« Il n’y a pas de mots pour lui : c’est tout. » Mardi matin, devant la brasserie alsacienne Heineken – plus connue sous le nom d’Espérance -, c’est plus que tout la colère et la confusion qui règnent parmi les ouvriers.

A 9h30, environ 80 personnes ont manifesté devant l’usine historique de Schiltigheim. Vêtus de chemises jaunes frappées du nom de la marque, ils sont venus protester contre la fermeture du site, annoncée lundi par le PDG de Heineken France, prévue dans trois ans. Soit 220 emplois menacés d’être définitivement supprimés.

« Ça faisait trois ans qu’ils laissaient mourir l’entreprise petit à petit »

Le premier groupe a démarré dans la matinée, le groupe soutenu par trois syndicats – CFDT, FO et CGT – devait durer 24 heures. Laurent Erbs, représentant du syndicat CGT s’est plaint : « Protester, manifester notre mécontentement, c’est la seule voie qui nous reste ». . »

À Lire  Le lancement du Heineken Silver Metaverse a été une expérience profonde