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Publié mardi à 11:12 Mis à jour hier à 13:48

– Les questions d’énergie, les énergéticiens, la sécurité d’approvisionnement et le pouvoir d’achat reprennent les arguments des Chambres fédérales lors de sa tourmente.

– Les Chambres fédérales ont approuvé vendredi lors du dernier vote 10 des 11 points mis sous le toit en fin de session, dont un contre-projet indirect aux premiers glaciers. Toutes sont soumises à référendum, à l’exception des lois du Conseil d’État. L’embargo a été imposé par le National. Et l’UDC a déjà annoncé un référendum contre une contre-proposition indirecte à l’initiative des glaciers.

– Le fournisseur d’énergie Axpo pourra obtenir un prêt de 4 milliards de francs, dans le cadre du plan de sauvetage créé par le gouvernement. Après la Nation, le Conseil de la Nation a accepté ce prêt supplémentaire au budget 2022 le 28 septembre.

– Les Etats et les Etats se sont mis d’accord sur le plan du Conseil fédéral qui vise à assurer l’approvisionnement de la Suisse. Les entreprises énergétiques pourront utiliser la méthode de sauvetage pour éviter la faillite.

– L’achat d’avions de chasse américains F-35A a été enregistré.

– Les Chambres ont également décidé que les rentes AVS seront intégralement adaptées à l’inflation en 2023. Les adaptations des pensions doivent également être régulières si l’inflation dépasse 2% en un an.

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Sommaire

VENDREDI 30 SEPTEMBRE

Onze sujets mis sous toit

Les Chambres fédérales ont approuvé vendredi lors du dernier vote 10 des 11 choses qui ont été mises sous le toit pendant le temps de la tempête. Toutes sont soumises à référendum, à l’exception des lois du Conseil d’État. L’embargo a été imposé par le National. Et l’UDC a déjà annoncé un référendum contre une contre-proposition indirecte à l’initiative des glaciers.

– concernant la contre-proposition indirecte à l’initiative glacier. Zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050 :

* la modification de la loi fédérale relative aux objectifs concernant la protection du climat et de la technologie et le renforcement de la sécurité énergétique avec 139 voix contre 51 et 2 abstentions au Conseil national, et avec 38 voix contre 4 et 3 interdictions au Conseil des États ;

* modification de la loi fédérale sur l’énergie. Mesures urgentes visant à garantir rapidement la disponibilité de l’électricité en hiver (Offensive Solaire) avec 147 voix contre 23 et 22 abstentions au Conseil National, et avec 44 voix sans opposition et 1 abstention au Conseil d’Etat ;

>> Lire aussi : L’initiative glacier a été annulée après la reprise du projet

– la modification de la loi fédérale sur l’aide financière des aides destinées au sauvetage des entreprises du secteur de l’énergie la valeur du dispositif avec 135 voix contre 51 et 6 abstentions au Conseil national, et avec 28 voix contre 12 et 5 abstentions au Conseil. ;

>> Lire aussi : Chambers accepte un prêt de 4 milliards de francs pour Axpo

– modification de la loi fédérale sur l’assurance maladie (LAMal) (Mesures visant à réduire l’inflation, première partie) avec 193 voix sans opposition ni abstention au Conseil national, et avec 40 voix sans opposition et 5 abstentions au Conseil. des États ;

– la modification de la loi fédérale sur la protection des mineurs dans les secteurs du cinéma et du jeu vidéo par 131 voix contre 56 et 6 abstentions au Conseil national, et par 40 voix contre 3 et 2 abstentions au Conseil national ;

>> Voir la discussion du forum à ce sujet

– la modification de la loi sur l’argent de la Confédération pour réduire la dette liée au coronavirus par 152 voix contre 23 et 17 abstentions au Conseil national, et par 45 voix sans opposition ni abstention au Conseil national ;

– l’amendement de la loi du gouvernement sur le soutien financier à la garde d’enfants hors famille (Prolongation jusqu’à fin 2024) avec 149 voix contre 37 et 5 abstentions au Conseil national, et avec 35 voix contre 7 et 3 abstentions au Conseil. des États ;

– amendement de la loi fédérale sur le principe de transparence dans la direction (Obtention des documents juridiques sans salaire) avec 193 voix sans opposition ni opposition au Conseil National, et avec 44 voix contre 1 et sans opposition au Conseil National ;

– la modification de la loi fédérale sur les revenus familiaux dans l’agriculture avec 192 voix sans opposition ni opposition au Conseil National, et avec 44 voix sans opposition et une seule debout au Conseil National ;

Sanctions internationales

La Suisse ne pourra pas agir seule

Le Conseil fédéral ne pourra pas adopter ou étendre librement des sanctions internationales. Le National a plongé vendredi lors du vote final sur la révision de la loi sur les sanctions. Le vote est tombé par 118 voix contre 70.

Avec ce changement, le Conseil fédéral peut prendre des mesures coercitives, si la protection des intérêts nationaux l’exige. Contre les États, mais aussi les personnes et les entreprises. Le parlement avait accepté de lui donner cette alternative, à condition que les entreprises suisses n’aient pas perdu.

Les sénateurs ont donné leur feu vert vendredi matin. Mais pour les Etats, seuls le Centre et le PLR ​​ont validé le projet.

Avec le rejet de cette révision, la loi actuelle des embargos, en vigueur depuis 2003, continuera à prévaloir. La Suisse ne peut reprendre que les mesures imposées par l’ONU, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ou ses partenaires économiques comme l’UE. S’il veut continuer, le Conseil fédéral doit s’appuyer sur la Constitution.

>> Lire aussi : La Suisse ne pourra pas imposer de sanctions de manière indépendante

Panneaux solaires

Décharges et carrières abandonnées à exploiter

Les décharges et décharges abandonnées pourraient accueillir des panneaux photovoltaïques. Le Conseil national a soutenu vendredi l’initiative de Rocco Cattaneo (PLR/TI) visant à créer les bases légales nécessaires qui permettront de profiter de ces espaces.

Pour les Tessinois, ces sites offrent de belles opportunités de produire de l’énergie propre en dehors des chantiers. Ils accéléreraient la transition énergétique, sans affecter l’agriculture ni nuire à la biodiversité. En fait, les décharges et les monticules sont des sols artificiels abandonnés. Ils ne produisent que des mauvaises herbes et ne sont d’aucune utilité pour l’agriculture ou la sylviculture.

Le Conseil national doit décider

Carte d’identité électronique

Le National soutient l’idée

Les Suisses doivent avoir une carte d’identité au format électronique. Le National a accepté tacitement la déclaration faite par Philippe Nantermod (PLR/VS) à ce vendredi. Cette offre doit être compatible mobile. Le Conseil des Etats n’a pas encore tranché.

Cartes bancaires, cartes d’assurance, titres de transport sont intégrés à nos téléphones portables. Il ne manque plus que les documents légaux, notamment la pièce d’identité et le permis de conduire, explique le Valaisan.

Les fabricants de téléphones mobiles proposent de plus en plus d’intégrer ces documents dans leurs systèmes d’exploitation. La Suisse devrait suivre. Si nécessaire, la Confédération peut émettre une demande autonome.

Le Conseil fédéral soutient les documents. En juin dernier, elle a ouvert un processus de consultation concernant la première loi à rédiger sur la carte d’identité. Ce premier document pose les bases juridiques de la création d’un domaine public lui permettant de délivrer et d’utiliser l’e-ID et d’autres formes électroniques de preuve.

Il prévoit que la Confédération mettra à disposition un porte-monnaie électronique. Un projet pilote a été mené par l’Office fédéral des routes dans le cadre des travaux qui étudient la possibilité de délivrer des permis de conduire électroniques aux titulaires. Le projet de loi et le relevé ont donc le même objet.

JEUDI 29 SEPTEMBRE

L’abolition de la valeur locative reste bloquée

Rarement la discussion autour de la déduction de la taxe sur la valeur locative des propriétaires a été rouverte pour se refermer. Le National a participé à cette affaire sur cet ordre du jour, mais il a été renvoyé en commission dans cet ordre du jour par 114 voix contre 77, gênant l’UDC et le PLR.

L’importance de la location existe en Suisse depuis plus de 100 ans. Les efforts pour abroger la taxe ont continué d’échouer dans les urnes et au Parlement depuis le début des années 2000.

Dans le système actuel, la valeur locative est calculée sur la base du profit théorique que le propriétaire retirerait de la location de son logement, même s’il y habite. En contrepartie, les intérêts sur le prêt hypothécaire et les frais d’entretien et de réparation du bâtiment peuvent être réduits.

Ce système a des failles, notamment la promotion de la dette privée, a rappelé Esther Friedli (UDC/SG). « C’est un impôt exceptionnel, un revenu fictif qui ne correspond pas à un revenu réel », a poursuivi Olivier Feller (PLR/VD). Un changement systématique est donc essentiel.

Aux yeux de la gauche, toute annulation ou réduction de loyer se fait au détriment des propriétaires. Aussi, le déficit de 3,8 milliards de fonds fédéraux et cantonaux est très important. Il met en péril l’investissement pour pallier les problèmes actuels, estime Sophie Michaud-Gigon (Vert-e-s/VD).

La droite veut du beurre et l’argent c’est du beurre, a critiqué Balthazar Glättli (Vert-e-s/ZH). « Vous ne pouvez pas éliminer les impôts et également permettre des déductions fiscales. » Pour Samuel Bendahan (PS/VD), le programme n’est pas égal. Il ne raconte pas de vraies histoires.

Le ministre des Finances, Ueli Maurer, était également intéressé à être renvoyé à la commission. « Les cantons devraient être mieux impliqués dans le projet. Nous trouverons une meilleure solution, qui peut être payante. Si vous poursuivez le projet de votre commission, vous allez échouer, dans un avenir proche devant le peuple » , a prévenu le Zurichois. Le PLR, pour sa part, a regretté que le projet ait été mis en veilleuse.

>> Contes pour 12h30 :

RTS Parlement s’oppose à la suppression du prix de location / Le 12h30 / 1 min. / Jeudi à 12:38

Tir du loup

Les Etats pour une régulation plus flexible

Les loups devraient pouvoir être abattus défensivement s’ils représentent un danger. Le Conseil d’Etat a adopté par 31 voix contre 6 le projet de loi sur la chasse qui vise à la gestion aisée de ces bêtes.

La Suisse compte aujourd’hui 180 ours et un total de 17 meutes. Ces chiffres ne cessent d’augmenter. Les conflits avec le bétail se multiplient. Il faut donc agir vite pour limiter la propagation, selon Othmar Reichmuth (Centre/SZ) au nom du comité.

La Commission du Conseil des États envisage de pouvoir contrôler la population de loups avant même qu’elle ne soit attaquée. Ce vaccin est déjà fait pour les chèvres, espèce si protégée.

Avec cette solution, l’Office fédéral de l’environnement et les cantons continuent de travailler ensemble pour fermer la population de loups, estime Beat Rieder (Centre/VS). Les cantons ne doivent plus montrer les dégâts considérables du béton. Mais ils devront justifier les mesures administratives, ainsi que leurs objectifs.

L’enlèvement de meutes ou d’individus devrait être autorisé là où l’agriculture est menacée. Les gardes-chasse pourront tirer sur les loups qui s’approchent de manière menaçante des établissements humains et des personnes, ou que la protection du bétail ne fonctionnera pas.

Le Conseil fédéral ne s’y est pas opposé. Garder le bétail seul ne suffit pas. La loi en vigueur, qui n’accepte le contrôle des loups qu’après la détection d’un dommage grave ou d’un grave danger, est très stricte, a déclaré la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

Conseil national

Séance perturbée par des activistes

Les clowns ont gâché ce qui se passe au National cet après-midi. Ils ont été rapidement évacués par les forces de sécurité.

Debout au centre d’accueil, les manifestants ont déployé une pancarte indiquant « Payer la dette du Sud global » vers 16h30. Ils ont également envoyé des avions en papier aux députés.

Les arguments ont dû être suspendus. La présidente du National, Irène Kälin, a appelé les agitateurs à s’organiser. Ils ont ensuite été relâchés par les forces de sécurité.

