Une étude norvégienne a compilé les symptômes les plus courants après une infection par la variante Omicron.
Une simple fête de Noël a permis d’étudier les symptômes observés après infection à Omicron chez des individus vaccinés.
Il faut remonter à novembre dernier. L’Institut norvégien de santé publique est informé d’un cas d’Omicron par un laboratoire d’Oslo. A cette époque, cette variante n’était pas répandue en Europe.
En effet, l’un des participants à une fête de Noël organisée par un comité d’entreprise le 26 novembre était revenu d’Afrique du Sud le 24 novembre et avait contaminé de nombreuses personnes en se contaminant.
Un cluster « idéal » pour étudier les principaux symptômes, la contagiosité et la durée d’incubation
A partir de ce cluster, des recherches pourraient être menées pour étudier les symptômes observés chez les individus vaccinés avec deux doses et infectés par le variant Omicron. Ils ont été publiés dans Eurosurveillance fin décembre.
Lors de cette fête, qui s’est déroulée dans une salle de restaurant de 145 m2, les restrictions n’étaient pas très strictes à l’époque, seule la vaccination était exigée pour participer à cet événement, d’où la contamination.
Les fêtards se sont mélangés sur place pour le dîner, puis au bar et sur la piste de danse.
Une cohorte parfaite pour ce type de recherche avec 117 personnes identifiées pour chaque patient et contactées pour remplir un questionnaire afin de recueillir des informations démographiques et cliniques telles que : B. la date d’apparition et la durée d’une liste prédéfinie de symptômes.
Sur les 117 personnes, 107 avaient reçu deux doses du vaccin et 99 avaient reçu le vaccin à ARNm. Et tout le monde avait fait un test antigénique rapide avant l’événement.
Les symptômes recueillis
Sur les 81 cas dans lesquels des symptômes ont été signalés, les plus fréquemment signalés étaient la toux (83 %), suivi de l’écoulement nasal (78 %), de la fatigue (74 %), des maux de gorge (72 %), des maux de tête (68 %) et de la fièvre. (54%).
Symptômes communs similaires à ceux de la variante Delta. Pourtant, peu de participants ont signalé une perte d’odeur.
Transmission et durée d’incubation
Les chercheurs ont affirmé que cette « étude préliminaire de la première épidémie en Norvège avec Omicron soutient l’idée que cette variante est hautement transmissible même parmi les individus entièrement vaccinés ».
L’étude a également révélé que les personnes signalaient une maladie après trois jours en moyenne, contre 4 à 5 jours pour la variante Delta.