80% des hommes et des femmes le rencontrent au cours de leur vie, mais la vaccination contre le papillomavirus est beaucoup plus faible en Guadeloupe, mais dans tous les territoires d’outre-mer. C’est ce qu’a montré une enquête de santé publique en France.

C’est une enquête publiée par Santé Publique France qui tire la sonnette d’alarme. En France, trop peu d’adolescentes sont encore vaccinées contre le virus du papillome.

Or, les recherches de santé publique en France révèlent que les adolescentes à l’étranger en France ne sont pas suffisamment protégées et que les parents sont assez éloignés de cette vaccination.

Environ 80% des hommes et des femmes y sont confrontés au cours de leur vie sexuelle. Le virus du papillome ou VPH est un virus qui se transmet sexuellement, surtout au début de la vie sexuelle. Aussi, la vaccination contre les infections à VPH, dont l’efficacité est proche de 100 %, est recommandée pour les filles comme pour les garçons. Avec un rappel ou deux.

L’Etude de santé publique française porte sur des jeunes filles de 15 à 18 ans, interrogées en France et dans les régions d’outre-mer. Si en France plus de 43% d’entre eux bénéficient d’une couverture vaccinale, en Guadeloupe seuls 14% ont reçu au moins une dose du vaccin contre le papillomavirus humain. Et toute l’Océanie est à la traîne.

L’étude révèle de manière surprenante que les jeunes filles les plus vaccinées l’ont été parce que leurs parents ont entendu parler de ce vaccin. Et qu’ils ont fait un geste. Le niveau d’éducation des parents semble également être une donnée. Plus elles ont de diplômes, plus leur attention se porte sur la vaccination de leurs filles.

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L’un des freins à cette vaccination reste sans doute le manque d’information, mais aussi la dangerosité supposée du vaccin ou la peur des effets secondaires.

Le vaccin est remboursé par l’assurance maladie à 65% et de nombreux professionnels de santé peuvent l’administrer.

Certains le jugent inutile car il n’est pas obligatoire. Il y aurait encore trop peu de médecins de ville pour proposer cela aux parents et aux jeunes filles.

Force est de constater que les objectifs de vacciner 60% des adolescentes sont encore loin d’être atteints en France. Des objectifs importants à garder à l’esprit, d’autant plus que les infections au VPH peuvent causer le cancer.