclue avec les pouvoirs publics, les experts bancaires et les établissements financiers, et l’assurance, la coordination et l’interaction des patients et des clients, vise à faciliter l’accès. d’assurances et de prêts pour les personnes qui ont ou ont eu un problème de santé grave.