L’organisation du téléphone est un sujet qui me tient à cœur et qui revient ici de temps en temps. Après diverses démarches (pousser l’analyste à mettre fin à la relation, plaisanter avec lui, perdre du temps…), j’ai commencé à essayer de les piéger. L’idée est de m’exprimer en tant qu’intéressé, d’aller aussi loin que nécessaire tant que je ne paye rien ou ne soumets aucune information ennuyeuse, mais dans le but secret d’obtenir le maximum d’informations pour signaler des animations, des arnaques, voire déposer une plainte plainte qui a des chances de succès. Un piège, en somme, le bon, dans le but d’aider à éliminer le ravageur en question.

Vérifier

Premièrement, il faut s’assurer que l’agitation en question est illégale. Il ne sert à rien d’obtenir un tas d’informations sur un agitateur dont l’appel serait légal, car le signalement ou la plainte serait évidemment rejeté.

Si vous n’aimez pas l’agitation, a priori vous êtes déjà sur la liste Bloctel, donc c’est automatiquement illégal, sauf dans la liste des cas qu’il faut connaître : si vous êtes agité dans le cadre de votre travail, si vous êtes déjà un client, s’il s’agit d’une association sans but lucratif ou si, par exemple, .le journal.

Si l’enquête concerne la rénovation énergétique ou la formation professionnelle, elle est automatiquement illégale. En fait, ce sont des domaines où le taux de litiges après les prestations fournies après enquête préliminaire était si incroyable (dans 50% des litiges) que le législateur a décidé de l’interdire purement et simplement.

Si ce n’est pas illégal, reprenez la démarche plus classique, expliquez que vous n’êtes pas intéressé, demandez où ils ont pris vos coordonnées, raccrochez tout de suite, moquez-vous de l’annonceur, le choix est immense.

Infiltrer

Si c’est effectivement illégal, alors pour faire un rapport ou une plainte efficace, il sera nécessaire de recueillir autant d’informations que possible auprès de :

Certaines informations sont souvent directement disponibles, telles que le numéro de téléphone et le nom de l’opérateur et le nom de l’entreprise s’ils sont correctement introduits. Mais attention, ils donnent rarement le vrai nom de leur entreprise.

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Quant à l’adresse du siège social et aux numéros d’identification de l’entreprise, il est inutile de les demander en vain, les vendeurs directs délinquants deviennent prudents et refusent de répondre, voire raccrochent immédiatement à de telles questions.

Avant de vous engager dans le processus de remboursement, il peut être utile de demander s’il existe un site Web sur lequel vous pouvez voir ce qu’ils proposent. S’il y en a, bingo, si c’est OK, c’est une bonne source d’informations légales, sinon, Whois pourrait les fournir.

Ensuite, il est temps de montrer votre intérêt et de vous engager dans le processus de demande de service pour les obtenir.

Exfiltrer

À un moment donné, nous nous retrouvons généralement avec peu d’informations. Une proposition de formation ou un contact un peu plus sérieux avec une entreprise de rénovation.

Personnellement, j’éviterais quand même de donner mon adresse postale ou de prendre rendez-vous physiquement. En effet, il ne faut pas oublier que nous avons affaire à des personnes dont l’activité professionnelle dépend en grande partie d’infractions comme celle pour laquelle vous essayez de les piéger. Très peu apprécieront votre politesse et mieux vaut ne pas leur laisser la chance de vous le faire payer.

Si c’est allé trop loin, ou si vous avez obtenu suffisamment d’informations, c’est le moment d’en sortir, soit en prétendant que vous avez enfin pris votre décision et que vous ne vous en souciez plus, soit en les remerciant d’avoir fourni tout ce que vous besoin de signaler ou de se plaindre de leur sollicitation illégale.

Agir

Vous pouvez alors signaler une sollicitation illégale :

On peut aller jusqu’au dépôt de plainte, mais cela me semble plus délicat, puisqu’il existe déjà des mesures pour les victimes d’abus. Une plainte en bonne et due forme représenterait le risque d’être rejetée par la police ou la gendarmerie. Quant aux fraudes ouvertes, a priori, même si vous avez éventuellement exposé la fraude, vous n’en êtes pas victime…