La callisthénie, du grec kallos « beauté » et sthenos « force », s’est actualisée depuis plusieurs années et est aujourd’hui largement pratiquée à travers le monde. Son fonctionnement repose sur un ensemble d’exercices physiques de gymnastique et de musculation avec le seul outil de son corps. Du fait des nombreux exercices possibles, cet entraînement peut être adapté à tous types d’objectifs.

Différent de la musculation, mais complémentaire : voilà comment définir l’usage de cette discipline qu’est la gymnastique suédoise. Sous ce nom fou se cache un style d’entraînement qui combine mouvements de gymnastique et entraînement au poids du corps. Certains le considèrent d’ailleurs comme un véritable sport urbain à part entière, tant sa pratique s’est développée ces dernières années avec une variante pratiquée dans les aires de jeux et les parcs de « street workout ». Et pour cause, il est même possible de trouver son propre lieu de pratique sur le site calisthenics-parks.com. Alliant force, souplesse et équilibre, ce sport se pratique essentiellement en extérieur, bien que rien n’interdise de le pratiquer en intérieur, à condition de profiter d’un lieu suffisamment grand pour ne pas être gêné dans ses mouvements.

Pour commencer, qu’est-ce que c’est exactement ? Comme l’explique à ce sujet l’Institut de recherche, bien-être, médecine et santé du sport (IRBMS), « cette pratique est à mi-chemin entre la musculation et la gymnastique suédoise et consiste principalement en un enchaînement continu de figures de force, de résistance, de souplesse et d’équilibre ». que « contrairement à la musculation, elle n’a pas l’esthétique comme objectif principal malgré des exigences corporelles similaires. Les exercices tels que les pompes, les tractions ou les dips sont des mouvements essentiels dans un entraînement typique. Les passionnés de callisthénie sont particulièrement attirés par le fait que si plus d’une centaine de figures sont référencées, chacun est libre de « personnaliser » et donc d’inventer la sienne.

Autre avantage et pas des moindres : sa gratuité et son accessibilité, puisqu’il s’agit surtout de s’entraîner avec le poids de son corps, à l’exception des tractions ou de la corde à sauter. Mais c’est surtout l’amélioration de certaines aptitudes physiques qui est à l’origine de l’engouement que suscite cette activité sportive originale. « Grâce aux différents ateliers, il est possible d’améliorer l’endurance musculaire, l’équilibre, la coordination, la force et la souplesse. », ajoute l’IRBMS. Son principe de base est d’effectuer des figures de puissance, statiques et contrôlées basées sur des mouvements polyarticulaires, à savoir des exercices qui sollicitent plusieurs groupes musculaires pour être exécutés efficacement.

Quels effets attendre d’un training basé sur la callisthénie ?

Cette discipline sollicite donc tout le corps en profondeur et pour cause : elle stimule tous les muscles sous différents angles. Push-ups, pull-ups, squats, crunchs, jumping jacks, planches… autant d’exercices qui en pratique font souvent partie d’un bootcamp ou d’un circuit training de type HIIT. Mais attention, il ne s’agit pas de faire de simples pompes ou squats, car plusieurs variantes de ces exercices permettent d’augmenter le niveau de difficulté au fur et à mesure que l’on gagne en force et en contrôle. les positions : à vous d’entraîner des exercices plus difficiles ou d’ajouter des répétitions voire des séries supplémentaires. C’est pourquoi les exercices de callisthénie peuvent être un bon point de départ pour les personnes qui commencent une routine d’exercice régulière, surtout si elles n’ont pas de blessures préexistantes ou de limitations physiques.

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Il est préférable de mélanger les exercices statiques et dynamiques étape par étape pour obtenir des résultats optimaux. Pour les exercices dynamiques, l’entraînement se concentre principalement sur la technique et les répétitions, tandis que les exercices statiques consistent à tenir une position le plus longtemps possible. Une question se pose alors : la gymnastique suédoise peut-elle à elle seule contribuer à l’augmentation de la masse musculaire ? Ce n’est pas le premier résultat, bien qu’il s’agisse principalement d’un entraînement en résistance. La raison est simple : la croissance musculaire est limitée car la surcharge pondérale progressive est également limitée par l’utilisation du poids du corps. Mais cela ne signifie pas que l’entraînement au poids du corps seul ne peut pas affecter positivement la composition corporelle ou vous faire transpirer. Car c’est en fait la manière dont cette pratique s’intègre dans sa routine globale d’entraînement, parallèlement à d’autres pratiques telles que les arts martiaux ou l’haltérophilie, qui permettront d’obtenir des résultats, où l’essentiel est de savoir ce que l’on souhaite. le but est.

A cela s’ajoute le fait que vous ne stagnerez pas longtemps avec cet entraînement ultra-polyvalent si vous êtes régulier, car le but est de solliciter plusieurs muscles en même temps en travaillant sur un seul mouvement : les pompes travaillent par exemple sur le poitrine, bras, muscles abdominaux et colonne vertébrale. Quoi de mieux pour améliorer ses performances physiques globales ? Bien sûr, les effets de la gymnastique suédoise seront révélés en veillant à adopter en parallèle une alimentation adaptée. Cependant, attention à la sécurité, il est préférable de s’entraîner en groupe si vous êtes débutant, avec vos amis ou accompagné d’un moniteur.