Malaise

Le député Lukas Reimann s’est senti mal en pleine séance

Le conseiller national Lukas Reimann (UDC/SG) a été victime des troubles en plein débat dans les Chambres.

St. Gallen SVP Conseiller national Lukas Reimann. [Peter Klaunzer – Keystone] Le député est tombé malade peu après 10h00 lors du débat sur la loi d’embargo. La présidente Irène Kälin a alors ordonné une courte pause. La séance a repris suite au limogeage de Lukas Reimann. Les députés n’ont pas encore commenté cet incident.

Lukas Reimann a été sorti du Parlement dans un fauteuil roulant par du personnel médical et emmené dans une ambulance. C’est la conseillère d’État Marina Carobbio, médecin de profession, qui lui a prodigué les premiers soins.

Recherche médicale

Tenir compte du sexe lors des études

La médecine devra mieux étudier les maladies et les traitements en tenant compte de la relation associée au sexe. Le National a été accepté avec 127 voix contre 54 la décision du comité appelant à la création d’un programme national de recherche.

Les facteurs sexuels et culturels ont un effet sur la propagation, les symptômes, les modifications, le traitement et le diagnostic des maladies, a déclaré Léonore Porchet (Vert-e-s/VD) au nom de la commission. Des facteurs biologiques, tels que les hormones sexuelles et la constitution génétique, ainsi que des influences culturelles et sociales y contribuent.

Ces différences ne sont pas correctement prises en compte par la recherche et la pratique clinique, regrette la Vaudoise. Et de citer par exemple l’infarctus qui se signale par des symptômes différents chez l’homme et chez la femme. Sous-diagnostiquées chez les femmes, les maladies cardiaques tuent plus de femmes que d’hommes. Le risque d’un traitement non sexiste comprend le risque d’erreur de diagnostic et de mauvais traitement.

Réforme sur l’énergie

Augmenter la production d’électricité en hiver

Quinze projets doivent être accélérés pour pouvoir augmenter l’électricité pendant l’hiver. Le Conseil d’État a étendu cette idée à la transition de pouvoir.

Les objectifs sont de créer des énergies renouvelables, de construire facilement de grandes installations ou encore de diversifier les systèmes de soutien. Ces sénateurs n’y sont pas allés avec le dos d’une cuillère la semaine dernière, débattant du grand dossier de la réforme énergétique faite par le gouvernement.

Faute de temps, le débat a dû être interrompu. Le Conseil des États-Unis a repris son enquête jeudi et a poursuivi dans la même veine. En particulier, il a étudié le renforcement de la production de glace.

Le Conseil fédéral voulait augmenter la production hivernale des centrales électriques de 2 TWh d’ici 2040, principalement à cause des barrages. La Commission voulait annuler l’objectif. Au lieu de cela, il a fourni un mécanisme en cascade.

Si la Suisse importe plus de 5 TWh pendant deux semestres d’hiver consécutifs, la construction d’espaces verts primerait sur les autres intérêts pendant 10 ans. Si cela ne suffit pas, certaines centrales peuvent également avoir un primaire.

Crises

Le Parlement doit pouvoir réagir plus vite

En temps de crise, le Parlement doit pouvoir agir rapidement. Chambers pourrait rester. Le Conseil national a soutenu avec une ou deux nuances le programme de réforme né au début de l’épidémie et soutenu par le National.

En mars 2020, au début de la pandémie de Covid-19 en Suisse, les Chambres fédérales ont été temporairement fermées. Ce problème avait provoqué la perturbation de la session d’été pour la première fois de l’histoire, et même la suspension des réunions de commission, a rappelé Andrea Caroni (PLR/AR) au nom de la commission.

« Le Conseil fédéral doit faire son travail, nous devons faire le nôtre, mais de manière souple, permanente et plus rapide qu’aujourd’hui », a-t-il ajouté. Le Comité national des institutions politiques a prévu un programme de réforme.

En cas de force majeure, le Parlement doit pouvoir tenir ses réunions en ligne ou associer d’autres membres de la commission en ligne aux réunions tenues en personne. Les sénateurs sont d’accord.

Mais le conseil n’a pas suivi sa commission, qui souhaitait que l’Assemblée fédérale puisse tenir des élections en ligne si elle ne pouvait se réunir physiquement pour cause de force majeure. La décision a été adoptée par un vote de 24 contre 19. Les parlementaires empêchés de siéger aux réunions de l’Assemblée fédérale ne pourront pas non plus participer aux élections en ligne.

Sanctions internationales

La Suisse pourra prendre des mesures de manière autonome

Le Conseil fédéral peut adopter ou étendre de manière autonome des sanctions internationales. Les Chambres s’accordèrent sur la réforme de la loi pénale.

En vertu de cette loi, en vigueur depuis 2003, la Suisse ne peut reprendre que les mesures déterminées par l’ONU, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ou ses partenaires économiques comme l’UE. S’il veut continuer, le Conseil fédéral doit s’appuyer sur la Constitution.

Le processus qu’il a suivi après l’annexion de la Crimée par Moscou, en interdisant en 2015 l’importation d’armes à feu, de leurs pièces, d’armes et d’explosifs par la Russie et l’Ukraine. Des marches ont été ajoutées en 2019.

Ces ordonnances, limitées à quatre ans, ne peuvent toutefois être prolongées qu’une seule fois. Elles expirent si le plan établissant la base juridique n’est pas introduit six mois après l’entrée en vigueur de leur prolongation.

Alors le gouvernement a commencé à travailler. Le projet sur la table commence avant l’entrée en Ukraine en février 2022. Avec le renouvellement, le Conseil fédéral peut prendre des mesures pour s’imposer ou pour protéger les intérêts du pays. Contre les États, mais aussi les personnes et les entreprises.

Le Parlement a accepté de lui donner une option supplémentaire, à condition que les entreprises suisses ne soient pas concernées.

Tourisme

Un programme de soutien en vue

Une visite en Suisse sera également prise en charge. Le National a adopté par 94 voix contre 88 la décision du Conseil des États-Unis visant à assurer le financement à long terme de projets dans l’intérêt du développement et de la numérisation.

La pandémie de coronavirus a souligné l’importance de la numérisation et de la mise en réseau pour tous les acteurs du tourisme, a déclaré Sophie Michaud-Gigon (Vert-e-s/VD) au nom de la commission. Et aussi d’imaginer qu’au stade du développement, il y a un manque de coopération dans tous les aspects qui permettent des résultats à long terme.

Le financement temporaire apporté par Innotour ne suffit pas, a poursuivi la Vaudoise. Les modèles financiers à court terme entravent la mise en œuvre de projets prometteurs.

MERCREDI 28 SEPTEMBRE

Débat urgent sur la crise énergétique

Le Conseil national a également évoqué mercredi la crise de l’électricité. Toutes les parties ont déposé une plainte urgente demandant des explications au Conseil fédéral. Il ne veut pas agir rapidement.

« Axpo n’est pas le seul à être ‘too bad to fail’, le numéro de la Suisse l’est aussi », a commencé Cédric Wermuth (PS/AG). La politique et le Conseil fédéral doivent agir dans le meilleur intérêt du public et des entreprises, a-t-il dit à toutes les parties.

« Pas d’agitation stérile »

« Nous sommes face à une situation concrète et non instable », a répondu le ministre de l’Economie Guy Parmelin. « Nous connaissons les problèmes causés par la hausse des prix pour les particuliers et les entreprises.

Le Conseil fédéral a réagi rapidement aux problèmes d’approvisionnement du début de 2021, a confirmé la ministre de l’Énergie Simonetta Sommaruga. « Nous ne voulons pas nous préparer pour n’importe quel jour, mais cet hiver. »

La Confédération travaille dur pour économiser l’électricité. Les étapes préparatoires ont déjà été décidées. Une réserve hydraulique a été demandée.

Il s’agit aussi d’économiser 15% de la consommation annuelle de gaz naturel à l’étranger et des options sur le gaz non russe, ont rappelé deux ministres en charge du dossier. Ces objectifs ont déjà été atteints, a indiqué le Vaudois en réponse au groupe PLR.

Interrogé par le PS, les Verts, le Centre, l’UDC et le PVL sur les solutions possibles pour protéger les ménages et les PME avant l’explosion des prix de l’électricité, Guy Parmelin a répondu qu’une action immédiate n’était pas nécessaire.

Un groupe interministériel a été chargé d’évaluer le besoin de mesures durables et leur structure, en tenant compte des marchés de l’énergie et des retombées. « Nous prévoyons qu’il sortira d’ici la fin octobre. »

>> Écoutez le 12h30. sujet:

Lukas Lehmann – Keystone La hausse des prix de l’électricité au cœur du débat au Parlement / Le 12h30 / 2 min. / Mercredi à 12:34

>> Regardez l’histoire à 12:45:

Le pouvoir au cœur des pourparlers parlementaires / 12h45 / 2 min. / Mercredi à 12h45

Crise énergétique

Crédit de 4 milliards pour Axpo accepté

Le fournisseur d’énergie Axpo pourra obtenir un prêt de 4 milliards de francs, dans le cadre du plan de sauvetage créé par le gouvernement. Après l’Etat, le Conseil d’Etat a accepté mercredi (29 voix contre 8) cette dette supplémentaire au budget 2022.

Menacée par une crise financière dans le contexte de crise énergétique actuelle, Axpo a sollicité début septembre un prêt de 4 milliards de francs auprès de la Confédération. Afin que la Suisse ait le pouvoir d’approvisionner, le Conseil fédéral a accepté la demande de cette importante entreprise en usant du droit de nécessité. Il demande cet argent au Parlement dans le cadre d’une deuxième partie de l’ajout au budget 2022.

M. Chambers a déposé lundi un projet de loi visant à apporter une aide fédérale aux entreprises énergétiques. Ils ont déjà approuvé à nouveau un engagement de crédit de 10 milliards. Ils ont également accepté une clause d’urgence, de sorte que la loi entrerait en vigueur le 1er octobre. Les tarifs expirent fin 2026.

Imposition des grands entreprises

Taux à 15% accepté aux Etats

Les grandes entreprises sont également imposées à 15% en Suisse. Le Conseil des Etats a approuvé mercredi sans opposition la reprise de la réforme de l’OCDE et du G20. Le dossier passe au National.

Berne aime réinventer la roue. Le projet entend imposer une taxe de 15% aux plus grandes entreprises, qui disposent de plus de 750 millions d’euros. Si un pays ne joue pas à ce jeu, des taxes supplémentaires peuvent être exigées d’un autre pays.

La Suisse, connue pour avoir le meilleur système d’imposition des sociétés, n’a d’autre choix que de s’y conformer pour éviter des pertes fiscales à l’étranger, a déclaré Alex Kuprecht (UDC/SZ) de la commission. Environ 200 entreprises suisses et 2000 filiales de groupes étrangers seraient concernées. Les quelque 660 PME et autres entreprises actives en Suisse ne seront pas concernées.

Aucune estimation fiable n’est disponible sur le montant qui pourrait être levé par la taxe supplémentaire. « Ils pourraient être compris entre 1 et 2,5 milliards de francs », estime Alex Kuprecht.

Attractivité des cantons en question

Une chose est sûre : les cantons à faible fiscalité risquent de perdre leur attractivité. Par 30 voix contre 8, les sénateurs ont donc soutenu la répartition des fonds supplémentaires proposés, soit 75% pour les cantons et 25% pour la Confédération. Les cantons concernés pourront prendre des mesures pour protéger l’attractivité de leur pôle économique, ont lâché plusieurs orateurs.

Au total, cinq chaînes – Bâle-Ville, Genève, Vaud, Zoug et Zurich – versent 63% des revenus de la Confédération aux entreprises. C’est 7,9 milliards sur 12,5 milliards de francs.

Un amendement constitutionnel est nécessaire pour imposer diverses entreprises. Après examen parlementaire, le plan doit être soumis au peuple et aux cantons le 18 juin 2023.

Le projet de réforme, déjà mis en consultation, garantira l’entrée en vigueur de la baisse d’impôt au 1er janvier 2024. La loi correspondante sera adoptée ultérieurement.

