Du 17 au 21 octobre, le 20e congrès de la fédération FO (Fasap-FO) des arts, du spectacle, de l’audiovisuel et de la presse s’est déroulé à Beg Meil, dans le Finistère, avec une cinquantaine de participants. Françoise Chazaud a été réélue à l’unanimité pour son mandat de Secrétaire Générale. La pandémie de Covid, qui a mis un temps en veilleuse tout un pan des secteurs d’activité couverts par la fédération, a été au centre des discussions, tout comme les batailles salariales.

Après le confinement, et dans le moment actuel de grande incertitude due à la fois à la situation économique et à la guerre en Ukraine, il a voulu qu’on prenne l’air, qu’on marche, qu’on regarde l’horizon. , a expliqué Françoise Chazaud, secrétaire générale de la fédération FO des arts, du spectacle, de l’audiovisuel et de la presse (Fasap-FO) présentant le centre de vacances du comité inter-entreprises de l’ORTF qui a accueilli le congrès en bord de mer, à Beg Meil, dans le Finisterre , du 17 au 21 octobre.

La pandémie de Covid et les mesures de confinement et de couvre-feu mises en place de mars 2020 à mai 2021 ont été longuement évoquées par les intervenants à la tribune. Spectacle vivant, production audiovisuelle, artistes auteurs… autant de secteurs couverts par la fédération et soudainement paralysés par la crise sanitaire. La crise a porté un coup à la culture, considérée comme non essentielle par le gouvernement, elle a été violente, a rappelé Françoise Chazaud, réélue à l’unanimité par la secrétaire générale du congrès, pour un sixième mandat. C’est le secteur qui a le plus souffert, il a été bloqué, même la vente de livres a été interdite.

Cette situation a eu des conséquences dramatiques en termes d’emploi, touchant particulièrement les salariés les plus précaires. Franck Guilbert, du Syndicat national libre des artistes (SNLA-FO), a rappelé l’importance des annexes 8 et 10 de la convention d’assurance-chômage qui régissent les droits des intermittents, un acquis historique défendu par FO.

Près de 80 % d’entre eux travaillent dans les arts de la scène. Pour bénéficier de ce régime il faut, selon l’accord spécifique négocié en 2016 par les fédérations, suite à la loi de 2015, avoir travaillé 507 heures en douze mois. Une indemnité forfaitaire de 44 euros par jour est garantie. Mais le gouvernement a aussi imposé à cette occasion un dispositif qualifiant pour les intermittents qui travaillent beaucoup. Ces franchises salariales sont cumulables d’un mois sur l’autre.

FO a été la première organisation syndicale à demander des conditions d’indemnisation exceptionnelles pour les intermittents pendant l’épidémie de covid, a rappelé Franck Guilbert. Vos droits à l’assurance chômage ont été prolongés jusqu’à fin 2021 avec l’introduction d’une année blanche. Pour nous, c’était vital.

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Des contrats annulés du jour au lendemain sans indemnisation

Pourtant, certains salariés se sont retrouvés en grande difficulté, comme Hervé Morin, technicien intermittent de France Télévisions, qui a livré un témoignage étonnant. Avec le Covid tous nos contrats ont été annulés du jour au lendemain sans indemnité, c’était du jamais vu, a-t-il expliqué. Puis il est passé à l’assurance-chômage. Mais lui, qui bénéficie de contrats réguliers, a dû endurer 50 jours de franchise avant de pouvoir être indemnisé. Ils ont économisé mes crédits d’heures sur France Télévisions que je pouvais demander, mais plusieurs de mes collègues n’ont touché à rien, dit-il.

Le syndicat FO Médias, suivi de deux autres syndicats, est parvenu à négocier un fonds d’indemnisation interne à France Télévisions pour venir en aide aux journalistes en CDD et aux intermittents du groupe audiovisuel durant cette période.

Si l’activité dans le secteur de l’audiovisuel a repris, Hervé Morin a néanmoins alerté sur les effets de la réforme de l’Assurance chômage imposée par le Gouvernement en 2021. Désormais, tous les jours de la période de référence sont pris en compte pour calculer le montant de la subvention, y compris ceux qui n’ont pas travaillé. Pour les journalistes du groupe sous contrat à durée déterminée, cela entraîne une perte de rémunération moyenne de 30 à 40 %.

