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Les marins sont plus respectueux de la mer, sans bruit ni gasoil
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Dans le luxe, le « vert » est de mise. Cette situation se dessine progressivement dans l’industrie de la voile, qui voit se développer des catamarans confortables, haut de gamme, équipés de panneaux solaires et parfois de moteurs électriques ou hybrides. Et même si ces nouveautés ont un prix, elles attirent de plus en plus d’aventuriers, ils connaissent la protection de la mer. Mais la conception du navire ne fait pas tout, et son capitaine devra aussi améliorer sa façon de naviguer.
Volumes généreux et consommation maîtrisée
Mise à part, pour une croisière silencieuse, au rythme des éléments. Un vrai luxe quand vantant 40 nœuds, monté sur un bateau à moteur de 30 mètres, son éclat s’est estompé. « Le diesel qui coule le plus rapidement n’est pas populaire aujourd’hui », a déclaré le trader Bernard Gallay. La conscience environnementale, l’envie de passer du temps sur l’eau en harmonie avec la nature, ou de profiter du calme de la mer incitent les passionnés de voile à penser autrement leurs sorties à la côte. Mais pourquoi pas le catamaran ? Cette catégorie est le meilleur environnement de plaisance en faisant coche plusieurs cases : confort, calme, luxe. « Aujourd’hui, les catamarans ne sont plus enracinés, car ils peuvent l’être à une certaine époque », a déclaré Frédéric Morvant, le fondateur du Salon international du multicoque, le passionnant salon du multicoque, qui se tenait chaque année à La Grande-Motte, dans l’Hérault. A bord, tout le confort moderne d’une vraie résidence secondaire : salles de bains et cabines, machines à laver, etc.
L’espace est roi sur ces navires sur deux navires aux nombreux volumes en fonction de leur longueur. Les artistes marins se disputent les meilleures idées. Dernier né de la marque du groupe Jeanneau, le Lagoon 51 inaugure ainsi une nouvelle génération d’intérieurs. En prolongeant le poteau au maximum, le studio VPLP Design a dégagé le centre de la maison pour permettre à 8 personnes de se restaurer confortablement, avec une vue à 360° sur la mer. voile Sur le pont de 37m² de l’Alegria 67 de Fountaine Pajot, autre leader du catamaran en France, on peut boire un cocktail dans le jacuzzi sans souffrir de la voiture. « Il est bien calé sur ses deux jambes, le bateau est plat. Ils ont un score faible. Tout est sur un même étage : cuisine, salon, etc. Les catamarans offrent un style de vie unique au mouillage », argumente Frédéric Morvant.
« Les catamarans ne déplacent pas beaucoup d’eau et n’ont donc pas besoin de beaucoup de puissance moteur »
Croisière au large et autonomie renforcée
Dans la catégorie catamaran, il en existe deux types : à voile ou à moteur. Mais dans les deux cas, ils consomment plus de carburant qu’une voiture. « Les catamarans ne bougent pas trop d’eau et n’ont donc pas besoin de beaucoup de puissance », explique Bernard Gallay. « Un bateau de 30 mètres avec deux moteurs de 3 000 chevaux consomme 2 000 litres par heure. En termes de confort et de luxe, un catamaran de 20 mètres fait le même boulot pour 100 litres en soixante minutes », assure Frédéric Morvant.
Très appréciés des touristes qui s’offrent des vacances de luxe autour du monde en famille, les catamarans sont aussi devenus un terreau fertile pour tester des solutions plus autonomes entre ports il y a deux. Par exemple, les bateaux peuvent être équipés d’adoucisseurs d’eau pour obtenir 600 litres d’eau douce en trois heures pour alimenter les machines à laver, les douches, etc. Il est souvent installé dans les générateurs. Leur coque large permet également d’installer facilement des panneaux solaires pour alimenter les batteries et créer une vie autonome au mouillage à l’extérieur des marinas. Parfois, ils sont équipés de petites turbines ou d’hydrogénérateurs pour récupérer l’énergie produite par les turbines. C’est une énergie utilisée pour la vie à bord et, de plus en plus, pour l’utilisation des moteurs.
« Les catamarans sont également devenus un terreau fertile pour tester des solutions pour être plus autonomes entre les deux villes. Les bateaux peuvent être équipés de purificateurs d’eau qui fournissent environ 600 litres d’eau douce toutes les trois heures pour alimenter les machines à laver, les douches, etc.