MARDI 27 SEPTEMBRE

Le Parlement s’accorde sur une offensive solaire

L’énergie solaire devrait se développer rapidement dans les plaines et les montagnes. Confronté à une grave pénurie d’électricité, le Parlement a ajouté une voiture solaire à un contre-projet indirect à l’initiative des glaciers.

Un problème électrique est un problème sous le Dôme. Selon les exportations de gaz et de pétrole du pays, le pays ne manque pas non plus cet hiver. Pour les parlementaires, il faut être plus indépendants et augmenter la part des énergies renouvelables. Une attaque solaire a donc été décidée.

Le Conseil des États-Unis s’est joint mardi au National dans ces résolutions, qui ont été modifiées pour se conformer à la Constitution. Les mesures, qui doivent être annoncées immédiatement, seront limitées jusqu’au 31 décembre 2025.

>> Lire aussi : Le Conseil mondial veut plus d’énergies renouvelables, mais pas au détriment de la nature

Assurance maladie

Plus de transparence sur le calcul des primes

Le National demande beaucoup de transparence concernant les estimations et les modalités de calcul des primes de l’assurance maladie obligatoire. Il a reçu mardi, avec 166 voix contre 21, l’initiative d’Olivier Feller (PLR/VD).

« Je ne pensais pas que mon intervention interviendrait quelques heures avant l’annonce des nouvelles primes, je ne sais pas si c’est un bon ou un mauvais rapport », a déclaré le Vaudois au départ. Le manque de clarté est problématique selon lui, car un grand nombre de personnes peut douter du bon fonctionnement de l’assurance maladie obligatoire.

« Je ne dis pas que l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) fait du mauvais travail », a-t-il poursuivi. Mais le processus n’est pas très clair, donc on peut se demander si l’opinion publique est forte.

Les primes ne sont pas fixées en politique, le Conseil fédéral n’intervient pas, a plaidé le ministre de la Santé Alain Berset. Ils sont définis selon le système technique en vigueur, afin de couvrir les coûts.

Selon le ministre, il n’y a aucune raison de demander ouvertement. Au printemps, l’OFSP annonce les cantons. Ils disposent donc de tous les documents nécessaires pour pouvoir expliquer l’évolution des prix à leur population. Sans succès. Le Conseil des Etats n’a pas encore tranché.

Victimes de violences sexuelles

Centres d’aide dans tous les cantons

Toutes les municipalités devraient disposer d’un centre d’aide d’urgence pour les victimes de violences sexuelles, domestiques ou de genre. Le Conseil d’État a soutenu mardi la décision de Marina Carobbio Guscetti (PS/TI) à cet égard.

Dans de nombreuses régions, les victimes de violences ne reçoivent pas l’aide d’urgence dont elles ont vraiment besoin, prévient la Tessinoise dans son article. Dans la plupart des cas, elles n’ont pas non plus la possibilité de faire consigner par écrit les documents des violences qu’elles ont subies et de les conserver avec les dossiers médicaux, afin qu’elles puissent décider en toute connaissance de cause si elles souhaitent porter plainte ou non.

Ces centres fourniront une assistance médicale et psychologique de base ainsi qu’un soutien complet et technique aux victimes de catastrophes. Il s’agit notamment de traiter les blessures, de gérer le stress et de prévenir les maladies sexuellement transmissibles.

Les scènes de violences vécues seront enregistrées et stockées par la médecine d’investigation afin de permettre aux victimes de décider, une fois le choc passé, si elles souhaitent porter plainte. Confier cette opération à la médecine légale augmente les chances de pouvoir utiliser les stations lors des poursuites.

Chaque canton, ou chaque région, devrait disposer d’un tel lieu. Le National a soutenu la semaine dernière deux mouvements du ténor, s’est souvenue Mme. Carobbio. Et de citer par exemple ce qui se fait dans ce domaine dans les cantons de Vaud, Berne et St-Gall.

Le Conseil fédéral a soutenu cette initiative, qui devra également être soutenue par le National.

Adaptation aux grosses chaleurs

Pas de coup de pouce fédéral pour adapter les villes

Les villes et les communautés ne bénéficieront pas d’une adaptation accrue aux vagues de chaleur toujours croissantes. Le Conseil d’Etat a rejeté mardi par 29 voix contre 12 la création d’un fonds d’urgence pour faire face au climat.

La Suisse est particulièrement touchée par le réchauffement climatique. La température moyenne a augmenté de 2 degrés Celsius depuis sa première mesure en 1864. C’est deux fois plus que dans le reste du monde. « Le réchauffement climatique menace notre équilibre, le son de notre vie et de notre survie », a publié Céline Vara (Vert-e-s/NE). Les décès ont augmenté pendant les mois d’été les plus chauds de 2003 et 2015.

La gestion forestière a déjà une redevance commune

Lors des canicules, les villes et villages deviennent de véritables « îlots chauds ». Des actions sont nécessaires pour réduire la mortalité chez les personnes âgées et maintenir la productivité au travail. La Neuchâteloise a donc déposé une demande de fonds pour le changement climatique.

La confédération fournit également des financements pour le changement climatique forestier. Il devrait faire de même pour les villes, a fait valoir Green. Des mesures immédiates, telles que créer de l’herbe, des champs, grimper aux arbres sur les murs et autres éléments d’ombrage, et des mesures à moyen et long terme doivent être encouragées.

De telles mesures relèvent de la capacité des cartons, a fait valoir la ministre de l’Environnement Simonetta Sommaruga, consciente de l’importance de l’action. Pour aider ces derniers, la Confédération a soutenu 16 projets liés à l’augmentation des températures extrêmes. Un fonds d’urgence ne serait pas judicieux.

Loi Covid

Plusieurs dispositions devraient être prolongées

Certaines manifestations qui se sont illustrées dans la lutte contre le Covid-19 devraient être prolongées jusqu’en juin 2024. Le Conseil national a accepté mardi par 140 voix contre 47 le plan du Conseil fédéral pour faire face à la nouvelle vague.

La loi Covid-19, en vigueur depuis près de deux ans, prendra fin le 31 décembre 2022. La situation de l’épidémie s’est stabilisée, mais le virus n’a pas disparu. « Il faut espérer que le Covid-19 restera longtemps », a déclaré le ministre de la Santé, Alain Berset.

Concernant le coût des tests Covid et le fait de garantir la pleine disponibilité des tests, les cantons ne devraient pas reprendre la main à partir du 1er janvier, comme le souhaite le Conseil fédéral. Avec 136 voix contre 55, la majorité sans l’UDC a décidé qu’il n’était pas nécessaire de revenir à un autre système.

Si c’est ce qui est indiqué sur le certificat Covid, il sera également ajouté. Si le certificat n’est plus utilisé en Suisse, il est toujours exigé à l’étranger, notamment dans l’UE. Sa compatibilité avec les autres pays doit être assurée. Toutes les parties sauf SVP sont d’accord.

La base légale de l’application de traçage SwissCovid continuera de s’appliquer. Le logiciel pourra être restauré à nouveau à l’hiver 2023/2024 si nécessaire.

La loi sera en vigueur jusqu’au 30 juin 2024. Le PLR ​​et l’UDC ont clairement omis de limiter sa durée. On dit aussi qu’elle est urgente et contraire aux vues de l’UDC. Cela aurait entraîné un arrêt légal jusqu’à la fin de la période référendaire ou même électorale.

Le Conseil des Etats n’a pas encore tranché.

>> Lire la suite : Certains événements de la loi Covid peuvent être prolongés jusqu’en juin 2024

>> Réécoutez La Matinale : ANDY RAIN – KEYSTONE Le Conseil National s’oppose à la prolongation de certaines restrictions de la loi Covid qui va bientôt expirer / La Matinale / 1 min. / Mardi à 06:33

Maladies touchant particulièrement les femmes

Recherches plus ciblées encouragées

Les maladies qui touchent principalement les femmes nécessitent des recherches ciblées afin de mieux les diagnostiquer. Le National a accepté mardi, par 133 voix contre 52, la décision de leur commission d’agir ainsi.

Les femmes ont une espérance de vie plus longue parce qu’elles font plus attention à leur santé, mais cela ne signifie pas qu’elles ont moins de problèmes de santé, a déclaré Ruth Humbel (Centre/AG) de la commission. Sa co-rapporteuse Léonore Porchet (Vert-e-s/VD) a évoqué le lipoœdème, qui touche le tissu graisseux, ou l’endométriose, qui touche l’utérus. Ce sont de « grandes souffrances », physiquement et mentalement, pour des personnes qui s’en soucient, a condamné la Vaudoise.

Ces maladies touchent principalement les femmes pour des raisons biologiques, a poursuivi Ruth Humbel. Les différences biologiques entre les hommes et les femmes doivent être prises en compte dans l’analyse. Le manque d’études conduit à un diagnostic lent et inefficace, et donc à un mauvais traitement et à des coûts inutiles, a-t-il ajouté. « Des actions concrètes sont nécessaires pour améliorer la situation des femmes qui sont touchées.

Un projet de recherche a été demandé

Le document exige donc que le Fonds national suisse de la recherche scientifique lance un programme de recherche et que des ordonnances contraignantes soient rendues pour une surveillance médicale. La Commission fédérale de la qualité devrait également promouvoir la qualité du traitement de ces maladies.

Un rapport est déjà en préparation, qui servira de base à la mise en place de mesures visant à réduire les discriminations, a ajouté le ministre de la Santé Alain Berset. Et de souligner qu’il appartient à la communauté professionnelle d’élaborer des lignes directrices pour un diagnostic et un traitement efficaces. Sans pour autant.

Le Conseil des Etats n’a pas encore tranché.

LUNDI 25 SEPTEMBRE

Les Chambres ont mis sous toit le plan de secours de l’électricité

Les entreprises énergétiques pourront utiliser la méthode de sauvetage pour éviter la faillite. Le Conseil national a tenu une réunion avec les Etats sur le plan du gouvernement visant à rendre la Suisse accessible.

Les prix de l’électricité augmentent à cause de la guerre en Ukraine. La confiance que les énergéticiens doivent accorder pour assurer les ventes sur les marchés augmente également.

Mécanisme de sauvetage

Inquiet d’éventuelles pannes d’électricité, le Conseil fédéral veut s’assurer que les grandes entreprises puissent acheter de l’électricité à tout moment. Fin avril, il planifie un sauvetage. Doté de 10 milliards de francs, il permet de donner rapidement de l’argent aux entreprises sous forme de prêts.

Alpiq, Axpo, BKW et toutes les entreprises ont un système spécial en raison de l’importance de la région, le service international et votre production seront pertinents. Alpiq a effectivement eu des problèmes financiers en décembre dernier, Axpo au début du mois.

Le Conseil fédéral a accordé à cette dernière société un prêt de quatre milliards de francs, en utilisant la législation d’urgence. National n’a pas encore résolu ce problème.

L’octroi des prêts dépend des conditions afin d’assurer l’aide de l’association. Les entreprises concernées doivent se conformer aux exigences de transparence. Il est également interdit de payer des dettes.

Ce prêt est également lié au rendement des prêts selon le marché, avec une prime de risque de 4 à 10 %. Les cantons devront payer à la Confédération la moitié des pertes subies sur l’argent prêté. En contrepartie, ils bénéficieront de la prime de risque jusqu’à 50%.

Interdiction de verser un bonus

Les grands énergéticiens continueront de payer une redevance annuelle, destinée à couvrir en partie les frais de transport, qui peuvent atteindre entre dix et vingt millions de francs. Une entreprise peut être dispensée de financement, pour autant qu’elle puisse compter sur un soutien financier cantonal égal à celui apporté par l’association.

Les fournisseurs d’électricité qui sollicitent une aide fédérale continueront de se voir interdire de verser des primes aux membres de la direction et du conseil d’administration. Les députés ont suivi les sénateurs sur cette question, avec 133 voix contre 52. C’est l’argent des contribuables, ils ont tenté de s’opposer à Thomas Aeschi (UDC/ZG), qui souhaitait durcir encore plus cette interdiction.

Enfin, les entreprises demanderesses devront fournir des informations importantes aux autorités. Le grand public devrait également s’y mettre.

