Citoyens, partenaires sociaux, professionnels, élus : nous avons tous une voix et des idées pour contribuer à faire avancer notre pays.

Le Conseil National de Refondation vous propose plusieurs formats d’échanges ensemble et de manière constructive pour donner des solutions aux défis qui se présentent, tant au niveau national qu’au plus près de chez vous.

Déclaration du Président Emmanuel Macron à l’occasion du lancement de la grande consultation numérique du Conseil national de la refondation.

Chers compatriotes, si je vous parle aujourd’hui, c’est pour vous parler de cette nouvelle méthode que nous voulons mettre en place pour construire ensemble, pour notre pays, à la fois plus de consensus, un cadre de réflexions pour l’action commune et aussi concret. solution pour chacun de nous.

Au cours des 5 dernières années, nous avons changé beaucoup de choses dans la vie du pays. Evidemment des textes de loi, des décrets, de l’action publique, de l’action collective. A nouveau, je remercie nos parlementaires, les services de l’Etat, nos élus qui n’ont cessé de contribuer à cette transformation, en plus de la gestion de la crise.

Nous avons aussi collectivement innové d’un point de vue démocratique avec le grand débat qui, alors même que nous étions dans une crise sociale sans précédent, nous a permis de nous réunir, grâce à nos maires sur tout le territoire, et d’identifier des propositions très concrètes qu’ils ont faites. cela nous a permis de changer les choses. C’est grâce au grand débat que nous avons changé la taxe, créé plus de 2 000 Maisons France Services pour recréer des services publics sur le territoire, que nous allons recréer des sous-préfectures, je l’annoncerai dans les prochains jours, que nous avons rétabli la force de l’action publique partout sur le terrain, que nous avons décidé de rouvrir les petits chemins de fer, que nous avons également décidé, et beaucoup de choses très concrètes, par exemple pour les familles monoparentales, c’est-à-dire souvent celles-ci. des femmes célibataires qui élèvent leurs enfants et qui essaient encore de trouver un emploi ou de bien vivre de leur travail, donc aussi des mesures fiscales et d’accompagnement très concrètes.

Nous avons construit alors, c’était une des conclusions du grand débat, cette Convention Citoyenne sur le climat qui nous a permis, non seulement ce travail démocratique inédit, de faire avancer le débat public sur la lutte contre le réchauffement climatique et pour la biodiversité, mais. aussi pour arriver à une législation sans précédent qui, grâce aussi au travail de nos parlementaires et de nos administrations, est en train de permettre d’améliorer les choses de façon très concrète. Accélérer la rénovation thermique des bâtiments, améliorer nos moyens de transport pour sortir progressivement du carbone, mieux respecter la biodiversité en se protégeant contre l’artificialisation des terrains ou en luttant contre l’usage unique du plastique, qui nous permettront de répondre à nos objectifs et délais . pour réduire nos émissions de CO2 et protéger la biodiversité.

Mais nous sommes tous conscients que les choses ne vont pas assez loin, qu’il y a quelque chose dans notre démocratie qui n’est pas vraiment complète. Je vais le dire en termes simples. Tout d’abord, le débat public, et nous l’avons vu lors de la dernière élection, continue de se faire autour de différences très profondes qui ne sont pas seulement des différences d’idées mais parfois nous n’avons même pas la même vision de la nature, des problèmes et des faits .

La deuxième chose, c’est que, je ressens à travers les lettres, les déplacements, ce que vous me dites, il y a une volonté de participer, mais pas seulement en temps électoral, pas seulement en temps de délibération, mais de participer à la décision. , d’être acteurs de ce qu’est l’action publique, et de dire que le citoyen n’est pas celui à qui les décisions seront imposées, que nous proposons aussi des solutions sans être pleinement associés à la réponse.