Surcoût des innovations vertes
Le marché expérimente des solutions vertes, les chantiers navals expérimentent des carburants alternatifs. Sunreef Yachts, société polonaise spécialisée dans les catamarans « semi-custom » haut de gamme, est l’un des pionniers des yachts « écologiques » en Europe. Fondé il y a vingt ans par un Français, l’Alsacien Francis Lapp, il a intégré dès le début la technologie « verte ». « Il y a cinq ans, nous avons installé notre premier moteur électrique sur un 50 pieds, suivi d’un 60 pieds l’année suivante. Notre approche a été prudente. Nous les avons testés. Cinq ans plus tard, ces catamarans naviguent toujours. Ils sont fiables », raconte Nicolas Lapp, le vice-président de cette entreprise de 2 000 salariés qui s’apprête à investir 25 millions d’euros dans une grande entreprise du BTP à Dubaï qui commercialise ses bateaux écologiques. Dans les lieux caractérisés par un fort ensoleillement et où les feux à ciel ouvert sont parfois interdits, ils trouvent preneurs.
Mais le luxe, associé aux innovations vertes, a un prix : 2 millions d’euros pour un 50 pieds Sunreef Yachts, contre plus de la moitié pour un concurrent traditionnel de même taille. Cette différence de prix ne décourage plus les fournisseurs du chantier polonais au carnet bien rempli : 18 catamarans solaires électriques de 18 à 43 mètres, sont en cours de construction.
« Nos clients n’hésitent pas à mettre un million pour un bateau écologique, pour l’image, leur conscience, et l’environnement. Le changement d’état d’esprit s’accélère »
Des circumnavigateurs influenceurs
« Nos clients n’hésitent pas à mettre un million pour un bateau écologique, pour l’image, leur conscience, et l’environnement. Le changement de mentalité s’accélère », juge Francis Lapp, président de la société. Cette évolution, Xavier Desmarest, le fondateur du groupe Grand Large Yachting, basé à La Grande-Motte, l’a également remarqué. « Dans le luxe, le vert est un devoir. Le vert est très courant », analyse cet ancien membre du Boston Consulting Group, qui a repris ou construit une collection de bateaux et de marques, comme Outremer (catamarans longue distance) et Gunboat (catamarans de luxe).
Un autre public pousse l’environnement à changer : les circumnavigateurs choisissent de plus en plus les catamarans, un voyage et une maison confortable autour du monde. « Leur sensibilité à l’environnement est supérieure à la moyenne. Ils vont plonger, voir du plastique sous l’eau, au milieu de l’océan, et ils savent que tout le monde devrait participer. Cette promotion nous incite à aller dans ce sens », précise Xavier Desmarest. Outremer multiplie les implantations. La propriété a conçu récemment pour Jimmy Cornell, le pape de la voile au large, un bateau tout électrique, sans carburant ni moteurs : l’Outremer 4. zéro dessiné par les architectes Barreau et Neuman. Outremer construit également le We Explore, le catamaran du marin Roland Jourdain, pour la prochaine Route du Rhum, en fibre de lin et matériaux organiques. D’autres constructeurs sont également à la recherche de nouveaux matériaux. Le Lagoon 51 est ainsi construit avec de la fibre de chanvre en remplacement d’une pièce la fibre de verre produit de l’huile Sensibiliser les utilisateurs à la protection de leur environnement est aussi un enjeu Lagoon livre ses bateaux avec une collection d’accessoires propres et bien rangés.
« Les cyclistes sont plus sensibles à l’environnement que la moyenne. Ils vont plonger, voient du plastique sous l’eau, au milieu de l’océan, et savent que tout le monde doit participer. »
« Sur des navires comme le nôtre, la construction ne représente que 25% de l’empreinte carbone, mais 75% provient de l’utilisation du navire », précise Xavier Desmarest. Cette utilisation peut être améliorée, y compris en navigation, par l’apprentissage d’une nouvelle façon de naviguer. « Le moyen le plus simple de reconstituer les batteries est de naviguer vite, de garder la batte baissée, quitte à faire des passages dans des endroits venteux ! » dit le gérant d’Outremer, ses catamarans, légers et rapides, tournent, y compris en air pur.
Il n’en demeure pas moins qu’à la voile, il faut tout de même un équipement de base et un équipage professionnel. L’éternelle question du lit s’est également posée. « Les catamarans sont gros et c’est un peu difficile de trouver une place », confirme Bernard Gallay. Par conséquent, comme autre option bon marché, vous pouvez louer des catamarans ou opter pour des bateaux de haute qualité avec équipage et cuisiniers, très courants en Méditerranée ou aux Antilles. Laissez-vous ensuite bercer par les vagues.