Renchérissement

Les rentes AVS seront intégralement adaptées en 2023

Les rentes AVS doivent être totalement adaptées à l’inflation d’ici 2023. La Chambre des cantons a reçu deux démarches du Centre et du PS à ce sujet contrairement à l’avis du Conseil fédéral. Les Nationals avaient fait de même mercredi dernier.

La hausse des prix de l’énergie pèse lourdement sur les portefeuilles suisses. Ces parties conviennent que des mesures de soutien sont nécessaires. Une bonne dizaine de propositions étaient sur la table. Seuls deux avec le même contenu ont passé la rampe avec 24 voix contre 17, grâce à l’alliance du Centre et du PS.

Pirmin Bischof (Centre/SO) et Paul Rechsteiner (PS/SG) demandent une modification extraordinaire des rentes AVS et AI afin de supporter pleinement l’augmentation du 1er janvier 2023 au plus tard. Ils exigent également une revalorisation régulière de la pension en cas d’augmentation des prix supérieure à 2 % en un an.

Aujourd’hui, les pensions sont revalorisées sur la base de l’indice combiné, c’est-à-dire en fonction de l’évolution des prix et des salaires. Pour Pirmin Bischof, les retraités seront pénalisés par l’inflation cette année alors que les salaires augmentent. Le Conseil fédéral et le PLR ​​ont plaidé non coupable à cet argument.

>> Écoutez aussi l’information de La Matinale : Gaetan Bally – Le Conseil national de Keystone débat sur le pouvoir d’achat, face à la hausse des prix / La Matinale / 1 min. / Mardi à 06:27

Temporisation sur les primes maladie

Le Conseil national décide de marquer une pause sur deux autres démarches du PS et du Centre dans le but d’enrayer le choc de la hausse des dépenses de santé. Par 21 voix contre 19, il a renvoyé en commission deux autres articles en commun avec Marina Carobbio (PS/TI) et Isabelle Chassot (Centre/FR). Le National avait accepté une résolution avec deux votes mercredi dernier.

Deux conseillers de gouvernement demandent d’augmenter la contribution de la Confédération à la réduction des primes de 30% en 2023 par une mesure fédérale d’urgence limitée à un an. Des sommes supplémentaires seraient versées aux cantons, à condition qu’ils ne réduisent pas leurs contributions.

Il y a une faible majorité à droite soutenue par les élus du Centre, mieux vaut attendre l’avis de la commission. Isabelle Chassot s’attend à un nouveau débat dans le secteur de l’hiver. Charles Juillard (Centre/JU) juge important de savoir à qui irait cette aide. Le Conseil fédéral s’est également opposé à une telle mesure.

>> Plus d’informations : Le Conseil national donne son accord pour l’adaptation des rentes AVS à l’inflation d’ici 2023.

Soutien à Axpo

Le National accepte le crédit d’aide de 4 milliards

Le fournisseur d’énergie Axpo devrait pouvoir obtenir un prêt de quatre milliards de francs, dans le cadre du processus de restructuration mis en place par le gouvernement. Le National a approuvé par 137 voix contre 16 cette dette supplémentaire au budget 2022.

Menacée par une crise financière dans le contexte de crise énergétique actuelle, Axpo a sollicité début septembre un prêt de 4 milliards de francs auprès de la Confédération. Soucieux que la Suisse ait le pouvoir d’accorder, le Conseil fédéral a accepté sa demande en exerçant le droit de nécessité.

Il demande ce prêt au Parlement comme deuxième partie du rajout au budget 2022. Le Conseil des Etats se prononcera mercredi matin.

« Nous acceptons cette dette en traînant un peu les pieds », a reconnu Heinz Siegenthaler (Centre/BE). Mais tout doit être fait pour éviter la chute, a déclaré Kurt Egger (Vert-e-s/TG).

Axpo est une entreprise importante, si elle a des problèmes financiers, les conséquences économiques pour la Suisse seront « énormes », a ajouté Ursula Schneider Schüttel (PS/FR) de la commission. C’est juste un prêt pour que l’argent de la Confédération ne soit pas endommagé, a montré de son côté Michel Matter (PVL/GE).

>> Lire aussi : La Confédération vient au secours d’Axpo avec une dette de 4 milliards

Primes maladie

L’examen de deux initiatives reporté

Le Conseil d’État a discrètement prolongé d’un an le délai d’ajustement du programme populaire du Centre « Bas revenus » et du PS « Maximum 10% du coût de l’assurance maladie », ainsi que de leur compteur indirect. -proposition recommandée par le Conseil fédéral.

Surveillance des grands prédateurs

Berne dépense 500’000 francs par an pour surveiller les loups

L’association investit 1,1 million de francs par an dans la surveillance des grands prédateurs. Le loup accapare à lui seul la moitié de ce budget.

Tels sont les résultats de la réponse du Conseil fédéral publiée lundi, suite à une question du conseiller national Image d’illustration du loup [Marco Schmidt – KEYSTONE]Martin Cadinas (Centre/GR). D’autres grands prédateurs, comme les lynx, les loups et les porcs-épics dorés se partagent le reste.

En février 2021, la surveillance des grands animaux représentait un coût de 650’000 francs par an, selon les chiffres de la Confédération. Ensemble, le gouvernement a alors annoncé qu’il dépenserait quatre millions par an pour réduire les dégâts causés par les grands prédateurs.

L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) s’appuie sur deux institutions pour surveiller ces animaux : la fondation KORA (Ecologie des carnivores et gestion des animaux sauvages), aux mains des cantons, et le Laboratoire de biologie de la conservation de l’Université. de Lausanne.

PostFinance

Les Chambres enterrent le projet de privatisation

PostFinance ne sera pas privée pour le moment. Après le Conseil des Etats, l’Etat a enterré sans opposition le projet du Conseil fédéral qui devait permettre au groupe La Poste de pouvoir émettre des emprunts et des crédits en toute autonomie.

Banque importante avec environ 3 millions de clients et 120 milliards de francs d’actifs sous gestion, PostFinance est l’une des principales institutions financières de Suisse. Mais elle n’a pas le pouvoir d’émettre des prêts et des crédits, ce qui réduit sa capacité à constituer des fonds propres.

Ses bénéfices à long terme sont menacés. Le gouvernement envisage donc de lever l’interdiction d’accorder des prêts et des hypothèques et, dans un second temps, de frauder Postfinance, qui soutient actuellement 100% de La Poste – elle-même 100% de la Confédération. La solution était de pouvoir obtenir un rendement qui dépend de la branche.

Films et jeux vidéo

Les Chambres d’accord sur la loi pour protéger les jeunes

Les Chambres se sont finalement entendues sur les derniers textes législatifs visant à mieux protéger les enfants des films et jeux vidéo inappropriés. La Cour d’État a éliminé de justesse la dernière exception restante concernant l’immunité.

National souhaitait que la Confédération soutienne des projets de sensibilisation destinés à des groupes ciblés. Les parents doivent être soutenus dans leurs efforts pour protéger leurs enfants.

Les sénateurs ont finalement accepté d’inscrire cet objectif dans la loi. Seule une minorité de l’UDC et du PLR s’y sont opposées, arguant qu’il s’agit d’une tâche qui incombe davantage aux écoles et aux cartons. Ils ont pris leur décision par 23 voix contre 20.

La loi sur la protection des mineurs en relation avec les films et les jeux vidéo a expiré. Le projet veut mieux protéger les jeunes des films et jeux vidéo qui peuvent affecter leur développement physique, mental, intellectuel, culturel ou social.

Les cinémas et les détaillants seront tenus d’afficher un âge minimum requis pour regarder un film ou jouer à un jeu vidéo. Ils doivent également le vérifier.

Cette disposition affectera également les services de streaming, tels que Netflix, et les fournisseurs de plateformes vidéo ou de jeux, tels que YouTube ou Switch. Aux côtés des organisateurs de l’événement.

Des exceptions sont faites pour les événements. Un mineur accompagné d’un majeur, qui a plus de dix ans de plus que lui, pourra accéder à un film ou à un jeu vidéo, si ce dernier n’est pas réservé aux majeurs.

JEUDI 22 SEPTEMBRE

Encadrement de l’approvisionnement électrique

Le Conseil des Etats-Unis débattra jeudi du projet de loi sur le transport d’électricité en Suisse. Le projet a été très développé en commission, au grand dam de la gauche, qui estime que la production d’électricité ne doit pas prendre le pas sur l’environnement et le pays.

Pour éviter les pénuries, la commission souhaite que la production d’énergie soit une priorité des normes environnementales. Il demande de pouvoir construire des installations électriques dans des biotopes d’importance nationale. La commission veut également supprimer certaines parties de la loi sur la conservation de l’eau, notamment sur le débit des barrages.

« Nous avons un déficit de 4 térawattheures en Suisse, soit le double des performances du barrage de la Grande Dixence », indique l’édile aux Etats valaisans du Centre Beat Rieder, Chine dans La Matinale.

Selon le sénateur, le but de cette loi est de produire le plus d’électricité possible en peu de temps. Il explique que les documents prévoient la suppression des mesures lorsque le résultat optimal de l’alimentation électrique est atteint.

>> Voir le sujet de 12h45 : Le Conseil d’État entre dans l’actualité du développement des énergies renouvelables au détriment de la protection de l’environnement / 12h45 / 2 min. / 22 septembre 2022

« Bulldozer » et la loi de la tromperie

Le projet fait bondir la gauche et les organisations environnementales. Cela oppose l’attaque « bulldozer » et la règle illégale, en raison du faible gain de puissance.

Pour la conseillère des Etats verts genevois Lisa Mazzone, la demande est « sans défense ». « Nous avons décidé de nous attaquer aux dernières zones protégées de Suisse, au lieu d’utiliser l’énergie solaire disponible, qui peut être rapidement utilisée. »

« Il y a une grosse fraude. C’est la loi qui sert les intérêts financiers des énergéticiens et autres montagnards », estime Lisa Mazzone.

Les opposants au plan agitent le spectre d’un référendum.

Les pourparlers se poursuivront jeudi prochain.

>> Les détails de La Matinale : Alessandro Della Bella – Keystone Sacrifier la protection de l’environnement pour produire plus d’électricité ? La Chambre des communes en débat / La Matinale / 1 min. / 22 septembre 2022

Alessandro Della Bella – Clé de voûte

Violences domestiques et sexuelles

Vers des centres d’aide d’urgence aux victimes

Les victimes de violence domestique ou sexuelle devraient obtenir toute l’aide dont elles ont besoin dans des endroits sûrs. Le Conseil national a soutenu deux actions similaires de Jacqueline de Quattro (PLR/GE) et Tamara Funiciello (PS/BE). Seul l’UDC était contre.

Ces centres fourniront une assistance médicale et psychologique de base ainsi qu’un soutien complet et technique aux victimes de catastrophes. Il s’agit notamment de traiter les blessures, de gérer le stress et de prévenir les maladies sexuellement transmissibles. Des aides qu’ils obtiennent rarement, argumentent les deux déménageurs.

Les scènes de violence captées seront enregistrées et stockées par la médecine d’investigation afin de permettre aux victimes de décider, une fois le choc passé, si elles veulent porter plainte ou non. Confier cette opération à la médecine légale augmente les chances de pouvoir utiliser les stations lors des poursuites.

Chaque canton, ou chaque région, devrait disposer d’un tel lieu. Le Conseil d’Etat doit encore se prononcer sur ces deux propositions.

Tribunal fédéral

Pour une augmentation des juges

Le personnel du Tribunal fédéral (TF) doit être renforcé. Le Conseil national a soutenu par 131 voix contre 47 la décision de la Commission nationale des affaires juridiques de créer deux postes supplémentaires de juges non professionnels.

La demande émane du Tribunal lui-même. Il s’agit de réduire la fréquence de l’activité TF en constante augmentation.

Le Conseil fédéral devra introduire des modifications à la loi sur le Tribunal fédéral qui faciliteront probablement le travail des juges. Le nombre de patients traités n’a cessé d’augmenter au cours de la décennie. L’affaire est portée devant le Conseil national.

