La prime moyenne sera de CHF 343.70, soit une augmentation de 6.6% en Suisse par rapport à 2022. La pandémie de Covid-19 précitée, qui a eu un fort impact sur les dépenses de santé et un effet de rattrapage, a indiqué mardi l’OFSP.
Cette augmentation des cotisations est visible dans tous les cantons. Il oscillera entre 3,9% et 9,5% selon les prévisions publiées mardi par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). La plus forte augmentation de l’échelle nationale est enregistrée en Suisse romande, dans le canton de Neuchâtel.
Le bond de 2023 s’explique principalement par la pandémie de Covid-19, qui a généré des coûts directs, comme le traitement des patients hospitalisés ou les vaccinations. En outre, il existe des coûts indirects, résultant par exemple d’interventions médicales reportées (effet de rattrapage), qui ont commencé au second semestre 2021.
Le bond de 2023 s’explique principalement par la pandémie de Covid-19, qui a généré des coûts directs, comme le traitement des patients hospitalisés ou les vaccinations. En outre, il existe des coûts indirects, résultant par exemple d’interventions médicales reportées (effet de rattrapage), qui ont commencé au second semestre 2021.
En 2021, les dépenses de santé ont finalement augmenté de 4,5 %. Et la tendance s’est poursuivie au premier semestre 2022. Lors de l’approbation des contributions pour 2022, c’est-à-dire à l’été 2021, une telle accélération des coûts supérieure à la moyenne n’était pas prévisible. Par conséquent, selon l’OFSP, les cotisations pour 2022 n’ont pas été fixées à un niveau suffisamment élevé.
Alors que les réserves des assureurs ont contribué à atténuer une partie de la croissance des primes, leur marge de manœuvre s’est avérée plus limitée cette année. Selon les prévisions des assureurs, en juillet dernier, les réserves disponibles pourraient s’élever bien en dessous de 10 milliards de francs début 2023.
Car outre les coûts des prestations, les pertes enregistrées sur les marchés financiers en lien avec la guerre en Ukraine et la hausse des taux d’intérêt ont également réduit le niveau des réserves, et donc affecté le niveau de solvabilité des compagnies d’assurance. Même diminuées, les réserves des assureurs respectent toujours le seuil minimum fixé par la loi, rassure l’OFSP.
Projets de contrôle des coûts
En dehors de la pandémie, les coûts des soins de santé continueront d’augmenter à l’avenir, ne serait-ce qu’en raison des changements démographiques. Les mesures d’économie sont connues et des mesures ont déjà été prises, telles que la baisse des frais de laboratoire et des prix des médicaments, ainsi que dans l’évaluation des technologies de la santé (ETS).
D’autres modèles sont sur la table. Début septembre, le Conseil fédéral a soumis au Parlement un deuxième train de mesures visant à promouvoir les réseaux de soins coordonnés. Il a également soumis un contre-projet à la concertation à l’initiative du Centre « Pour une prime moindre » et une modification de la réglementation de l’assurance maladie afin d’économiser grâce, par exemple, aux médicaments génériques. / ATS-aba