L’avènement des bateaux solaires
Confort, silence et indépendance : c’est le triptyque d’une nouvelle génération de catamarans solaires design à moteurs électriques. Il s’adresse au public féru de technologie à la recherche d’un espace plus naturel. « Nos clients types sont des early adopters. La plupart ont une Tesla dans leur garage ! Ce sont des criminels qui sont devenus propriétaires d’un bateau pour la première fois », raconte Franz Böse, le chef de marché d’Austrian Silent-Yachts qui produit, en Italie, Turquie et Thaïlande, bateaux de 18 à 35 mètres. , électricité et solaire ou solaire. hybride.
Son Silent 60 a 42 soleils. L’énergie générée est stockée dans un banc de batteries au lithium, pour alimenter ses deux moteurs électriques et les appareils embarqués. « Le bateau est silencieux, sans fenêtres, pour une indépendance sans limite », promet Franz Böse. Une aile de kitesurf peut être ajoutée pour tirer le bateau en exploitant la puissance du vent en altitude.
Ces bateaux naviguent lentement, 6 nœuds en vitesse de croisière et jusqu’à 20 nœuds en cas de besoin. « Nos clients ne recherchent pas la vitesse, mais la paix absolue dans un monde qui va de plus en plus vite », poursuit Franz Böse.
De la même manière, le chantier français Symphony Marine a lancé la commercialisation de la gamme Whisper Yachts, des yachts de 15 mètres, 100% électriques, équipés de 30m2 de panneaux solaires et conçus par l’entreprise de construction Berret Racoupeau. . Il y a aussi un kit BMW, moteur et prise pour recharger la plage. « L’utilisateur de ce bateau peut fonctionner presque toute la journée grâce au soleil, sans aucune odeur ni vibration », souligne Guy Marchal, son créateur. C’est un beau bateau design d’une valeur de 1,5 million d’euros.
Candela, le silence de la mer, motif et roue
Moins de bruit et moins d’énergie : c’est l’objectif recherché par les créateurs du Candela C-8, un bateau suédois qui vient de débarquer en France. Ce bateau électrique, monocoque, est équipé de systèmes de contrôle sous-marins. Les feuilles sont les adhésifs sur le fond des bateaux de course là-bas. L’entreprise suédoise Candela, qui a récemment levé 24 millions d’euros, a tout développé de A à Z pour permettre à son bateau léger de décoller de la surface de la mer, grâce à l’aérodynamisme. Le C-8 va vite : de 8 à 10 nœuds de vitesse. « C’est loin d’être un mensonge », estime Bruno Delahaye, gérant de la société Sud Plaisance à Marseille, qui commercialise en France. « Quand ça vient de l’eau, ce n’est que 20%. A 20 nœuds, la puissance moteur nécessaire est dérisoire : environ 25 chevaux. Grâce au papier, le rapport poids/résistance est très intéressant. «
La conception est également bonne. Un point important selon Bruno Delahaye : « Comme les voitures électriques. Il a fallu le design de Tesla pour les rendre amusantes ! »
Le C-8 permet de naviguer de Marseille à Toulon à 20 nœuds ou de faire un aller-retour de Cannes à Monaco en toute indépendance. Ensuite, il faut recharger les batteries, et lire 3h30 de temps pour récupérer sur la plage en trois parties dans les ports. « On est loin de l’arrêt qu’on a eu au démarrage des voitures électriques, et du manque de prises dans les aires de service », estime Bruno Delahaye. En termes de prix, ces bateaux sont affichés à 290 000 euros, auxquels s’ajoutent 50 000 euros d’options, ce qui signifie qu’ils font deux fois la taille d’un bateau ordinaire de même taille. Le prix à payer pour pas de bruit, de frais de réparation et d’essence ?
477,5 M€ de recettes totales des multicoques résidentiels en France en 2019-2020, une année de problèmes sanitaires (-6,6%).
Quel salaire pour avoir un yacht ?
Le segment des monocoques résidentiels a généré un chiffre d’affaires de 296,4 M€ (-11%). | Dans ces deux domaines, la France est le leader mondial. | Source : Dernier Baromètre de la Fédération des Industries Nautiques – 2021 |
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Salaire Skipper Un skipper débutant peut espérer gagner entre 1400€ et 1550€ net mensuel en début de carrière. Le coût d’entretien d’un bateau de croisière est élevé, en utilisant un capitaine indépendant qui a un navire distingué et son salaire. | Poste de capitaine | Beaucoup de bateaux |
Taux de rémunération | la clef maitresse | 170 pi – 200 pi + |
144 000 $ – 300 000 $ | Capitaine | 100 pieds – 170 pieds |
84 000 $ – 180 000 $
Quel est le prix moyen d’un yacht ?
capitaine junior
Quel est le yacht le plus cher ?