Certains secteurs ne se sont pas encore remis de la crise sanitaire. Après des mois de fermeture et de restrictions, le public n’est pas totalement revenu dans les salles et cinémas, avec une fréquentation en baisse de 30 à 40 % selon Roland Timsit du SNLA-FO.

On veut une nouvelle année blanche, il y a peu de travail, a-t-il expliqué. Selon lui, de nombreuses personnes ont changé d’emploi pendant la pandémie. D’autres n’ont pas pu entrer dans la profession.

L’aide n’est pas destinée à tout le monde et ne se répercute pas des grandes structures vers les petites entreprises, s’inquiète-t-il. Les fêtes disparaissent, celle des Vieilles Charrues, par exemple, n’est pas sûre de son avenir. Ces festivals sont rachetés par de grandes compagnies qui veulent ensuite s’imposer à leurs artistes. C’est un questionnement sur la diversité culturelle.

Dans sa résolution, le congrès dénonce les phénomènes de concentration dans tous les secteurs, spectacle, audiovisuel et presse qui réduisent la pluralité de la pensée, de la création et de l’expression et conduisent à la destruction massive d’emplois et à la dégradation des conditions de travail.

La Fasap-FO dénonce la suppression de la redevance audiovisuelle

La situation s’est également détériorée dans la radiodiffusion publique. Avec le covid, les équipes sont sous pression, a témoigné Guillaume Baldy de Radio France. Jusque-là, l’attractivité de l’entreprise ne reposait pas sur les salaires mais sur la qualité de vie au travail et sur le prestige. Cet attrait se perd, il y a de moins en moins de jeunes dans les métiers techniques ou de production. Et nous sommes souvent confrontés à des problèmes psychosociaux. Cette situation est aggravée par la mise en place d’un nouveau logiciel de paiement, Sirhius, qui fonctionne mal. Les salariés des CDD et CDDU ne sont plus payés depuis plusieurs mois et le problème n’est toujours pas résolu aujourd’hui, a prévenu Guillaume Baldy.

La fédération et les syndicats du secteur sont très préoccupés par la suppression dans ce retour du canon de la licence audiovisuelle qui finançait 90% de l’audiovisuel public. Il est remplacé par une fraction de TVA. Si le financement du secteur audiovisuel devait relever demain du budget général de l’Etat, son niveau pourrait être remis en cause chaque année, au nom de difficultés budgétaires liées ou non à des situations exceptionnelles et/ou faire l’objet d’une compensation de contenu. selon l’usage qui paye, ordonne, alerte le congrès dans sa résolution générale, qui dénonce la suppression de cette redevance.

Pour les deux prochaines années, nous avons des garanties de financement, nous toucherons à peu près le même montant, a expliqué Bruno Demange, secrétaire national de FO Média. Mais à partir de 2024, tout devient incertain.

En effet, le montant du financement sera lié à un contrat d’objectifs et de moyens (COM) qui reste à négocier. Nous avons été reçus fin septembre par la ministre de la Culture qui nous a dit qu’elle s’était engagée à maintenir l’audiovisuel public, mais pour le maintenir pour quoi et pour travailler dans quelles conditions ? il ajouta. Il y a encore beaucoup d’incertitudes. C’est l’un des combats les plus difficiles que nous ayons eu à mener depuis un certain temps et la partie est loin d’être terminée. Et rappelons que le secteur audiovisuel public employait également de nombreuses entreprises et artistes privés, presque plus de personnes que le secteur automobile.

Premières hausses de salaire en 20 ans dans le doublage des voix

Au-delà des incertitudes budgétaires, Guillaume Baldy s’est également inquiété de l’avenir de la liberté de ton et de pensée. Pierre Puy du SNLA-FO voit dans la fin de cette redevance un grave danger pour le cinéma et le spectacle vivant, financé en partie par la redevance. Ainsi, en 2020, France Télévisions a investi 60,2 M€ dans le cinéma, Art 20 M€. Déjà nous avons de plus en plus de difficultés à trouver des financements si nous ne sommes pas en ligne, et à moins d’être dans une structure conventionnée et subventionnée, de plus en plus de contenus nous sont imposés, dit alert.

