Mercredi 16 novembre, la commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté un amendement porté par Anne-Laure BLIN, qui a conduit au rejet du projet de loi visant à interdire la tauromachie sur le territoire national.
Anne-Laure BLIN était très engagée sur les thèmes de la défense rurale et des questions animales, défendant le maintien de la tauromachie et cette tradition populaire reconnue par l’Unesco par la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. En effet, la tauromachie fait partie intégrante du patrimoine culturel immatériel français.
« Dans les régions du sud de la France, la tauromachie n’est pas seulement un art, mais surtout une identité régionale. En plus de représenter la culture d’un territoire, la tauromachie participe activement à la préservation de la biodiversité. Elle soutient aussi toute une économie locale en générant plus de 100 millions d’euros de retombées économiques et induit plusieurs milliers d’emplois dans l’élevage, l’agriculture mais aussi le tourisme. » précise le représentant du Maine-et-Loire
« Bien que je ne sois pas issu d’un département où se pratique la tauromachie, il m’a semblé important de m’engager sur ce texte. Car je réalise de plus en plus les véritables tentatives d’une gauche « des villes », bien intentionnée, de nous imposer sa vision idéologique sectaire, qui en réalité conduirait à un monde épuré où l’on ne peut plus rien dire, plus réfléchissez, plus rien à faire. La France est riche de ses différents territoires et de ses traditions, n’en déplaise à mon collègue parisien Aymeric Caron.
Je suis fier de nos éleveurs, de nos agriculteurs, de nos chasseurs, de nos pêcheurs et je refuse que les caricatures nuisent à notre art de vivre à la campagne.
Ce projet de loi, orchestré par l’extrême gauche, n’est en réalité qu’un tremplin vers sa volonté profonde d’en finir complètement avec l’élevage, la chasse, la pêche, ou encore nos zoos ou nos expositions animalières.
Déjà l’an dernier, seul député qui rejette les diktats de l’idéologie antispéciste, je continue fidèlement à mes convictions pour promouvoir nos filières, soutenir ceux qui aiment les animaux et accompagner ceux qui nous nourrissent malgré les difficultés. Etre avec ceux qui se fédèrent, ceux qui œuvrent à transmettre notre patrimoine et qui font vivre notre paysage, voilà ce qui fonde ma résolution dans une France qui perd de plus en plus ses repères et qui s’enfonce peu à peu dans un individualisme meurtrier. explique Anne-Laure BLIN.
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