Cour : son pote, "c'est Heineken", son pote, "whisky"

Poursuivi pour des violences conjugales, en présence des enfants du couple, un quadragénaire du pays de Quimperlé a été condamné, lundi 27 juin 2022, à un an de prison par le tribunal de Quimper.

Poursuivi pour des violences conjugales, en présence des enfants du couple, un quadragénaire du pays de Quimperlé a été condamné, lundi 27 juin 2022, à un an de prison par le tribunal de Quimper.

A l’audience de Quimper le lundi 27 juin 2022, le prévenu, 43 ans, est absent. Il n’y a pas non plus d’aide d’un avocat. Le président Christophe Le Petitcorps s’adresse alors à la victime. « Sais-tu où il est? » « Il demande. » Pas du tout. Je n’ai plus de nouvelles depuis le mois de mai », explique celui qui a partagé la vie du prévenu à Quimperlé pendant près de quinze ans. Vie conjugale pleine de violences psychologiques sur fond d’alcool.

Des violences physiques

Des violences physiques

En conclusion, à chaque fois que vous buviez, la dame qui essayait en vain de cacher les bouteilles d’alcool recevait tout un flot d’insultes et de calomnies. Et cela devant leurs deux enfants, âgés de 3 et 10 ans. Son ami, « c’est Heineken », son meilleur ami, « whiskey », résume les deux garçons les plus âgés du couple, désormais placés dans la maison après avoir brutalisé leur mère.

La victime mentionne également des actes de violence physique, incl. une claque au ventre alors qu’elle était enceinte, mais aussi une claque dans le dos parce qu’elle voulait juste dormir. Sans parler des portes claquées, des coups sur les murs et des jets d’objets. Puis, le 10 septembre 2021, la paille a fait déborder le vase. Ce jour-là, elle a été poussée par les accusés alors qu’elle tenait leur petit garçon dans ses bras. Raison ? Elle voulait le quitter.

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Alcool et jalousie

Alcool et jalousie

Les années 1940 sont également poursuivies pour avoir harcelé une victime avec des tonnes de messages et d’appels téléphoniques tout en vivant ensemble. Son but ? Sachez où elle est, sachez ce qu’elle fait. Harcèlement qui a continué après leur rupture. Des faits reconnus par l’accusé, justifiant son comportement « tromperie », par la consommation d’alcool, la jalousie, mais aussi parce que, selon lui, la victime ne faisait rien chez elle.

Le procureur Matthieu Filié requiert une peine de trois mois de prison avec sursis. Le tribunal de Quimper a condamné 40 à un an de prison dont six mois avec sursis. Quant au volet corporatif, il s’effectuera sous forme d’assignation à résidence sous tutelle électronique. Il lui est également interdit de contacter la victime pendant trois ans. Victime qui doit être indemnisée à hauteur de 2 000 EUR pour préjudice moral. En outre, le tribunal statue sur le retrait total de la responsabilité parentale.

Originaire de Fougères, j’ai erré pendant plusieurs années entre Vannes, Rennes, Paris et Metz pour trouver ma voie. Journalisme. Après quelques stages, comme dans L’Express ou Les Echos, je suis retourné en Bretagne, et notamment sur la terre de mes grands-parents maternels, les Carhaisiens. En 2017, j’ai rejoint le site Telegram à Morlaix. Mais ce n’est qu’en 2019 que j’atterris sur le terrain à Quimper. Puis, après un court passage sur le plateau éditorial, à partir de l’été 2021 j’ai dirigé la rubrique justice de la rédaction de Quimper.