Il faut plafonner les prix des billets d’avion, qui ne cessent d’augmenter depuis un an, selon les parlementaires guadeloupéens qui interpellent le gouvernement sur ce sujet. De la même manière, Elie Calife parle d’un « tarif résidentiel » à établir, à l’image de ce qui existe au profit des Corses.

Les prix des billets d’avion continuent d’augmenter. Les progrès observés au cours des douze derniers mois sont de mise. Par ailleurs, les tarifs de rotation vers et depuis les territoires étrangers sont les plus affectés par la hausse des prix du carburant, dans le contexte de la guerre en Ukraine. Les passagers quittant la Guadeloupe, par exemple, doivent payer jusqu’à 30 % de plus qu’il y a un an.

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Face à cette situation et aux avancées récentes qui « fragilisent encore plus le principe de continuité territoriale qui était déjà mis à mal avant la crise sanitaire et la guerre en Ukraine », les parlementaires guadeloupéens montent au créneau, en l’occurrence les députés Olivier Serva. , Max Mathiasin, Elie Calife et la sénatrice Victoire Jasmin.

Cette situation n’est plus supportable pour des concitoyens étrangers, qui effectuent des échanges réguliers pour des raisons professionnelles et familiales, entre la France et leur territoire d’origine.

Communiqué cosigné par Olivier Serva, Max Mathiasin, Elie Calife et Victoire Jasmin

Les députés Olivier Serva, Max Mathiasin, Elie Calife et la sénatrice Victoire Jasmin sont cosignataires d’un communiqué pour demander une baisse des prix des billets d’avion à l’étranger.

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©Guadeloupe La 1ère

Ces élus demandent la mise en place d’un système de plafonnement du prix des billets d’avion, en classe économique, sur 6 mois, jusqu’à 500 €, pour chaque territoire étranger.

Le député de la 4e, Elie Calife, plaide pour la mise en place d’un « tarif résident », à l’image du dispositif actuel pour les usagers corses.

Nous avons été interpellés par les citoyens et, depuis, nous faisons du lobbying auprès des ministres. L’idée est de faire le point pour qu’il y ait une baisse du prix de ces billets. Il y a certainement de quoi faire, comme en Corse, avec LADOM. Force est de constater qu’il y a là quelque chose à corriger, au-delà de cette situation factuelle qui peut durer.