60 pieds – 100 pieds
Quel est le salaire d’un capitaine de yacht ?
48 000 $ – 98 000 $
Quel métier pour avoir un yacht ?
A qui appartient un bateau en France ? Ainsi, Bernard Arnault, le patron de LVMH, possède la belle Symphony, longue de 101,5 mètres. Vincent Bolloré, le patron de Vivendi, possède lui aussi un bateau, que Nicolas Sarkozy a passé quelques jours après son élection.
Quel métier sur un bateau ?
Il y a de bonnes opportunités pour moins de 250 000 â¬. Toujours sur le marché de l’occasion, les bateaux d’environ 25m coûtent entre 500 000 ⬠et 1 500 000 â¬, selon l’état actuel du navire et de son équipement.
Quelle formation pour travailler sur un yacht ?
The Top Story s’avère être plus une légende qu’autre chose. Actuellement, le yacht Eclipse est le plus cher du monde et son prix est de 1,5 milliard de dollars.
Qui paye les éboueurs ?
Salaire moyen de 3 500 à 6 500 ⬠brut/mois (pour les capitaines de grands navires).
Skipper/Marin Un skipper, parfois appelé matelot de pont, est une personne expérimentée qui peut assumer des responsabilités à bord d’un navire ou d’un voilier.
Quel est le temps de travail d’un éboueur ?
L’heureux marin coordonne toute la surveillance et la protection des grands chantiers et des appareils divers. Il assure le transport de passagers sur des croisières de plaisance mais peut également opérer une croisière pour le compte d’un tiers.
Quel est le salaire minimum d’un éboueur ?
Plus important encore, les agents de bord doivent suivre une formation spécifique requise par la plupart des employeurs, bien qu’ils puissent être embauchés sans. Cette formation à la sécurité sur les navires s’appelle CBS STCW10 ou STCW95 et coûte entre 850 et 1 500 euros.
Quels sont les avantages des éboueurs ?
L’éboueur est souvent employé par les collectivités locales, faisant de lui un fonctionnaire.
Quelles sont les primes d’un éboueur ?
Combien est payé un plombier ? Frais d’éboueur : 1 460 euros net.
Qui achète un yacht ?
L’horaire est souvent conflictuel, car il peut travailler soit tôt le matin (de 4h du matin à 5h du matin), soit tard le soir (jusqu’à 4h du matin). Le travail exige la capacité de porter de lourdes charges et de longues distances de marche ainsi qu’une bonne condition physique.
Avec les primes et indemnités, le salaire minimum d’un éboueur débutant est supérieur à 1 400 ⬠ou 1 500 ⬠net, même s’il est payé au Smic. A la fin de sa carrière, il peut atteindre un salaire minimum de 2 000 ⬠par mois.
Quel est le prix moyen d’un yacht ?
Inconvénients du travail d’éboueur Dans les entreprises qui embauchent pour le poste d’éboueur, vous pouvez bénéficier de 39 jours de congé, 2993 euros de primes, de bonnes conditions de travail, un bon environnement de travail, une sécurité publique accrue et une bonne réunion de travail. .
Salaire minimum : 1 600 €. Charges : 459 €. Livraison papier : 90% gratuite.
Quel est le salaire d’un capitaine de yacht ?
Qui achète un bateau ? Ce sont souvent des retraités (16% de l’ensemble des immatriculations, quelle que soit la taille du bateau), et la plupart des loueurs (location longue durée, 15,6%). Mais pour les exemples les plus intéressants, il faut regarder les nombreux succès français.
Quel est le salaire d’un capitaine de bateau ?
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Comment devenir capitaine de yacht de luxe ?
Il y a de bonnes opportunités pour moins de 250 000 â¬. Toujours sur le marché de l’occasion, les bateaux d’environ 25m coûtent entre 500 000 ⬠et 1 500 000 â¬, selon l’état actuel du navire et de son équipement.
Quel est le prix d’un yacht de luxe ?
Quel est le navire le plus cher ? The Top Story s’avère être plus une légende qu’autre chose. Actuellement, le yacht Eclipse est le plus cher du monde et son prix est de 1,5 milliard de dollars.
Qui possède le plus grand yacht du monde ?
Salaire moyen de 3 500 à 6 500 ⬠brut/mois (pour les capitaines de grands navires).
Quel est le prix d’un super yacht ?
De 3 800 à 6 500 â€brut/mois.