Sur le droit d’informer et d’être informé, FO a également été l’un des premiers syndicats à mener le combat contre la Loi Sûreté Mondiale au printemps 2021 et à exiger le retrait des articles les plus contestables. Le gouvernement a dû revoir sa copie, a rappelé Tristan Malle, secrétaire général du Syndicat général des journalistes (SGJ-FO).

La question des salaires était également au centre des interventions à la tribune. Le congrès, qui s’est ouvert le 18 octobre, a approuvé à l’unanimité une motion de soutien aux grévistes de la raffinerie et à la mobilisation interprofessionnelle organisée ce jour-là. La résolution générale s’oppose à la baisse des salaires et des indices nets observée ces 40 dernières années. La perte de pouvoir d’achat peut être considérable. Par exemple, sur Radio France, pour les artistes auteurs, il a baissé de 47 % en 20 ans.

Mais l’action syndicale porte ses fruits. Dans le doublage de voix, les syndicats, qui se sont regroupés, viennent d’obtenir une augmentation de salaire de 14 % pour les comédiens et de 20 % pour les directeurs artistiques. Il s’agit de la première augmentation en 20 ans. FO a été le syndicat pivot qui a permis de faire une proposition commune, a expliqué Franck Guilbert. On a parlé de grève et les patrons ont renoncé. Roland Timsit a rappelé que dans ce secteur, les premiers droits n’ont été obtenus qu’en 1994, après quatre mois de grève.

Dans le secteur du mannequinat, les syndicats viennent d’obtenir une augmentation globale de 3% dans le dernier NAO. C’est historique, elle a accueilli Marie-France Vernabel, issue du jeune syndicat national des mannequins et des métiers de la mode.

Des négociations salariales sont en cours à Radio France, une société de droit privé avec l’État comme actionnaire unique. Les propositions de la direction, une augmentation d’environ 70 euros par mois, sont en deçà des attentes, a expliqué Guillaume Baldy. FO propose plutôt d’échelonner les augmentations en faveur des plus modestes.

Au théâtre de l’Odéon, où FO est très bien représenté, le personnel est en grève depuis fin septembre pour réclamer des augmentations de salaire. Ils n’ont pas augmenté depuis dix ans ! De nombreuses représentations ont été annulées. Selon Franck Laffitte, du Syndicat national des activités artistiques (SN2A-FO), le pouvoir d’achat des salariés a baissé de 10 % en 10 ans.

Négociations salariales difficiles dans la presse écrite

Dans la presse écrite, FO se mobilise également contre la précarité croissante du métier et pour des revalorisations salariales. Des négociations salariales sont en cours dans différentes branches. Lorsque les discussions ont débuté en avril dernier, la quasi-totalité des grilles des métiers de la presse démarraient sous le SMIC, avec jusqu’à 12 échelons en dessous du SMIC.

Les négociations sont très difficiles, sauf dans la presse spécialisée où nous avons obtenu des augmentations dignes de ce nom, a souligné Tristan Malle. Dans les magazines et les agences de presse, seuls les salaires les plus bas ont augmenté de 2 %. Et pour la presse quotidienne nationale, régionale ou départementale, les patrons viennent de daigner aligner les minima au niveau du Smic.

Les NAO d’entreprise ne valent pas mieux, a ajouté Tristan Malle. Les augmentations sont très faibles, complétées par une prime de valeur partagée. Nous revendiquons surtout une augmentation du salaire minimum pour lutter contre la réduction du réseau qui remet en cause l’évolution professionnelle et salariale.

Il a également dénoncé une tendance persistante à la concentration financière dans les médias, entraînant des PSE à répétition et une augmentation des troubles au travail. La pression au travail n’a jamais été aussi intense, tout comme la perte de sens, a-t-il déploré.