Cette méthode différente est celle qu’on a voulu apporter à la campagne avec ce fameux « avec vous ». C’est ce que j’ai voulu établir dès les premiers jours de ce mandat et qui est au cœur du Conseil de la reconstruction nationale. Ce Conseil national de refondation, au niveau national, c’est ce que j’ai lancé il y a quelques semaines à Marcoussis avec le Premier ministre et plusieurs ministres, réunissant le Gouvernement, les syndicats, le patronat, les forces politiques, bien sûr, tous les représentants des nos territoires et donc les associations élues, mais aussi les forces vives de la société et donc tous ceux qui représentent le monde associatif, nos ONG et les diverses causes qu’elles portent, en plus évidemment des présidents des chambres qui sont prévus par le Constitution et le Plan qui vise aussi à mobiliser les compétences de la nation.

Cette première rencontre, qui sera suivie d’autres, a pour but de poser la question : quels sont les faits ? Quelle est la situation du pays économiquement, socialement, en termes de climat, de biodiversité, d’inégalités ? Et d’arriver à un consensus, d’essayer de définir ce sur quoi tout le monde est d’accord et pas d’accord, mais d’essayer d’éviter les désaccords sur des faits qui sont indiscutables. Ensuite, nous sommes en train de définir les projets nationaux, les principaux éléments sur lesquels nous sommes convaincus qu’il faut, ici même, avec tous les acteurs que j’ai cités, pouvoir construire des stratégies nationales sur les sujets majeurs que sont les inégalités , qui sont au fond, je dois le dire, les sujets majeurs de la transition.

La transition productive est celle du modèle social. La transition climatique, c’est-à-dire la réponse au réchauffement climatique et à la biodiversité. La transition démographique, c’est-à-dire le vieillissement de la population et les réponses qui comptent. La transition numérique, avec des changements dans les comportements, dans l’organisation de notre production, et les inégalités qu’ils créent. La transition du travail, qui est un peu le fruit de tout cela.

Tous ces enjeux majeurs de la transition doivent s’inscrire dans la durée, pour construire des stratégies nationales, et réussir à créer des coopérations entre acteurs.

Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est de pouvoir changer ensemble : sur ces grands enjeux, nous devons aussi pouvoir participer aux travaux du Conseil National de Refondation. Avec vous, qui avez des idées de changement, qui imaginez des projets pour nos territoires, qui avez des idées très concrètes, pour que vous puissiez nous les faire partager en les partageant, sur www.conseil-refondation.fr.

Accédez à cette plateforme maintenant. Choisissez les sujets qui vous tiennent à cœur : écologie, école, santé, démographie, vieillissement, travail… et participez pour contribuer à ce travail de conception, pour apporter vos apports plus personnels, plus profonds, pour soulever à nouveau de nouvelles questions. .

Aidez-nous à construire dans le cadre de ce Conseil National de Refondation, thème par thème, les projets, les travaux, inspirez-vous des expériences locales, faites-le directement et en toute transparence pour nous dire où en sont vos réflexions, quelles sont vos contributions, quels sont les premiers changements, les premières innovations, et partagez avec nous pour avancer sur ces sujets majeurs.