MERCREDI 21 SEPTEMBRE

Renforcement de la production agricole

L’offre de sécurité a pris mercredi les Chambres fédérales. L’UDC a réussi à faire passer des résolutions pour renforcer la production agricole au Conseil national. Partout dans le monde, les solutions d’efficacité énergétique ont prévalu.

Apparemment, l’UDC souhaite que le gouvernement annule plusieurs mesures imposées par le décret qui impose des droits sur l’agriculture durable. « Les lois ne vont pas du tout dans le sens requis par la technologie », a déclaré Pierre-Alain Page (UDC/FR).

Ils limiteront la production et nuiront à la production d’aliments comme le Gruyère. Il n’est pas permis de miser sur les importations, a poursuivi le Fribourgeois. Il n’est pas rare que le Conseil fédéral décide de donner 14.000 hectares de terres fertiles pouvant nourrir un million de personnes, a déclaré le conseiller d’Etat Beat Rieder (Centre/VS). « Ce n’est pas le moment ».

Le Conseil des États-Unis s’est également inquiété de cette préoccupation. La motion de Werner Salzmann (UDC/BE) contre la décision de réduire de 20 % les pertes d’engrais pour l’azote et le phosphore dans l’agriculture d’ici 2030, a été acceptée par 31 voix contre 13.

Les deux autres ont été déposées par Beat Rieder (Centre/VS) et Marco Chiesa (UDC/TI) demandant de revoir l’obligation de répartir environ 3,5% des terres arables à des zones de développement d’espèces qui passaient sans problème. Le National devra confirmer.

Les Verts ont crié au repentir en vain. Les zones de promotion de la biodiversité et de réduction des engrais pétroliers font partie des décisions prises l’an dernier avant que les populations ne s’accordent sur les plans d’eau potable, a rappelé Adèle Thorens (Vert-e-s/VD).

Dans la journée, les propositions de l’UDC visant à réduire la dépendance de la Suisse aux importations ont également échoué. Tous ont été rejetés.

Le ministre de l’Agriculture Guy Parmelin a rappelé que « l’approvisionnement alimentaire est assuré ». La situation actuelle n’oblige pas le pays à intervenir dans la culture de l’agriculture dans le pays.

Pour les Vaudois, il ne doit pas viser à augmenter la production mais à assurer le développement. « La production indigène a déjà dépassé les limites durables de l’environnement », rappelle-t-il. Chambers a également commencé à travailler sur le projet de loi agricole de 2022. Il serait préférable d’attendre les résultats.

À Lire  Nos entreprises sont-elles suffisamment protégées contre les risques ?

Jeunes mères

Meilleure protection contre les licenciements

Les jeunes mères devraient bénéficier d’une meilleure protection contre le licenciement après l’accouchement. Le projet de la commission veut faire passer ce droit de 16 à 20 semaines, mais sans aller jusqu’au niveau du Tessin, il a été rejeté mercredi par le National, avec 116 voix contre 65.

Le projet cantonal, déjà rejeté par les sénateurs, voulait interdire l’expulsion des mères pendant la première année de la vie de leur enfant, contre 16 semaines actuellement. Au cours des douze premiers mois, les mères devaient également bénéficier d’un congé sans solde égal à une réduction substantielle de 30 % du montant total de leur séjour.

Cette évolution est importante pour la perspective de la réinsertion des jeunes mères et le maintien sur le marché du travail des travailleuses qualifiées, que l’on pense être Sibel Arslan (Vert-e-s/BS). Au nom de la commission, M. Philipp Matthias Bregy (Centre/VS) a déclaré connaître les problèmes rencontrés par ces femmes lorsqu’elles veulent reprendre le travail.

Mais, selon lui, les documents vont trop loin et les risques conduisent à des erreurs, poussant les entreprises à cesser d’embaucher des femmes si elles pensent qu’elles peuvent tomber enceintes prochainement. D’où la première recommandation du comité, qui prévoit une prolongation de quatre semaines de l’interdiction de licenciement, sans introduire le droit à la réduction du niveau de travail.

Pouvoir d’achat

Le National veut des mesures pour les rentes et les primes maladie

La guerre en Ukraine a exacerbé les problèmes d’approvisionnement liés à la pandémie de Covid-19. Les prix de l’électricité et des denrées alimentaires continuent d’augmenter. L’augmentation des coûts des soins de santé alourdit davantage le budget. Mais les salaires ne suivent pas, a rappelé le conseiller national Christian Dandrès (PS/GE).

Cette situation affecte principalement les revenus faibles et moyens. Toutes les parties sont d’accord pour aider ces maisons. « Le gouvernement ne doit pas seulement soutenir les grandes entreprises, mais aussi les familles, a lancé Gerhard Pfister (C/ZG). Ils sont dans une situation difficile. Ne rien faire n’est pas une option. »

>> Écoutez le 12h30.

La coalition de centre-gauche a voté un ajustement immédiat de la retraite AVS à l’inflation sans s’appuyer sur un indice composite lié aux revenus.

UDC aurait voulu compenser l’augmentation des coûts par des mesures visant à réduire la croissance de la consommation. La partie s’est concentrée principalement sur les budgets de la coopération internationale au développement, la recherche et la formation, la culture et les coûts des employés fédéraux.

Le Conseil fédéral ajustera les pensions au 1er janvier, comme le prévoit la loi, a rappelé le conseiller fédéral chargé des assurances sociales Alain Berset. Et expliquant toutefois que l’ajustement ne permettra pas de couvrir totalement la hausse de prix.

Le centre-gauche a également gagné par deux voix seulement sur la question de la réduction des coûts de l’assurance maladie. Le Parti Rose demande une augmentation de 30 % de la cotisation syndicale. Ceci afin que les cantons ne réduisent pas leurs propres contributions.

Le directeur financier Ueli Maurer a rappelé que la Confédération prévoyait un déficit de 5 milliards pour 2025 : « Nous n’avons pas beaucoup d’argent de poche ».

Le SVP a abordé l’importance de la location pour les familles retraitées, sans succès. Le Conseil fédéral ne s’oppose pas à la révision de l’impôt du propriétaire de la maison. Cependant, la réponse doit être équilibrée et payante. Le texte sera discuté dans la troisième semaine du programme.

Le Parti national-conservateur est revenu avec des propositions pour réduire la hausse des prix du carburant. Comme en juin, les deux ont été rejetés par tous les autres partis. Le Conseil national tiendra son débat lundi.

Approvisionnement alimentaire

Plusieurs motions adoptées par les Etats

L’UDC se préoccupe de l’approvisionnement alimentaire de la population suisse. Lors du débat de mercredi au Conseil national, le parti a défendu avec succès plusieurs mesures visant à renforcer la production indigène. Au prix de la biodiversité.

En effet, l’UDC demande au gouvernement de reconsidérer plusieurs mesures imposées par le décret qui met plus d’efforts par rapport à l’agriculture durable. Ils ont gagné par deux buts.

La motion de Werner Salzmann (UDC/BE), acceptée par 31 voix contre 13, s’oppose à la décision de réduire de 20% les pertes d’engrais azotés et phosphorés dans l’agriculture. Deux autres mis sur la table par Beat Rieder (Centre/VS) et Marco Chiesa (UDC/TI) et acceptés dans les mêmes sections, ils demandent de revoir l’obligation de distribuer au moins 3,5% des terres arables aux zones de promotion de la diversité.

Les Nationals tiendront un débat sur la même question cet après-midi.

Agriculture

Objectifs à la baisse en matière de pesticides

Le Conseil national veut revoir à la baisse les objectifs du Conseil fédéral concernant les pesticides en agriculture. Il a reçu mercredi par 25 voix contre 18 l’initiative de Johanna Gapany (PLR/FR) qui demande au Conseil fédéral de réitérer à la baisse l’objectif de réduire de 20% les pertes de produits fertilisants. Le National n’a pas encore tranché.

Dans le cadre des projets d’eau potable rejetés par la population en 2021, le Conseil fédéral avait pris plusieurs décisions sur l’agriculture durable. Après consultation des milieux concernés, le Conseil fédéral a décidé en avril de réduire les pertes alimentaires de 20% d’ici 2030.

De toute évidence, il doit utiliser moins d’engrais. Le gouvernement a pris sa décision en ordonnant. Cet objectif peut être partiellement atteint avec diverses améliorations, admet Johanna Gapany, mais pour atteindre 20% il faudrait aussi réduire le nombre d’animaux en Suisse, selon elle. Un juste milieu serait 10 %.

La position est vivement contestée par Adèle Thorens (Vert-e-s/VD). « Cette réduction des pertes de nutriments est un engagement pris par le Parlement envers la population ; nous prenons au sérieux l’impact des pesticides sur l’environnement. Le Parlement ne doit pas revenir sur les promesses qu’il a faites lors du débat sur les plans phytos.

Sans pour autant. La proposition a été adoptée grâce au soutien de l’UDC et de la majorité des élus du Centre.

Coronavirus

La dette devra être résorbée

La dette liée au Covid-19 devra être comblée d’ici 2035, sans toucher au budget précédent. Le Conseil national des États a emboîté le pas mercredi. Le Centre et le PLR ​​ont fait pencher la balance pour mettre une révision de la politique monétaire sous le toit.

Des fonds spéciaux ont été approuvés pour atténuer les effets liés au Covid-19. La dette de la Confédération devrait se situer entre 25 et 30 milliards de francs d’ici fin 2022. Selon la loi sur le frein légal, ces frais doivent être récupérés en six ans, soit encore quatre milliards de francs par an sur le budget général.

Mais le Conseil fédéral ne veut pas de programme d’allègement budgétaire ni d’augmentation d’impôts. Il ne veut pas non plus gérer plus que le budget. En réformant la politique financière, il propose de prolonger le délai de paiement jusqu’en 2035. Annuellement, la facture atteindra 2,3 milliards de francs.

Bref, le gouvernement compte augmenter la distribution de la Banque nationale suisse, soit 1,3 milliard par an. Elle veut aussi utiliser le montant des prêts prévus mais non entièrement utilisés, soit un milliard de francs par an en moyenne.

Service obligatoire pour les femmes

Le Conseil des Etats ouvre la porte

Les femmes pourraient être contraintes de travailler en Suisse. Le Conseil des Etats-Unis a attentivement observé mercredi le rapport du gouvernement en deux volets visant à éviter les problèmes de manque d’effectifs dans l’armée et dans la protection civile (CP).

La première option consiste à mettre en place un service obligatoire pour les femmes suisses, ce qui doublerait leur nombre. La possibilité de conscription pour les femmes de participer à une journée d’information sur la conscription est également sur la table.

La deuxième option retenue prévoit l’intégration des fonctionnaires et de la sécurité sociale pour former une nouvelle organisation.

De nombreux sénateurs ont remis la question de la sécurité des citoyens sur la table. Cette décision a déjà été prononcée par le Conseil fédéral, a rappelé la conseillère fédérale à la Défense Viola Amherd. Sans toutefois éliminer la possibilité d’un débat ultérieur sur cette question puisqu’un projet populaire dans ce sens est en train de se mettre en place.

Le Conseil national n’a pas encore tranché.

Accueil des migrants

Pas d’accueil élargi des migrants de Grèce

La Suisse n’acceptera plus de migrants des camps grecs. Après l’Etat, le Conseil d’Etat a rejeté mercredi, par 28 voix contre 13, la décision de la région de Bâle-Ville.

Il est légitime de vouloir améliorer la situation des réfugiés en Grèce. Mais cela devrait se faire avec des outils établis, comme l’accueil des personnes les plus vulnérables dans le cadre des programmes de réinstallation, a déclaré Damian Müller (PLR/LU) au nom de la commission.

Ce n’est qu’à gauche que le texte mendiait. Cela faisait suite aux incendies dans les camps de réfugiés sur les îles de Lesbos et Samos, qui ont entraîné de grands rassemblements, a rappelé Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE). Puis les villes avaient montré qu’elles étaient prêtes à accueillir les réfugiés au plus vite.

Conditions d’expédition inchangées

Dans ce processus, les sénateurs ont discrètement rejeté le plan mis en place par la ville de Genève, visant à interdire le retour des déboutés demandeurs d’asile vers des pays où les droits de l’homme sont bafoués, notamment l’Éthiopie.