A Paris, le groupe LVMH, propriétaire, a lancé un plan de suppression d’emplois pour des dizaines de personnes. Vingt-cinq journalistes ont quitté le journal et le magazine. Nous nous battons pour défendre les salariés, les indépendants et ceux qui restent avec des conditions de travail dégradées, a expliqué Gwenaël Bourdon, délégué FO à Paris. Après que la direction ait refusé de créer des postes, FO et le SNJ ont organisé une AG en octobre. Il rassemblait près de 200 collaborateurs, soit la moitié de la rédaction. Nous demandons le remplacement immédiat des absents et l’embauche, a poursuivi le militant. Une nouvelle AG est prévue le 10 novembre.

Toujours pas de CPPNI dans la branche des journalistes

Le syndicat se bat aussi pour les salaires. Au lieu d’une augmentation générale, une prime de valeur partagée a été versée aux salariés, par décision unilatérale de l’employeur. Et les journalistes indépendants, les plus précaires, étaient automatiquement exclus. Pour qu’ils en bénéficient au prorata de leur temps de travail, les syndicats devraient signer un accord spécifique, a poursuivi Gwenaël Bourdon. Mais signer un accord de ce type, c’est remettre en cause la présomption d’un contrat de travail avec l’employeur, c’est nier le statut de travailleur indépendant.

Un autre problème auquel le SGJ-FO est actuellement confronté concerne l’application de la loi sur les droits voisins. Ce dernier permet aux agences de presse et aux éditeurs de journaux et de magazines d’être rémunérés par les géants du numérique -les GAFA- en réutilisant leurs contenus sur Internet. Les journalistes sont censés bénéficier d’une part appropriée et équitable des sommes versées. Mais les hommes d’affaires, comme l’AFP, gardent l’opacité la plus totale sur les montants en jeu et refusent de donner le montant des contrats signés avec les GAFA.

Les patrons proposent de donner un forfait aux salariés, par exemple 120 euros par an, mais on ne sait pas à quoi cela correspond, dénonce Tristan Malle. Un recours a notamment été déposé auprès de la Commission du droit des quartiers contre le groupe Ebra, qui regroupe l’ensemble des journaux de l’Est de la France.

Le syndicat continuera également à se battre dans les mois à venir pour la constitution d’une commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI) dans l’industrie, qui est obligatoire. Selon Tristan Malle, le patronat veut d’abord remettre en cause la convention collective nationale du travail des journalistes, s’en prenant notamment à certaines réalisations comme la clause de transfert qui permet aux journalistes de partir sous conditions de licenciement économique lors du rachat de leur entreprise, ou la prime de âge conventionnel.

FO devient majoritaire chez TF1

Pour faire avancer ses luttes et assurer l’avenir de la fédération, le Congrès réaffirme que le développement syndical est un de ses objectifs prioritaires et impératifs. Si nous ne sommes pas représentatifs dans les entreprises, nous ne sommes pas écoutés, a rappelé Françoise Chazaud.

FO a retrouvé une représentation en 2021 dans le secteur du mannequinat grâce à Marie-France Vernabel qui, il y a cinq ans, a lancé le Syndicat Mannequins et Métiers de la Mode.

FO gagne également du terrain dans les entreprises. Ainsi, FO Médias vient d’arracher la première place à TF1, avec 57% des voix. A l’Agence France Presse (AFP), où se sont tenues récemment les élections professionnelles, FO gagne 6 points, pour atteindre 13,9% de représentativité.

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L’organisation est bien implantée dans l’audiovisuel public, sur Radio France, France média monde, l’INA, trois structures qui vont bientôt se tenir aux élections, ainsi que sur France Télévisions, où se sont déroulées les élections au printemps. Dans ces quatre structures, FO est en moyenne de 20% et occupe généralement la deuxième place, explique Bruno Demange.

A Radio France, où des élections professionnelles sont prévues en février-mars 2023, la direction propose de créer un CSE central et deux CSE, pour Paris et le réseau France Bleue. Le syndicat FO s’y oppose. Accepter la création d’un CSE France Bleue, c’est accepter la future fusion de ce réseau avec la rédaction locale de France 3, a prévenu Guillaume Baldy. Nous demandons plutôt un seul CSE et de puissants CSSCT dans les 11 régions pour envoyer des informations.

Chez les journalistes, FO est la quatrième organisation syndicale dans le domaine. Là où nous sommes présents, nous avons de bons résultats, a souligné Tristan Malle.

