Remplacera-t-il le BA.5 et les autres sous-variantes d’Omicron ? Le BQ.1.1 prend de plus en plus d’ampleur, et sa capacité d’évasion immunitaire est préoccupante : il est susceptible de provoquer un très grand nombre de contaminations, y compris chez des patients ayant été vaccinés par le passé ou déjà infectés. Ses symptômes spécifiques sont encore largement méconnus.
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Un échappement immunitaire élevé
13 octobre 2022 17h00
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En France, où se propagent différentes sous-variantes d’Omicron, l’épidémie reste pour l’instant dominée par le BA.5. Photo d’illustration
Et voici la dernière : BQ.1.1. En France, où se propagent différentes sous-variantes d’Omicron, l’épidémie reste pour l’instant dominée par le BA.5. Depuis début octobre, deux vaccins bivalents « adaptés » sont également disponibles pour les rappels.
L’épidémie de Covid-19 entraîne de plus en plus la coexistence de multiples versions du virus, toutes de la variante Omicron pour l’instant, comme le montrent les résultats successifs des sondages flash ces derniers mois :
Très contagieux, circulant activement et confronté à une immunité acquise par le biais de vaccins ou d’infections antérieures, Omicron a engendré des dizaines de subversions différentes à travers de nombreuses mutations :
Nausées, douleurs abdominales… Des symptômes vraiment nouveaux ?
L’une des plus récentes, BQ.1.1, inquiète pour au moins une raison : ses mutations sont susceptibles de provoquer une très forte fuite immunitaire. A ce titre, il peut déplacer les autres plus ou moins rapidement. Mais surtout entrainent pas mal d’infections, comme les premiers avatars Omicron fin 2021 et 2022.
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Une situation qui peut être inquiétante juste avant le début de l’hiver : si les hospitalisations au Covid-19 se sont raréfiées, une très forte propagation entraînera inévitablement une affluence importante.
BQ.1.1 pèserait désormais entre 1% et 6% des cas en France, selon les rares données de séquençage. Le faible taux de détection et le faible niveau de séquençage actuels empêchent d’y voir plus clair : « Aujourd’hui, on nous demande de séquencer 5 % des échantillons d’une seule journée », explique un biologiste du centre de la France.
Qu’en est-il des symptômes ? Certaines informations fragmentaires et non étayées en provenance de Thaïlande et du Royaume-Uni mentionnent les douleurs à l’estomac, la diarrhée et les vomissements comme des symptômes courants dans BQ.1.1.
A tel point que de sérieux spécialistes les ont parfois propagées à leur tour… avant de reculer. C’est le cas du pédiatre Rémi Salomon, qui est très avancé concernant la pandémie de Covid-19 :
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