Parallèlement à cette participation sur notre plateforme : www.conseil-refondation.fr , qui sera lancée aujourd’hui et pour laquelle je compte sur vous, je tenais également à vous dire qu’il y aura dans les prochains jours deux grands chantiers nationaux qu’ils être lancée n’importe où sur terre et de manière très concrète. Et ici, ce n’est pas de la consultation, ce n’est pas du débat, c’est de l’action. Sur l’école et la santé, nous allons lancer un travail de refondation. Notre école et notre santé où nous poserons, partout sur le territoire où les gens sont volontaires, sans obligation, pour pouvoir prendre la question, des questions clés qui se posent de manière très concrète. Au niveau de toute école qui veut ça, pouvoir mettre autour de la table, sur le modèle de ce qu’on a fait avec « Marseille en grand », les enseignants, les directeurs d’école, les parents d’élèves, les élèves quand ils sont plus grands, les associés en charge des activités périscolaires, les élus et tous ceux qui ont la vocation de participer à l’éducation de nos enfants pendant les périodes scolaires ou périscolaires. Tourner la table pour bien définir les objectifs, les difficultés auxquelles ils sont confrontés et les objectifs qu’ils se fixent, et pouvoir construire une feuille de route dans les semaines et les mois à venir. L’administration sera au service de ce travail de refondation. Les recteurs, les équipes de l’administration centrale seront là, comme je l’ai expliqué aux recteurs, pour vous accompagner, vous donner la boîte à outils, les outils, pour vous aider à inventer les bonnes réponses pédagogiques. Il y a des établissements où on ne peut pas bien enseigner les mathématiques : il faut se permettre d’avoir le bon laboratoire, les méthodes qui conviennent, peut-être échanger avec d’autres collègues. s. Il y a d’autres endroits, c’est le temps périscolaire qui pose problème, parce que les enfants sont trop livrés à eux-mêmes, parce qu’on ne peut pas organiser correctement l’accompagnement ou les tâches effectuées dans domicile Comment mieux coopérer entre l’Education Nationale, les bonnes associations ? Comment pouvons-nous donner des perspectives aux parents? Il y a d’autres endroits, d’autres niveaux où la clé sera. Pour chaque territoire, en plus quel est le cadre national, les objectifs, les enjeux. Donc il faut des réponses différenciées et il faut permettre à nos enseignants de pouvoir le faire, c’est pourquoi j’ai décidé d’un nouveau pacte avec les enseignants, qu’il faut accompagner, mais aussi d’un fonds d’innovation pédagogique qui se débloque très prochainement. de l’argent pour soutenir ces innovations pédagogiques. Commençons dès maintenant et sur les premières questions de propositions du terrain, école par école ; dès le début de l’année prochaine, il y aura des réponses concrètes et des choses qui changent. Dans tel lieu, une chambre sera ouverte, dans un autre peut-être un poste de soutien sera créé, du temps qui sera libéré pour tel professeur… c’est un changement à l’échelle humaine, à l’échelle de votre vie, vraiment . moment, le financement étant prévu.

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Déclaration du Président Emmanuel Macron à l’occasion du lancement de la grande consultation numérique du Conseil national de la refondation.

Pour la santé, c’est la même démarche que nous allons lancer en octobre. Nous connaissons tous le problème des urgences surpeuplées, un hôpital qui souffre et des déserts médicaux. Nous avons mis beaucoup de moyens, nous continuerons à le faire dans les prochains textes financiers. Mais au-delà de tout cela, la réponse est plus proche du terrain. Nos professionnels de santé, que ce soit les soignants, les paramédicaux, nos associés, nos élus, voire nos associations de patients : ils ont tous la même envie. Les réponses, même ici, doivent être différenciées sur le terrain. Il y a quelques-uns de nos territoires où, pour répondre au problème, il faut parfois avoir simplement deux semestres d’étudiants, peut-être, de la ville voisine ou de la capitale régionale pour venir combler un vide chez les autres, il y a envie de faire trouver des moyens pour peut-être convaincre les professionnels de la santé de reprendre les gardes. Dans d’autres, il faut trouver une autre organisation entre l’hôpital et les libéraux qui sont là. Il n’y a pas de réponse au niveau national. Il en existe en fait des milliers, autant d’espaces de vie.

Ce qu’il faut organiser, là où les acteurs veulent et sont prêts, ce sont ces projets, notre santé, ou quartier de vie par localisation, il faut permettre aux hospitaliers d’aller avec les libéraux, avec les associations de praticiens, avec le Samu , avec déjà les fameux collectifs de libéraux qui s’organisent – CPTS comme on dit techniquement – permettent aux acteurs de la télémédecine, associations d’usagers, évidemment pharmaciens, infirmiers, infirmières, kinésithérapeutes, psychologues, psychiatres, tous ceux qui font notre santé, de s’asseoir autour d’une table et faire le même bilan durant les premières semaines, au fond de la situation, un constat partagé, et voir où sont très précisément les points qui changeraient sa vie.

Là aussi, mettre nos agences régionales de santé, notre ministère de la santé au service de cette expression des besoins sur le territoire, et pouvoir apporter des réponses très différentes. Parfois, on le sait très bien, en changeant de toutes petites choses on change la vie. Il faut accompagner ce mouvement d’un immense mouvement de transformation dans nos hôpitaux, permettant de reprendre du pouvoir au niveau du service et redonner du pouvoir, si je puis dire, en tout cas plus de responsabilité au service. soignants.