Franck Laffitte a, pour sa part, valorisé les bons résultats au Paradis Latin, où FO se classe premier, ainsi qu’au Théâtre de la Cité universitaire et au Théâtre de la Ville à Paris. FO a également obtenu 100% des suffrages à la Gaité Montparnasse et au nouveau théâtre d’Aubervilliers. Au Lido de Paris, où FO était majoritaire depuis 30 ans, l’entreprise a été dissoute par le nouveau propriétaire, le groupe Accor, qui ne conservera que 20 % des effectifs. FO a fait reclasser le reste de l’effectif avec une sortie négociée. Leurs contrats restent jusqu’à fin décembre.

Françoise Chazaud a également rappelé que la Fasap était la seule fédération dont les salariés ne pouvaient pas voter aux élections professionnelles, les artistes intermittents ne remplissant pas les critères d’élection. C’est pourquoi le congrès demande le rétablissement de critères électoraux permettant à tous les artistes de voter, comme cela se faisait jusqu’en 2009 avec les élections IRPS-Audiens.

Quels sont les problèmes des syndicats ?

Le syndicalisme contemporain est confronté à de nombreux problèmes qui peuvent être regroupés autour de trois idées essentielles : il semble y avoir, d’une part, une certaine désaffection à son égard, qui s’exprime notamment dans ce qu’on peut appeler la désyndicalisation ; Cela se manifeste au moment même où,…

Quelles sont les principales raisons de la crise syndicale ? Parmi ces causes, on peut citer : le contrecoup de l’attachement d’une grande partie du syndicalisme français à l’idéologie marxiste. Ayant brisé cette référence, ceux qui y sont attachés subissent aussi les effets de son effondrement.

Quelles sont les conséquences du syndicalisme ?

Selon la conception du « monopole », les syndicats exercent une influence néfaste au sein des systèmes capitalistes avancés, élevant les salaires de leurs membres au-dessus de ce qu’ils seraient autrement et renforçant ainsi le degré d’inefficacité économique et d' »inégalité ». .

Quel est le but du syndicalisme ?

Le syndicalisme est le mouvement qui cherche à fédérer au sein des groupes sociaux, des syndicats, des professionnels pour défendre des intérêts collectifs. Le syndicalisme fait également référence à une action militante qui cherche à promouvoir les objectifs d’un syndicat.

Quelles sont les causes de la naissance du syndicalisme ?

Le syndicalisme sous sa forme moderne est né en Europe dans les années 1880, sous l’effet de la révolution industrielle, de ses mutations démographiques, politiques et surtout idéologiques.

Pourquoi les syndicats sont mal vus ?

L’impression de ne pas être écouté par la direction, le manque d’information sur les fonctions et l’utilité des délégués, ainsi que le désintérêt pour le syndicalisme sont les autres causes que les interrogés mettent en avant pour expliquer un non-investissement. Syndicat.

Pourquoi baisse des syndicats ?

Ainsi, l’évolution du tissu productif, du monde du travail, des mentalités, des modes de négociation, des structures syndicales et du contexte de mondialisation ont contribué à la crise du syndicalisme présente depuis les années soixante-dix.

Quels sont les avantages et les inconvénients d’un syndicat ?

10 avantages et inconvénients des syndicats

  • Ils ont standardisé le processus d’embauche. …
  • Ils ont contribué à améliorer les conditions de travail. …
  • Les compétences s’améliorent au sein du groupe d’employés. …
  • Il y a un certain niveau d’influence politique. …
  • Ils offrent une protection juridique contre la discrimination.

Quels sont les limites des syndicats ?

Il n’y a que 2 limites à cette opération : le respect de l’objet légal de tous les syndicats (défense de tous les travailleurs) et ne pas avoir de règles discriminatoires. Une décision de justice est nécessaire pour dissoudre un syndicat (les pouvoirs publics ne peuvent pas le faire seuls).

Quels sont les avantages et les inconvénients d’un syndicat ?

10 avantages et inconvénients des syndicats

  • Ils ont standardisé le processus d’embauche. …
  • Ils ont contribué à améliorer les conditions de travail. …
  • Les compétences s’améliorent au sein du groupe d’employés. …
  • Il y a un certain niveau d’influence politique. …
  • Ils offrent une protection juridique contre la discrimination.

