Au 1er janvier 2019, le parc locatif français de résidences « prime » représentait 11,9 millions de logements, dont plus de 57 % sont détenus par des propriétaires privés.

L’assurance responsabilité civile (GLI) est une couverture facultative qui protège le propriétaire d’un bien locatif contre les dettes impayées et les dommages matériels. Elle peut également prendre en charge les frais d’éventuelles poursuites judiciaires à l’encontre d’un mauvais payeur ou proposer une indemnisation en cas de départ anticipé.

Afin de mesurer les impacts du Covid-19 sur le GLI, le Centre d’expertise IARD a mis en ligne mercredi 12 janvier une enquête. Et le constat est sans appel : la crise sanitaire de 2020 n’a pas significativement augmenté la sinistralité GLI. En fait, l’expérience des réclamations de janvier à mars 2020 était similaire à celle observée au cours de la même période en 2019. De plus, entre mai et septembre 2020, les dépôts d’arriérés de loyer ont chuté de 33 %.

Un possible rebond en 2022 ?

Autre fait important mis en lumière par l’étude : la part des dossiers traités hors cour a nettement augmenté depuis avril 2020. Une légère augmentation de leur nombre a été observée même en décembre 2020. À cela ? La santé financière des ménages, largement préservée grâce à la mise en place de mesures économiques d’urgence, comme le chômage partiel ou un fonds de solidarité pour les indépendants et les commerçants. Certains locataires ont également utilisé leurs économies disponibles pour financer le loyer.

Cependant, alors que 2020 a été assez stable en termes de sinistres GLI, certains assureurs ou courtiers craignent un nouveau rebond en 2022. « Les compagnies d’assurance et les distributeurs de produits GLI préfèrent être prudents, car ces contrats sont étroitement liés aux conditions économiques », souligne-t-il. centre expert IARD.

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