SÉJOUR LINGUISTIQUE (2/7). Mi-mai, à l’annonce de la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon, qu’en a dit la réacosphère ? Rien, rien sur le titre « premier ministre », et ça a failli faire mal à notre journaliste François Reynaert. Heureusement, Høyre a réussi à se qualifier pour d’autres matches.

Je le dis honnêtement. Si personne, dans le camp chargé de défendre les traditions, ne parvient à entretenir la flamme, il ne faut pas s’étonner que les choses soient en l’état. Mi-mai, les médias annoncent : « Elisabeth Borne a été nommée Premier ministre. Que disent « Le Figaro », « Valeurs Actuelles » et leurs amis de la Réacosphère ? Rien. Rien dans le match unique ne vaut, je veux dire, le titre de « Premier ministre ». Ou, s’ils le faisaient, leurs cris n’étaient pas assez forts pour m’atteindre. Seul M. Zemmour s’est consacré à s’insurger contre cette violation de notre histoire bimillénaire (pour M. Zemmour, tout a encore 2000 ans, surtout sa façon de penser), avec un argument profond : « Monsieur le Premier ministre, c’est moche à l’oreille De mon point de vue ce sont surtout les discours de ce monsieur qui me semblent polir nos conduits auditifs avec de la toile émeri, mais passons.

Sur ce sujet important, le reste de la droite a abandonné et

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