Depuis le début de la pandémie, le temps d’incubation diminue à chaque nouvelle variante. Ceci est dû au fait.

Le Covid continue son chemin. Deux ans et demi après le début de la crise sanitaire, la partie n’est toujours pas finie. Toutes les autorités sanitaires du monde entier s’accordent à dire qu’un pic arrive à l’automne. La faute au retour des rassemblements hivernaux et couverts mais aussi de la rentrée scolaire, un contexte favorable à la propagation de l’épidémie.

Cependant, la maladie continue d’évoluer. En fait, les nouvelles variantes changent la donne. Moins graves, plus transmissibles, modifient la lecture de la pandémie.

Ce lundi 22 août, une étude chinoise a confirmé que la période d’incubation avait diminué avec l’apparition de nouvelles variantes. De 5 jours en moyenne avec la souche Alpha, il est passé à 3,42 jours avec Omicron.

« Les résultats de cette étude suggèrent que le SRAS-CoV-2 a évolué et muté de manière continue tout au long de la pandémie de COVID-19, produisant des variantes avec une transmission et une virulence accrues », écrivent les auteurs de l’étude.

Immunité

L’épidémiologiste américain Michael Mina a une autre théorie.

« Les symptômes commencent pour deux raisons totalement différentes.

1- Le virus cause directement des dommages à l’organisme (difficulté à respirer, perte d’odorat, etc.)

2- Le système immunitaire reconnaît le virus et défend l’organisme (fièvre, congestion…) », déclare-t-il sur Twitter

1) Virus qui endommage le corps (difficulté à respirer, perte d’odorat, etc.)

2) Système immunitaire qui reconnaît les virus & amp; Défense de l’organisme (fièvre, congestion,…)

Le fait que l’infection soit percée (c’est-à-dire : w immunité préexistante) définit pourquoi/quand les symptômes commencent

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« Cependant, la plupart des contaminations à l’Omicron sont des avancées (des percées) » de l’immunité chez des personnes qui ont déjà été infectées par un autre variant ou qui ont été vaccinées. Dans le cas d’Omicron, c’est le processus de reconnaissance immunitaire qui conduit en fait à une réaction plus rapide.

Les variantes précédentes ont causé des dommages à l’organisme. Par conséquent, des symptômes ultérieurs.

« Après tout, ce n’est pas très surprenant. Nous commençons à être infectés par des coronavirus saisonniers comme des bébés », conclut le scientifique dans un fil Twitter très intéressant.

Il n’est pas surprenant que la période d’incubation

OMICRON 3,4 jours (IC à 95 %, 2,88-3,96 jours)

CORONAVIRUS SAISONNIER 3,2 jours (IC à 95 % 2,8–3,7)

Les deux sont des percées… Commençons à être infectés par les couronnes de bébé saisonnières ! https://t.co/QgMIpEhtbA7/ pic.twitter.com/RMazMTugt1