En Chine, la nouvelle version d’Omicron pollue encore plus la population. France, faut-il se méfier du BF.7 ? L’espèce a été repérée en mai en Belgique avant de se répandre lentement dans le monde.

Sur Twitter, l’épidémiologiste Antoine Flahault a révélé des informations sur cette sous-variante, expliquant que BF.7 aura un R0 (taux de reproductibilité) de 10 à 18,6, contre seulement 5,08 pour Omicron. En d’autres termes, cela signifie qu’un patient transmet la différence entre 10 et 18,6 personnes. Selon Antoine Flahault, cette « sous-variante » « peut provoquer une maladie plus grave chez les personnes à faible immunité ».

Concernant les symptômes, ils sont en effet similaires aux types précédents comme le confirme un épidémiologiste : « les patients peuvent avoir de la fièvre, de la toux, des maux de gorge, un écoulement nasal et de la fatigue. (…) Quelques personnes peuvent aussi avoir des symptômes gastriques comme des vomissements et de la diarrhée. . »

Une immunité limitée

Comme cité par l’agence de presse mondiale (AP) au siège américain, le Dr Shan-Lu Liu, qui étudie les virus à l’Ohio State University, a expliqué que de nombreuses espèces d’Omicron existantes ont été trouvées en Chine, y compris BF .7, un expert à éviter. Immunité et est considéré comme la cause du processus actuel. En raison de la politique stricte du zéro Covid, les citoyens chinois n’ont jamais été exposés à des virus. « La Chine a une très grande population et son immunité est limitée. Et cela semble être l’endroit où l’on peut voir l’explosion d’un nouveau type », a ajouté le Dr. Stuart Campbell Ray, spécialiste des maladies infectieuses à l’Université. John Hopkins.

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Vu par Midi Libre, le segment BF.7 diminue progressivement en France. Si le 17 octobre, il représentait 10,78 % de la séquence, il n’était que de 0,99 % le 12 décembre.