Cette révolution, ces révolutions de l’école et de la santé, je ne les ferai avec vous que lorsque vous serez concernés. Là encore, je parle au-delà de la consultation de la plateforme, aux enseignants, aux parents d’élèves, aux associations, à nos médecins, à nos infirmiers, à nos pharmaciens, à nos usagers : participez partout sur le territoire en ces grands travaux de reconstruction. Ici, ce ne sont pas des débats, ce sont des refondations profondes.

Dès la mi-octobre, nous lançons « Notre école et notre santé » dans le cadre du Conseil National de Refondation. « Notre école et notre santé » est le « avec vous » mis en place. Nous devons tous le refaire. Alors je compte avec vous, avec beaucoup d’enthousiasme, de conviction, de force : participez à la plateforme, aidez-moi à transformer le pays.

Nous aidons à trouver les bonnes solutions de manière intelligente, tous ensemble, loin des postures, des conservatismes, loin des débats parfois caricaturaux, mais en considérant que nous avons tous notre lot d’idées à prendre, d’initiatives, de changements très locaux. Nous pouvons changer des vies si nous le choisissons. C’est le choix que j’ai fait, je serai à vos côtés pour le faire, contre tous les obstacles. Vive la République et vive la France !

3 octobre 2022

– Seule la livraison fait foi

Chers compatriotes, si je vous parle aujourd’hui, c’est pour vous parler de cette nouvelle méthode que nous voulons mettre en place pour construire ensemble, pour notre pays, à la fois plus de consensus, un cadre de réflexion pour l’action commune et aussi concret. solution pour chacun de nous.

Au cours des 5 dernières années, nous avons changé beaucoup de choses dans la vie du pays. Evidemment des textes de loi, des décrets, de l’action publique, de l’action collective. A nouveau, je remercie nos parlementaires, les services de l’Etat, nos élus qui n’ont cessé de contribuer à cette transformation, en plus de la gestion de la crise.

Nous avons aussi collectivement innové d’un point de vue démocratique avec le grand débat qui, alors même que nous étions dans une crise sociale sans précédent, nous a permis de vous rencontrer, grâce à nos maires sur tout le territoire, et d’identifier des propositions très concrètes qu’ils ont faites . cela nous a permis de changer les choses. C’est grâce au grand débat que nous avons changé la taxe, créé plus de 2000 Maisons France Services pour recréer des services publics sur le territoire, que nous allons recréer des sous-préfectures, je l’annoncerai dans les prochains jours, que nous avons rétabli la force de l’action publique partout sur le terrain, que nous avons décidé de rouvrir les petits chemins de fer, que nous avons également décidé, et beaucoup de choses très concrètes, par exemple pour les familles monoparentales, c’est-à-dire souvent ces femmes seules qui élever leurs enfants et qui essaient encore de trouver un emploi ou de bien vivre de leur travail, donc aussi des mesures fiscales et d’accompagnement très concrètes.

Nous avons construit alors, c’était une des conclusions du grand débat, cette Convention Citoyenne sur le climat qui nous a permis, non seulement ce travail démocratique inédit, de faire avancer le débat public sur la lutte contre le réchauffement climatique et pour la biodiversité, mais. aussi pour arriver à une législation sans précédent qui, grâce aussi au travail de nos parlementaires et de nos administrations, est en train de permettre d’améliorer les choses de façon très concrète. Accélérer la rénovation thermique des bâtiments, améliorer nos moyens de transport pour sortir progressivement du carbone, mieux respecter la biodiversité en se protégeant contre l’artificialisation des terrains ou en luttant contre l’usage unique du plastique, qui nous permettront de répondre à nos objectifs et délais . pour réduire nos émissions de CO2 et protéger la biodiversité.

Mais nous sommes tous conscients que les choses ne vont pas assez loin, qu’il y a quelque chose dans notre démocratie qui n’est pas vraiment complète. Je vais le dire en termes simples. Tout d’abord, le débat public, et nous l’avons vu lors de la dernière élection, continue de se faire autour de différences très profondes qui ne sont pas seulement des différences d’idées mais parfois nous n’avons même pas la même vision de la nature, des problèmes et des faits .