Quel est le pouvoir des syndicats ?

Les syndicats regroupent des personnes exerçant une même profession, des métiers similaires ou apparentés. Elles ont pour objet exclusif l’étude et la défense des droits, ainsi que des intérêts matériels et moraux, collectifs et individuels, des personnes visées dans leurs statuts.

Quel est le syndicat des cadres ?

La CFDT est la principale organisation syndicale des cadres par le nombre d’affiliés, d’électeurs aux élections professionnelles et par la préférence syndicale dans les enquêtes d’opinion.

Quelle est la différence entre FO et CGT ? minoritaire au sein de la CGT en raison de sa tendance réformiste. Syndicat interprofessionnel, FO est bien implanté dans les services publics. Il prétend être indépendant des partis politiques et des gouvernements. FO relève plus d’un syndicat corporatiste que de la défense d’un intérêt collectif.

Quels sont les syndicats pour les cadres ?

L’Association Générale des Institutions de Retraite Complémentaire des Cadres (Agirc) a été créée le 14 mars 1947, par la Convention Collective Nationale de la Retraite et de la Prévoyance des Cadres. La CFE-CGC est reconnue comme organisation syndicale représentative (présomption irréfragable de représentativité).

Quel est le syndicat le plus efficace ?

Au niveau national et interprofessionnel, la CGT a obtenu 24,85% des suffrages exprimés. Cependant, la CGT reste le principal syndicat des salariés des très petites entreprises (TPE) et du secteur public.

Quels sont les 8 principaux syndicats ?

Les syndicats en France

  • la Confédération générale des travailleurs (CGT),
  • la Confédération française démocratique du travail (CFDT),
  • Force ouvrière (FO),
  • la Confédération française des cadres – Confédération générale des cadres (CFE-CGC),
  • la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).

Quels sont les 5 syndicats représentatifs ?

Les 5 unions historiques

  • la Confédération générale des travailleurs (CGT),
  • la Confédération française démocratique du travail (CFDT),
  • Force ouvrière (FO),
  • la Confédération française des cadres – Confédération générale des cadres (CFE-CGC),
  • la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).

Quel est le syndicat le plus important en France ?

La CFDT reste le 1er syndicat français.

Quelles sont les syndicats représentatifs ?

– la Confédération générale du travail (CGT) ; – la Confédération générale de la main-d’œuvre ouvrière (CGT-FO) ; – la Confédération française des administrateurs-Confédération générale des administrateurs (CFE-CGC) ; – la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).

Quel est le syndicat le plus efficace ?

Au niveau national et interprofessionnel, la CGT a obtenu 24,85% des suffrages exprimés. Cependant, la CGT reste le principal syndicat des salariés des très petites entreprises (TPE) et du secteur public.

Quel est le syndicat le plus puissant ?

Confédération générale du travail (CGT) : 22,96 % ; Population active (FO) : 15,24 % ; Confédération française des cadres – Confédération générale des cadres (CFE-CGC) : 11,92 % ; Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) : 9,50 %.

Quel syndicat choisir pour un employé ?

Toute personne peut non seulement choisir d’adhérer à un syndicat, mais peut également choisir le syndicat auquel elle appartient (liberté d’association). En France, ce choix est large, CGT, FO, Sud, CFDT, CGC, CFTC, etc. Par conséquent, vous pouvez choisir le syndicat dont les idées et les valeurs sont les plus proches des vôtres.

Quel prix pour se syndiquer ?

Cette cotisation est égale à 1 % du salaire net, primes de Noël incluses, ou 0,50 % de la retraite ou de la pension et ouvre droit à une déduction fiscale. Exemple : pour un salaire net de 1 500 €, la cotisation syndicale s’élève à 15 €, pour un salaire net de 1 700 € elle sera de 17 €, etc….

Quelle est la différence entre la CGT et la CFDT ? Si la CGT ajoute des points dans les Très Petites Entreprises (TPE), la CFDT se consolide comme le principal syndicat privé, selon la Direction générale du travail. La CFDT a beau sourire, la CGT fait grise mine.

Quels sont les avantages d’être syndiqué ?