L’activité actuelle du secrétariat d’Etat aux migrations prend pleinement en compte les risques qui existent pour les personnes renvoyées dans leur pays d’origine, a estimé le comité Philippe Bauer (PLR/NE). Le National n’a pas encore tranché.

MARDI 20 SEPTEMBRE

Les activités des courtiers seront mieux réglementées

Les activités des courtiers, notamment le démarchage téléphonique, seront mieux réglementées dans le domaine de l’assurance maladie. Après la Nation, le Conseil des Nations a largement accepté d’inscrire ce principe dans la loi.

L’idée de contrôler l’activité des représentants ne fait pas polémique, a déclaré Erich Ettlin (Centre/OW) du comité. Les assureurs ont conclu il y a deux ans un accord de branche qui réglemente les activités de leurs courtiers.

Mais cet accord n’engage que ceux qui y souscrivent sur une base volontaire. Le plan prévoit qu’à l’avenir, le Conseil fédéral pourrait avoir le pouvoir de rendre ces règles obligatoires pour tous les assureurs.

Parmi les règles que l’argent doit délivrer figurent l’interdiction des démarchages téléphoniques, la formation des agents, la limitation de leur rémunération, la prise de rendez-vous et la signature d’un rapport d’entretien avec le client. Ceux qui ne respecteront pas ces règles seront sanctionnés.

Le National veut limiter l’obligation de formation et la limitation du salaire aux agents qui ne sont pas liés par l’assurance et le contrat de service, c’est-à-dire les entreprises étrangères contractantes. L’idée que la commission compétente du Conseil d’Etat envisageait de suivre.

Le conseiller fédéral Alain Berset a également dénoncé cette différence, car elle entraîne une inégalité de traitement. Il a été suivi dans le vote avec 21 voix contre 19 et 3 abstentions.

Comme l’Etat, la Chambre des cantons, en revanche, s’engage à appliquer ces règles aussi bien à l’assurance maladie obligatoire qu’à l’assurance maladie complète.

>> News à 19h30 :

Le Conseil d’Etat est intéressé par un meilleur suivi des demandes téléphoniques des courtiers d’assurances / 19h30 / 2 min. / 20 septembre 2022

Biodiversité

Premier pas en vue d’une meilleure protection

Les animaux et les fleurs devraient être mieux protégés. Malgré l’opposition d’une partie du camp bourgeois, National a saisi l’affaire sur un contre-projet à l’initiative dite biodiversité. Il a également apporté quelques modifications initiales.

Face au déclin de la biodiversité, le Conseil fédéral entend agir. Il ne veut pas aller à la limite, mais veut sauver 17% de la superficie totale de la Suisse contre seulement 13,4% actuellement. Les zones de protection doivent également disposer d’un réseau. Il s’agit de garantir des habitats pour les animaux et les plantes.

Élément central du contre-projet, l’infrastructure écologique a longtemps été évoquée. Contre l’avis de leur commission, les députés ont refusé d’inscrire l’objectif des aires protégées dans la loi. Au lieu de cela, ils ont obtenu 100 voix contre 91 et deux abstentions sans parti, ce qui vise à privilégier la qualité à la quantité.

Il introduit le concept de biodiversité. « L’idée est de réunir différents intérêts, comme l’agriculture ou les projets d’énergies renouvelables », a expliqué Ursula Schneider Schüttel (PS/FR). La ministre de l’Environnement, Simonetta Sommaruga, était également présente.

>> Le débat suit à 12h30 :

Anthony Anex – Keystone Deux ONG recommandent de suivre la production de CO2 en temps réel / Le 12h30 / 2 min. / 20 septembre 2022

La demande semble être un accord. La part de 17 % des aires protégées est contestée des deux côtés du spectre. Le camp rose-vert a plaidé pour plus de buts passionnels. « La part de 17% n’est clairement pas suffisante pour protéger la biodiversité », a jugé Delphine Klopfenstein Broggi (Vert-e-s/GE).

L’opposition à ce plan est venue principalement de l’UDC et du Centre. Leurs élus avaient peur de lourdes amendes pour les agriculteurs, seulement ils devaient passer à la caisse. Ils perdraient leurs terres agricoles et la sécurité alimentaire du pays serait affectée, selon eux. Cependant, ils n’ont pas réussi à enterrer l’œuvre, ni à empêcher l’accumulation d’aires protégées.

« L’opposition à l’agriculture et à la biodiversité est absurde », a déclaré la ministre de l’Environnement Simonetta Sommaruga, essayant d’écarter les inquiétudes de chacun. « L’agriculture joue un rôle important dans la biodiversité, et la diversité est également importante dans l’agriculture. »

Faute de temps, les débats ont dû être interrompus. Ils se poursuivront mercredi.

Dossier électronique du patient

Les Chambres veulent aller de l’avant

Le dossier patient électronique doit aller plus loin. Le Conseil national a reçu une série de motions nationales sur cette question.

Après plusieurs retards, le dossier patient électronique (DPE) a été progressivement mis en place sur tout le territoire dans certaines régions à partir de début 2021. Le Conseil fédéral a annoncé fin avril vouloir poursuivre sur ce dossier et reprendre la main.

Il veut revoir attentivement la loi et décide de faire de la DEP un instrument de pression de l’assurance maladie, a rappelé le ministre de la Santé Alain Berset. La concertation est ouverte.

Le Parlement veut également continuer sur cette question de son côté. Cette DEP doit être conviviale et facile d’accès pour tous les utilisateurs, comme le demande l’initiative de la Commission nationale soutenue par les sénateurs. Le Conseil fédéral devra également prendre des mesures pour déterminer le coût de l’introduction du dossier électronique et de l’ensemble des frais de maintenance, d’exploitation et de développement.

La complexité technique et organisationnelle devrait être réduite. L’enregistrement des données des patients et l’échange d’informations entre le personnel médical devront se faire par le biais d’installations centralisées. L’objectif est de décourager la concurrence entre le secteur privé et le secteur public.

La Suisse doit également adopter un identifiant numérique unique du patient. Ce numéro global serait utilisé par tous les partenaires du système de santé dans leurs communications. La Chambre des cantons a discrètement reçu une décision en ce sens du conseiller national Andri Silberschmidt (PLR/ZH).

Vaccination

Le certificat électronique en bonne voie

Le certificat de protection électrique devra voir le jour en Suisse. Elle remplacera la plateforme mesvaccins.ch. Le Conseil national a tacitement accepté la décision du PLR en ce sens.

Cette attestation devra correspondre au dossier électronique du patient et sera facultative. Compte tenu des activités menées par mesvaccins.ch sur la plateforme, la protection et la sécurité des données devront occuper une place centrale.

Le Conseil fédéral a soutenu cette approche. Il est logique que les Suisses puissent stocker leurs données personnelles sous forme numérique. Le gouvernement introduira d’ici la fin de l’année les bases légales du dossier électronique de protection dans le dossier électronique du patient, a indiqué le ministre de la Santé Alain Berset.

Le Conseil national a accepté les articles par un vote de 141 contre 41.

Epidémie

La Confédération doit piloter la collecte de données

La Confédération devrait être en mesure de gérer et de coordonner la collecte de données au niveau national en cas d’épidémie. Les milieux économiques seront plus interconnectés. Le Conseil national a discrètement envoyé une proposition de PLR ​​en ce sens au Conseil fédéral.

Pendant la pandémie de Covid-19, les cantons ont commencé tardivement à rechercher des personnes et n’ont pas pleinement exploité la possibilité offerte par les applications de recherche. Le fédéralisme a répandu le développement de solutions de collecte et de traitement des données.

La Confédération doit disposer de pouvoirs étendus : elle doit être en mesure d’édicter rapidement une réglementation applicable à l’ensemble du pays. Elle doit aussi pouvoir se passer du processus d’aide à l’économie privée. Cette méthode est très efficace, uniforme et peu coûteuse.

Le ministère de la Santé intégrera cette estimation dans la révision de la loi épidémie, a précisé le ministre de la Santé Alain Berset. Nous serons en mesure de mettre en place le processus de consultation d’ici la mi-2023, a-t-il déclaré.

Le Conseil des cantons, en revanche, a été enterré avec 35 voix contre 8 mesures du Comité national demandant une méthode cohérente de lecture des données dans le cadre du processus de numérisation. Plusieurs mesures ont déjà été approuvées par le Conseil fédéral dans ce domaine et sont en cours de mise en œuvre.

Neutralité carbone

Le contre-projet à l’initiative pour les glaciers quasiment bouclé

Le Parlement préfère un moyen plus simple d’atteindre la neutralité carbone. Il n’est pas question d’interdire les énergies fossiles. Le contre-projet aux glaciers d’origine, qui est presque terminé, fait la part belle aux programmes d’incentives.

Initiative et contre-projet ont le même but. Tous deux veulent réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Les moyens pour y parvenir diffèrent cependant. Les débutants veulent interdire le pétrole et les carburants, tels que le pétrole, le gaz, l’essence ou le diesel.

Pour le Parlement, c’est trop. Il rejette ce projet au profit d’un contre-projet indirect. Pour être juste, le texte suggère une carotte plutôt qu’un bâton.

L’étendue des glaciers est désormais étroitement surveillée. Mais cela n’est pas resté ainsi. [Mayk Wendt – Keystone] Remplacer votre système de chauffage électrique ou à combustible fossile par un système plus écologique vous donne le droit de soutenir la terre. Il sera semblable au pouvoir de nettoyer sa maison. Deux milliards de francs, soit 200 millions par an pendant dix ans, sont émis.

Le National se rallie avec 117 voix contre 67 pour les amendements demandés par le Conseil national, après la dernière tentative de l’UDC de sortir le plan. Le Parti conservateur s’inquiétait du problème de l’électricité au pays.

Les gens n’auront peut-être pas à décider à ce stade. Ses auteurs ont déjà montré qu’ils étaient prêts à retirer leurs articles, le contre-projet n’a pas été découragé par le Parlement.

>> Lire aussi : L’initiative glacier a été annulée après la reprise du projet

LUNDI 19 SEPTEMBRE

Les députés planchent sur la protection de la faune et la flore

Le Conseil national a entamé lundi un bilan de la démarche dite biodiversité et de son contre-projet indirect, avec la problématique de la valorisation du vivant en pleine crise énergétique. Aucune décision n’a encore été prise faute de temps. Tous les articles sont combattus par le camp bourgeois. Mais le contre-projet peut passer par-dessus l’épaule.

Face au déclin de la biodiversité, le Conseil fédéral entend agir. Il ne veut pas aller à la limite, mais veut économiser 17% de la superficie totale de la Suisse, contre seulement 13,4% actuellement. Les zones de protection doivent également disposer d’un réseau. Il s’agit de garantir des habitats pour les animaux et les plantes.

Ces demandes sont la principale préoccupation du National. L’UDC et le Centre ont mené la révolution. « Notre diversité biologique se détériore », ont rappelé de nombreux intervenants de gauche et de droite. Un tiers des espèces animales et végétales sont menacées.

Retardé faute de temps, le débat se poursuivra mardi matin. Le contre-projet doit passer la rampe. Il est soutenu par le camp rose-vert, le Centre, les Verts-libéraux et la majorité des radicaux libres. Le premier a un petit avantage. Seuls les autres l’ont demandé. Le document demande de grandes quantités de terres et de fonds publics pour la biodiversité.

>> L’information de 19h30 : L’initiative biodiversité, débattue lundi au Parlement fédéral, divise sur les questions énergétiques et agricoles / 19h30 / 2 min. / 19 septembre 2022

Démarchage téléphonique

Comment mieux protéger les consommateurs et consommatrices?

Le nouveau golf qui voit le jour à Berne est à contre-courant, une semaine avant le déblocage du fonds de santé pour 2023. Après le Mondial, le tribunal des Etats-Unis devrait donner son accord mardi pour mieux gérer les activités des commerçants.

La question porte sur le contrat du département, qui a été conclu il y a deux ans avec les caisses d’assurance maladie. Mais cet accord n’engage que ceux qui y souscrivent sur une base volontaire.

