Dans le village de Gueya, village de la sous-préfecture de Bloléquin, deux frères de famille ont été tués dans le froid dans les bois alors qu’ils s’y réfugiaient dans le cadre d’une retraite spirituelle.

Selon des sources sécuritaires contactées par Linfodrom, ces trois frères ont décidé de jeûner pendant trois jours pour obtenir la grâce de Dieu dans le litige foncier.

Les faits

Mais ce moment de recueillement et de spiritualité va malheureusement tourner au drame. En effet, selon notre interlocuteur, à ce point du jeûne ils étaient accompagnés d’une dose dont la tâche était d’assurer leur sécurité par le chasseur traditionnel. Là, ce dernier les abandonnera au milieu de la forêt, exigeant une course urgente pour s’installer.

Les paysans qui passaient très tôt le matin trouvèrent suspecte la présence de ces chrétiens dans la brousse. qu’ils prenaient pour des bandits de grands chemins. Ils se précipitent pour alerter le chef du village qui envoie une mission de reconnaissance. Ce n’est pas le cas, il s’est avéré qu’il s’agissait bien de jeunes indigènes, car ils priaient dans la langue locale. Puis ils retournèrent au village et se séparèrent.

Ce n’est que plus tard que la tragédie se produira. Selon notre source, des gens, dosés de nulle part dans la brousse, ouvrent le feu à bout portant. L’aîné des trois frères, touché au visage, meurt sur le coup.

Le second, grièvement blessé, est coupé. Le troisième, qui a réussi à échapper aux criminels, va alerter la communauté rurale. Ceux-ci, à leur tour, informent les autorités administratives de Bloléquin et tous se précipitent sur les lieux du drame. Horreur! Les corps des deux frères sont abandonnés dans les buissons. Corps mutilés

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Des affrontements inter-communautaires évités de justesse

L’information se répand dans le village comme une traînée de peluches blanches. Les populations tombent dans la colère noire. Les biens et les maisons des étrangers sont incendiés et la chasse au dozo commence immédiatement. Capturé, le sous-préfet de Bloléquin informe son collègue de Zeaglo. Le chef du canton des eaux et forêts et le président de la jeunesse ont également été cooptés.

Après d’intenses négociations avec la foule enragée, ils parviennent à leur faire écouter leur bon sens. La situation reste toutefois tendue, confie notre source. Selon les dernières informations, le chef de la douzaine et certains membres de la confrérie ont été arrêtés et détenus à la gendarmerie pour enquête.