Être syndiqué vous permet d’être informé de vos droits collectifs et individuels et de l’évolution de la législation. Cela garantit un accompagnement au quotidien et en cas de difficultés professionnelles. Faire partie d’un groupe peut être une force, car cela permet d’être entendu et soutenu.

Est-ce que l’employeur sait qui est syndiqué ?

Adhérer à un syndicat est une décision personnelle et l’employeur n’est pas censé connaître le nombre ou le nom des employés syndiqués. De plus, le simple fait d’être syndiqué ne peut constituer un motif pour gêner un salarié dans son travail ou ralentir son développement professionnel.

Quel prix pour se syndiquer ?

Cette cotisation est égale à 1 % du salaire net, primes de Noël incluses, ou 0,50 % de la retraite ou de la pension et ouvre droit à une déduction fiscale. Exemple : pour un salaire net de 1 500 €, la cotisation syndicale s’élève à 15 €, pour un salaire net de 1 700 € elle sera de 17 €, etc.

Comment faire pour adherer à la CGT ?

Pour adhérer, contactez un militant CGT-TEFP de vos services. Un modèle de formulaire d’adhésion est joint en téléchargement. Si vous n’êtes pas dans ce cas, contactez le syndicat CGT de votre établissement ou le syndicat CGT local ou départemental le plus proche (voir carte avec coordonnées).

Qui peut adhérer à la CGT ?

Adhérer à la CGT, c’est adhérer à une organisation présente sur tout le territoire (y compris les DOM), auprès des actifs et des retraités, et dans tous les domaines professionnels, publics et privés, mais également présente auprès des chômeurs, des sans-papiers et au-delà de toutes origines. , couleur de peau, …

Quel prix pour se syndiquer ?

Cette cotisation est égale à 1 % du salaire net, primes comprises, ou 0,50 % de la retraite ou de la pension et ouvre droit à une déduction fiscale. Exemple : pour un salaire net de 1 500 €, la cotisation syndicale s’élève à 15 €, pour un salaire net de 1 700 € elle sera de 17 €, etc.

Comment faire pour adhérer à un syndicat ?

Vous êtes libre d’adhérer à tout moment à l’organisation syndicale de votre choix ou de vous en retirer à tout moment. L’adhésion est possible à condition de payer une cotisation fixée par chaque syndicat (généralement en fonction de votre salaire mensuel). Ceci est déductible d’impôt.

Quel prix pour se syndiquer ?

Cette cotisation est égale à 1 % du salaire net, primes comprises, ou 0,50 % de la retraite ou de la pension et ouvre droit à une déduction fiscale. Exemple : pour un salaire net de 1 500 €, la cotisation syndicale s’élève à 15 €, pour un salaire net de 1 700 € elle sera de 17 €, etc.

Quel est l’intérêt d’adhérer à un syndicat ?

Adhérer à un syndicat, c’est choisir de ne pas être seul au sein de l’entreprise, mais d’agir collectivement pour que ses droits soient respectés. Les motivations et le degré d’engagement varient d’un membre à l’autre.

Qui représente la CFDT ?

Forme juridiqueSyndicat de travail
Zone d’influenceFrance

Comment la CFDT est-elle organisée ? Présentation de l’organisation Avec 610 144 affiliés et plus de 1 100 syndicats, la CFDT est implantée dans tous les secteurs d’activité, aussi bien dans les grandes que dans les petites et moyennes entreprises. Deux tiers de nos membres viennent du secteur privé, un tiers des services publics.

Quel est le rôle de la CFDT ?

La CFDT (Confédération française démocratique du travail) est un syndicat engagé pour obtenir de nouveaux droits pour les travailleurs et réduire les inégalités.

Quel parti politique pour la CFDT ?

La CFDT n’a aucun lien particulier avec un parti politique. Il lui arrive, dans le cadre de son action syndicale, de rencontrer les partis politiques (à l’exception des paris d’extrême droite) pour faire connaître leurs revendications et leur vision des dossiers, mais aucun parti n’influe sur leurs positions.

Quels sont les syndicats de droite ?

Les 5 syndicats historiques la Confédération française démocratique du travail (CFDT), Force ouvrière (FO), la Confédération française des cadres – Confédération générale des cadres (CFE-CGC), la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).