L’acte à l’honneur concerne l’interdiction du « cold calling », c’est-à-dire des appels de vendeurs qui veulent vous vendre des services d’assurance. « C’est un domaine qu’il faut totalement contrôler, car souvent le médiateur ne refuse pas l’assurance pour laquelle il travaille » et reste perplexe sur son statut, explique Jean Tschopp, responsable du conseil à la Fédération francophone de la consommation (FRC), lundi. dans le Forum.

>> Interview de Jean Tschopp dans le Forum : Doit-on mieux contrôler le démarchage téléphonique ? (vidéo) / Forum / 5 min. / 19 septembre 2022

« Cet accord aide les clients et est important », a-t-il déclaré. Jean Tschopp regrette cependant que seuls les commerçants étrangers soient concernés par l’interdiction. « Nous voulons la meilleure offre possible. Il est encore difficile de savoir qui se cache derrière le courtier, pour qui il travaille et avec qui il est connecté. »

« Il est important d’éviter cela pour une information claire et pour que l’assureur prenne une décision en toute connaissance de cause, sans pression », a souligné le responsable.

Sous-apparentements entre partis

Pas de règles plus strictes

Les sous-partenariats entre les parties ne seront plus réglementés. Le Congrès des Etats-Unis a bloqué, par 32 voix contre 7, le projet parlementaire du Parti National visant à rendre les documents uniquement au sein d’un même parti.

Les députés voulaient remplacer dans la loi sur les droits politiques « appartenance aile du groupe » par « adhésion au parti politique ». Cela n’apporterait pas beaucoup de clarté, estime Mathias Zopfi (Vert-e-s/GL) au nom de la commission.

Un parti politique n’a pas besoin d’être un parti pour pouvoir publier les noms des personnes qui concourront aux élections. Les partis ne doivent donc pas être favorisés par rapport aux groupes, a-t-il poursuivi. D’autant que certains groupes montrent clairement qu’ils ne sont pas un parti. Leur interdire de former de petites organisations porterait atteinte à leurs droits politiques.

Ce ne serait pas de la discrimination, a tenté d’interpeller Jakob Stark (UDC/TG). Cela aurait rendu les choses plus claires, notamment pour les électeurs, en montrant dans quelle mesure les jeux mineurs auraient été autorisés.

Coûts de la santé

Le Parlement adopte un nouveau paquet de mesures

De nouvelles mesures pour réduire les coûts des soins de santé sont prêtes. Le National s’est rallié avec 138 voix contre 43 au Conseil des Etats-Unis sur le dernier palier encore ouvert concernant le contrôle des prix, qui vise à contraindre les assureurs et les prestataires de soins de santé à regarder les changements de quantité, de volumes et de prix.

Ils devront prendre des mesures correctives s’il y a un changement qui n’est pas expliqué par des facteurs tels que le vieillissement ou les progrès médicaux. Le Conseil national a alors cessé de donner aux cantons le pouvoir de fixer des procédures de contrôle et des mesures correctives si les partenaires fiscaux ne parviennent pas à un accord.

Beaucoup ne veulent pas ce genre de droit. La loi prévoit déjà que les gouvernements prennent des contrats fiscaux s’il y a des erreurs, a rappelé Philippe Nantermod (PLR/VS) de la commission. Il n’est pas question ici d’affaiblir la position des responsables gouvernementaux, a-t-il ajouté. Seul le Centre a protégé ce droit de revoir les cantons jusqu’au bout.

Avec la suppression de cette dernière exception, le Parlement aborde maintenant le deuxième train de mesures. L’autre donne le droit de recours auprès des compagnies d’assurance contre les décisions cantonales relatives à la classification des hôpitaux et aux noms des hôpitaux.

L’importation de médicaments génériques continuera d’être autorisée par Swissmedic. Mais la simplicité sera portée à l’écriture.

De nombreuses autres mesures avaient déjà été adoptées ces deux dernières années, à savoir la création d’une agence nationale des impôts et l’inclusion d’une copie de la facture dans le système du tiers payant. Ces changements ont déjà commencé à fonctionner.

Le transfert de données par les acteurs de santé dans le domaine des coûts et l’initiation de projets de transfert technique entreront en vigueur début 2023. Le Parlement a également approuvé la promotion de la baisse des coûts dans le domaine ambulatoire.

D’autres projets sont sur la table. Le Conseil fédéral a annoncé il y a deux semaines un nouveau paquet axé cette fois sur le projet de réseau de sécurité. Il a également déposé un contre-projet au niveau du Centre « Pour des primes moins élevées ».

Pouvoir d’achat

Session extraordinaire prévue mercredi

Comment renforcer le pouvoir d’achat de la population en ces temps d’inflation ? Le Parlement se saisit de cette question cette semaine. Alors que le Conseil national tiendra mercredi une réunion extraordinaire sur l’achat d’électricité, le Conseil des États-Unis débattra de la question lundi prochain.

Les partis fourmillent de revendications : augmentation des subventions aux retraites et à la santé, baisse du prix de l’essence, distribution de chèques électroniques. Quelle majorité serait possible pour ces différentes idées ?

>> Débat au Forum entre les ministres d’Etat Marianne Maret (Centre/VS) et Philippe Bauer (PLR/NE) : Le Parlement s’oppose aux mesures prises en matière d’achat d’énergie : débat entre Marianne Maret et Philippe Bauer / Forum / 12 min. / 18 septembre 2022

>> Précisions à partir de 12h30 : Peter Schneider – Keystone Le Conseil national a donné une séance extraordinaire sur l’achat d’énergie / 12h30 / 2 min. / 21 septembre 2022

>> Regardez le 12h45. titre: Face à la hausse des prix, le Conseil national s’oppose aux mesures de libération du peuple suisse / 12h45 / 2 min. / 21 septembre 2022

Engrais agricoles

Les Etats débattront de l’utilisation des fertilisants

Le Conseil national doit se prononcer cette semaine sur les engrais agricoles. L’an dernier, en pleine campagne contre les pesticides, les Chambres fédérales ont mis sous le toit une sorte de contre-projet illégal. Cette dernière vise principalement à réduire l’impact des engrais. Après concertation, le gouvernement a décidé de réduire de 20% la perte de nutriments.

Une proposition avancée par la droite, et soutenue par l’Union paysanne suisse, veut réduire ces objectifs environnementaux. Elle considère la mesure recommandée par le Conseil fédéral comme irréaliste. Son utilisation entraînerait une diminution du cheptel en Suisse, et donc une augmentation des exportations de viande et d’œufs.

« Ce n’est pas facile dans une année comme celle que nous vivons, avec les problèmes de sécheresse et les fluctuations des coûts de production », plaide Francis Egger, vice-président de l’Union suisse des agriculteurs, lundi dans La Matinale. « Nous devons être très prudents pour maintenir au maximum l’autosuffisance alimentaire » dans la situation mondiale actuelle, ajoute-t-il.

Le système démocratique a échoué

La gauche dénonce le rejet de la démocratie. Pour lui, la droite revient sur ses promesses. De plus, les engrais créent des risques de pollution pour la nature et les humains, dit-il.

« Maintenant que deux projets populaires contre les pesticides ont été balayés par le peuple, ce contre-projet est attaqué dans sa mise en place au Parlement. D’un point de vue démocratique, c’est complètement problématique », regrette le conseiller aux Etats verts. Adèle Thorens Goumaz.

« Nous avons un problème environnemental dans le monde qui touche à la fois les forêts, l’eau, l’air et la santé humaine. Il faut absolument avoir les exigences pour réduire ces produits », estime-t-il. .

De son côté, le Conseil fédéral s’oppose également à la réduction de l’objectif qu’il juge appropriée. Le cabinet discutera de cette décision mercredi.

>> Commentaire dans La Matinale : Bernd Jürgens Cette semaine, le Conseil d’État se prononcera sur l’utilisation des engrais agricoles / La Matinale / 1 min. / 19 septembre 2022

JEUDI 15 SEPTEMBRE

L’initiative pour les glaciers retirée

Le peuple suisse ne votera pas sur le point de congélation. La commission a annoncé jeudi le retrait des documents, suite à l’acceptation par le Conseil national d’un projet indirect. Cela soutient pour la première fois dans la loi l’objectif de zéro émission de CO2 d’ici 2050.

La contre-proposition fixe un objectif 2050 et des objectifs intermédiaires avec des valeurs démontrables pour réduire les émissions dans différents secteurs. Le projet prévoit 2 milliards de francs sur 10 ans pour aider les propriétaires à changer de système de chauffage et à cesser d’utiliser des combustibles fossiles.

Le Conseil national succède ainsi au Conseil national qui a voté ce contre-projet indirect en juin. Pourtant, le vote a frôlé les 23 voix et 21 contre, principalement parce qu’une partie de la commission souhaitait réduire de moitié le montant des aides au chauffage, jusqu’à un milliard de francs.

« Nous n’avons pas le temps d’attendre »

La première commission avait promis de retirer ses articles si le Conseil des États suivait le Conseil national en économisant deux milliards de francs d’aide. Cet argent était important pour les fondateurs : « au lieu d’un bâton, on a une carotte. Cela veut dire qu’au lieu de restreindre l’usage du pétrole, on a deux milliards pour nettoyer le processus de combustion », explique Isabelle Chevalley, sociétaire. du premier court, au micro du Forum.

Cependant, la décision ne plaît pas à tout le monde, l’UDC menace de déclencher un référendum. « L’UDC reste dans sa victoire lors du vote sur la loi sur le CO2, mais je pense qu’ils doivent être prudents car les gens risquent de faire appliquer la loi car l’argent sera prélevé sur le fonds fédéral cette fois », assure l’ancien écologiste. -Conseiller libéral vaudois.

Pour Isabelle Chevalley, le droit vaut encore mieux que l’action car l’action est rapide. « Nous savons qu’il y a urgence et qu’il faut agir. Nous n’avons pas le temps d’attendre et ensuite nous passerons rapidement à l’action », ajoute-t-il.

Energie solaire

Développement rapide souhaité

L’énergie solaire devrait être développée dès que possible, selon les responsables gouvernementaux. Face à la perspective d’un manque d’électricité cet hiver, le Conseil des Etats-Unis a accepté la Chine sans s’opposer à un changement dans le cadre de ses débats sur le plan de lutte contre le niveau des glaces.

« Notre pays est confronté à une incertitude évidente », a rappelé Elisabeth Baume-Schneider (PS/JU) de la commission. Et documentant l’absence d’accord énergétique avec l’Union européenne, qui a réduit la production de gaz russe en raison de la guerre en Ukraine, le parc nucléaire français fonctionne sans besoin ni même de conditions météorologiques extrêmes.

« C’est rapide d’organiser des offensives dans le domaine du photovoltaïque pour ne pas être confronté au problème de l’énergie l’hiver prochain », poursuit la Jurassienne. « Nous avons besoin de récupérer 2 TWh brûlés par des radiateurs électriques », précise Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE). Et pour accompagner un changement de paradigme. « Le solaire devrait être commun. »

Solaire obligatoire pour les nouveaux bâtiments

L’infraction est divisée en plusieurs mesures. La plus controversée, adoptée par seulement 25 voix contre 19, est l’exigence que tous les nouveaux bâtiments soient conçus avec une installation solaire, soit en toiture, soit en façade. A l’extérieur il faudra prévoir, surtout s’il y a des obstacles techniques ou si le coût est trop élevé.

L’opposition venait du camp bourgeois. Il s’agit d’une grave ingérence dans la propriété des entreprises et des particuliers. « De telles mesures restrictives ont conduit à une violation de la loi sur le CO2 », a déclaré Hannes Germann (UDC/SH). Sans succès. Le syndicat devra aussi montrer l’exemple, en utilisant plus d’énergie solaire sur ses bâtiments.

Grandes installations solaires facilitées

De grands bâtiments produisant au moins 10 GWh, dont 45 % au semestre d’hiver, peuvent être facilement construits. Ils peuvent également recevoir un paiement unique de 50% à 60% du montant de l’investissement.

De tels champs solaires ne peuvent pas être établis dans la boue et les zones boueuses.