Qui finance la CFDT ?

Contribution patronale au dialogue social Son taux est fixé à 0,016 % et représente environ 100 millions d’euros par an. Elle est versée aux cinq syndicats de salariés (CFDT, CGT, CGC, FO et CFTC) et aux trois syndicats d’employeurs (MEDEF, CGPME et UPA).

Quels sont les syndicats de droite ?

Les 5 syndicats historiques la Confédération française démocratique du travail (CFDT), Force ouvrière (FO), la Confédération française des cadres – Confédération générale des cadres (CFE-CGC), la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).

Quel est le syndicat le plus efficace ?

L’UNSA, en croissance depuis 2016, arrive en tête des « petits syndicats » avec 26% d’opinions favorables. Solidaires et FSU sont juste derrière avec 24% et 23%. Pour les salariés, la CGT est jugée combative (75%), présente (74%), disponible (67%), respectueuse de l’avis des salariés (65%).

Quel est le syndicat de police le plus à droite ?

L’Alliance Police nationale est un syndicat de police créé le 9 mai 1995 à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, classé à droite sur l’échelle syndicale.

Qui peut avoir besoin de la CGT ?

La Confédération générale du travail est ouverte à tous les salariés, femmes et hommes, actifs, chômeurs et retraités, quels que soient leur statut social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses.

Qui peut adhérer à la CGT ? Adhérer à la CGT, c’est adhérer à une organisation présente sur tout le territoire (y compris les DOM), auprès des actifs et des retraités, et dans tous les domaines professionnels, publics et privés, mais également présente auprès des chômeurs, des sans-papiers et au-delà de toutes origines. , couleur de peau, …

Comment se faire aider par la CGT ?

Appelez un conseiller

  • Consultez une liste établie par la DIRECCTE (Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi) et désignez celle qui vous convient le mieux. …
  • Informer le conseiller sélectionné de la date, de l’heure et du lieu de l’entretien.

Comment demander de l’aide à un syndicat ?

Vous envoyez une lettre de demande d’assistance au syndicat auquel vous appartenez et qui doit vous représenter. Faire une demande d’intervention syndicale en cas de conflit pour obtenir la présence d’un représentant syndical lors d’un conflit. Paris, le 1er novembre 2022.

Qui aller voir en cas de litige avec son employeur ?

En cas de conflit avec un employeur, il est possible de saisir le tribunal du travail (CPH). Cet organisme est responsable des procédures individuelles dans le secteur privé. La saisine de cette juridiction est gratuite, mais il est obligatoire d’en faire la demande et de la soumettre dans un certain délai.

Est-il obligatoire d’avoir un syndicat dans une entreprise ?

Il n’y a aucune obligation pour une entreprise d’avoir un ou plusieurs syndicats. C’est aux salariés de s’organiser en ce sens. Il est donc possible de créer ou d’adhérer à un syndicat représentatif au niveau national.

Quand une entreprise doit avoir un syndicat ?

L’effectif doit avoir atteint 50 salariés pendant 12 mois au cours des 3 dernières années. L’entreprise doit avoir un représentant syndical du personnel, avec au moins deux salariés affiliés présents dans l’entreprise.

Quel nombre de salariés pour avoir un syndicat ?

géographiquement individualisé, mais juridiquement lié à l’entreprise) d’au moins 50 travailleurs, un syndicat représentatif peut désigner un délégué syndical. L’effectif d’au moins 50 salariés doit être atteint pendant 12 mois consécutifs.

Pourquoi appeler la CGT ?

Rechercher l’unité avec les autres syndicats pour permettre au plus grand nombre d’agents d’agir sur les revendications offensives. En organisant des assemblées générales dans les départements, la CGT permet aux agents de s’exprimer et de décider démocratiquement de leurs actions.

Pourquoi faire appel à la CGT ?

La CGT développe une importante activité d’information et de défense juridique des travailleurs. Elle contribue ainsi à l’efficacité des juridictions du travail et, en premier lieu, des juridictions du travail qui doivent connaître de tous les litiges individuels entre employeurs et travailleurs de droit privé.

Quand contacter la CGT ?

De 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h00 Sur rendez-vous uniquement.