Remplacement des chauffages

Autre argument controversé en faveur du contre-projet : un programme de subventions pour le remplacement des systèmes de chauffage. Par 23 voix contre 21, les sénateurs ont finalement décidé de suivre le National, qui veut lui donner 200 millions de francs, et non leur commission, qui voulait baisser la barre à des centaines de millions.

Dans l’ensemble du vote, le texte est accepté par 39 voix contre 4. Il revient à la Chambre du Peuple.

>> Le journal de 12h45 :

Achat de F-35A

Feu vert du Parlement

L’achat d’avions de chasse F-35A est répertorié. Après le Conseil des Etats-Unis, le National a donné jeudi son feu vert au Conseil fédéral avec 128 voix contre 67. La Suisse n’attendra pas un vote sur le projet « Stop F-35 ».

Depuis l’annonce de la sélection des chasseurs américains, des voix importantes se sont fait entendre sur le processus d’évaluation, sur le choix des appareils, le coût réel, estimé à six milliards de francs, et sur la gestion des risques.

Le F-35A américain est l’avion idéal pour la Suisse, qui a rappelé Jacqueline de Quattro (PLR/VD) comme commissaire. Il a obtenu la note la plus élevée dans l’examen. « C’est l’avion le moins cher, le meilleur d’un point de vue technique. » De plus, a-t-il ajouté, c’est l’avion le plus courant de l’OTAN et de l’UE.

>> Le journal de 12h30 :

Les rapports de la commission de gestion et du régulateur financier fédéral n’ont pas remis en cause ce rachat. « Nous avons pu voir si la Suisse était capable de négocier un prix fixe », a déclaré Jacqueline de Quattro. Le doute pourrait être levé. La Suisse recevra 36 avions pour 6,035 milliards de francs.

PS et Vert-e-s estiment toutefois que la compagnie aérienne américaine n’est pas la bonne pour la Suisse. Ils ont tenté de saisir le Conseil fédéral. Tout ce qu’ils ont dit a été rejeté.

>> Réécoutez sur le forum :

MERCREDI 14 SEPTEMBRE

300 millions pour les bâtiments fédéraux

Le Conseil national a marqué mercredi son accord sur l’enveloppe de 296,1 millions pour 2022. Cela comprend la construction d’une nouvelle base en Éthiopie et d’un centre de réfugiés dans le canton de Zurich.

Les bâtiments de l’ambassade de Suisse à Addis-Abeba en Éthiopie ont atteint leur durée de vie utile. Un nouveau bâtiment de deux étages est en train de voir le jour. Celui-ci disposera d’un conseil, de logements, d’une ambassade intégrée offrant 40 lieux de travail, des salles de réunion et des zones de représentation. La dette s’élève à 23,7 millions de francs, a précisé Eva Herzog (PS/BS) au nom de la commission.

Un budget de 17 millions a été prévu pour la construction d’un asile de 150 lits à Rümlang (ZH). Le pays était auparavant occupé par l’armée.

Mesures correctives et offensive photovoltaïque

Le grand projet concerne la rénovation et la transformation du bâtiment de l’Office fédéral de l’environnement à Ittigen. Le coût est estimé à 55,4 millions. Le bâtiment a été construit il y a 20 ans, une rénovation complète s’impose. Les faiblesses doivent être éliminées et de nouveaux lieux de travail doivent être créés. À l’avenir, tous les collaborateurs de l’OFEV travailleront dans le même bâtiment.

La quatrième partie, de 50 millions, devrait réaliser des mesures liées à des projets de rénovation de bâtiments, de production d’électricité et de chauffage et d’installation de bornes de recharge qui sont inclus dans le paquet de mesures climatiques du gouvernement administratif. Il couvrira également l’offensive photovoltaïque. Enfin, 150 millions seront demandés par l’Office fédéral des infrastructures et de la logistique pour divers projets.

L’affaire est portée devant le Conseil national.

Dettes liées au coronavirus

Deux modèles s’affrontent

La dette Covid-19 doit être réduite d’ici 2035 sans toucher à l’excédent budgétaire. Le Conseil national a suivi mercredi la direction suivie par le gouvernement, depuis le National.

Des fonds spéciaux ont été approuvés pour atténuer les effets liés au Covid-19. La dette de la Confédération devrait se situer entre 25 et 30 milliards de francs d’ici fin 2022. Selon la loi sur le frein légal, ces frais doivent être récupérés en six ans, soit encore quatre milliards de francs par an sur le budget général.

Mais le Conseil fédéral ne veut pas de programme d’allègement budgétaire ni d’augmentation d’impôts. Il ne veut pas non plus gérer plus que le budget. En réformant la politique financière, il propose d’allonger la durée de remboursement jusqu’en 2035. De 2,3 milliards de francs par an.

Bref, le gouvernement compte augmenter la distribution de la Banque nationale suisse, soit 1,3 milliard par an. Elle veut aussi utiliser le montant des prêts prévus mais non entièrement utilisés, soit un milliard de francs par an en moyenne.

Le National a choisi un autre modèle en juin. Il veut saisir ce compte de compensation, qui affichait fin 2021 une hausse de 23,5 milliards de francs, fruit d’années de bons exercices comptables.

Environ la moitié serait retirée pour rembourser la dette de Covid-19, tant qu’il reste suffisamment d’argent. Il y aura donc encore 12 milliards à restituer. Par conséquent, le délai de remboursement de la dette peut être réduit à 2031, selon cette version.

MARDI 13 SEPTEMBRE

Le National rétropédale sur les délits de chauffard

Les conducteurs doivent être punis jusqu’à un an de prison et leur permis retiré pour un maximum de deux ans. Le National a fait marche arrière après un tollé suscité par la réduction de peine.

Le Parlement a initialement accepté de supprimer la peine minimale et de réduire de moitié la période de révocation du permis. Le processus a été rapide. L’organisation Road Cross Switzerland, qui accompagne les victimes d’accidents de la route, a atteint un niveau élevé, soulignant la menace du référendum.

Les accidents graves ont diminué depuis l’introduction de sanctions plus sévères, dit-il. Pas question de les affaiblir. La menace semble avoir été prise au sérieux. Le National est de retour, apportant toujours de la nuance. Si le conducteur n’a pas d’antécédents d’infraction au code de la route ou agit pour des raisons légitimes, les sanctions peuvent être réduites.

Le nouvel accord devrait permettre d’éviter un référendum contre le projet de toutes les révisions. La révision de la Via Sicura proposée par le Conseil fédéral comprend certainement d’autres points, comme la réduction des sanctions pour les ambulanciers, les pompiers et les policiers en service, l’autorisation des compétitions automobiles sur le circuit ou l’instauration d’un règlement de conduite.

Annoncer qu’un contrôle routier est en cours sera passible d’une amende. Quant aux motos et autres véhicules à deux roues, ils ne pourront pas stationner en bord de route.

Le projet remonte à la Chambre des Cantons.

>> News à 19h30 :

Le National revient sur la révision de la Via Sicura. Les sanctions pour les délits de conduite ne sont pas réduites. / 19h30 / 2 min. / 13 septembre 2022

Le Palais fédéral momentanément bouclé

Un sac à dos suspect en cause

La police a temporairement fermé mardi soir le Palais fédéral à Berne en raison d’un objet suspect à l’extérieur du bâtiment. La place fédérale et certaines parties de la Bundesgasse sont fermées.

La police a pu lever les mesures peu après 19h30. Un porte-parole de la police a déclaré. Selon lui, les signes montrent qu’il s’agit d’un objet volé que nous avons perdu.

Un robot qui manipule un supposé sac laissé au Palais Fédéral. [Anthony Annexe – Clé de voûte]

>> Lire aussi : Le Palais fédéral est temporairement fermé en raison d’un incident suspect

Procréation assistée

Le Conseil des Etats ouvre la voie au don d’ovules

Le don d’ovules doit être agréé en Suisse au même titre que le don de sperme. Selon National, la Chambre des cantons a accepté mardi par 22 voix contre 20 la décision de le faire malgré une forte opposition du Centre et de l’UDC.

Les couples, où l’homme est infertile, peuvent désormais recourir au don de sperme. Si une femme est stérile, les couples doivent partir à l’étranger pour réaliser leur désir d’avoir un enfant. La Suisse et l’Allemagne sont les deux seuls pays d’Europe qui n’autorisent pas le don d’ovules.

Les femmes devraient avoir les mêmes droits que les hommes, a déclaré Marina Carobbio Guscetti (PS/TI) de la commission. L’infertilité peut être le résultat d’une ménopause précoce, d’une endométriose ou d’un traitement contre le cancer, écrit une Tessinoise.

Le Conseil fédéral s’est également opposé aux articles. Le rejet de la demande aujourd’hui ne présuppose pas une position définitive sur le don d’ovules, a déclaré le ministre de la Santé Alain Berset. Il s’agit d’attendre quelques mois, afin d’avoir une révision juridique sur la table.

Jusqu’à présent, la légalisation du don d’ovules n’a jamais obtenu de majorité sous le Dôme. Un plan similaire a été introduit en 2016. La question a été jugée trop difficile pour que le Parlement puisse légiférer seul. Le moment était également mal choisi, juste avant le vote sur le dépistage préimplantatoire.

Une étape importante pour les couples en attente d’ovocytes : les pays qui autorisent le don d’ovocytes en Suisse / 19h30 / 2 min. / 13 septembre 2022

Crise énergétique

Le National entre en matière pour le plan de secours de l’électricité

Les entreprises énergétiques pourront utiliser la méthode de sauvetage pour éviter la faillite. Selon le Conseil national, le National a accepté mardi, par 137 voix contre 51, ce plan gouvernemental. Il a cependant procédé à quelques ajustements.

Les prix de l’électricité augmentent à cause de la guerre en Ukraine. La confiance que les énergéticiens doivent accorder pour assurer les ventes sur les marchés augmente également. Alpiq a connu des difficultés en décembre dernier, Axpo la semaine dernière.

Inquiet d’éventuelles pannes d’électricité, le Conseil fédéral veut s’assurer que les grandes entreprises puissent acheter de l’électricité à tout moment. Fin avril, il planifie un sauvetage. Doté de 10 milliards de francs, il permet de donner rapidement de l’argent aux entreprises sous forme de prêts. Le Conseil national a adopté l’idée en juin.

Alpiq, Axpo, BKW et toutes les entreprises ont un plan particulier en raison de leur importance régionale, de leur travail international et leur production doit être pertinente. Il ne s’agit pas de protéger ces entreprises, mais de garantir la sécurité d’approvisionnement, a précisé Susanne Vincenz-Stauffacher (PLR/SG).

Ces députés étaient également impliqués dans une affaire liée à un prêt d’un montant de 10 milliards. Le débat se poursuit avec des discussions et de la littérature.

>> News à 19h30 :

Pour éviter les pannes d’électricité, le Conseil national s’engage à aider immédiatement à protéger les compagnies d’électricité / 19h30 / 1 minute. / 13 septembre 2022

Accueil extra-familial

Les aides seront prolongées jusqu’en 2025

L’aide financière pour la prise en charge de l’augmentation de la famille sera prolongée jusqu’en 2025. Le Conseil d’Etat a soutenu mardi par 32 voix contre le 8 Plan national.

En vigueur depuis 2003, le programme incitatif actuel visant à soutenir la création de structures d’accueil expire le 31 janvier 2023. Il a permis de créer plus de 68 500 structures d’accueil ces dernières années. La Confédération a investi 430 millions.

Un plan visant à remplacer cette aide financière par un soutien permanent est en cours de négociation. En attendant sa fin, peut-être en 2025, il faut augmenter les aides existantes, présentées à la commissaire Andrea Gmür-Schönenberger (C/LU). Les lacunes doivent être évitées avant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi.

Ces études montrent que l’offre disponible en matière de garde d’enfants en famille élargie n’est pas toujours suffisante pour couvrir la demande actuelle. Cette aide contribue à améliorer les possibilités de concilier travail, formation et vie familiale.

Ils incitent les communes et les communes à augmenter le montant qu’elles donnent pour pouvoir s’occuper des enfants hors de la famille et ainsi réduire le montant payé par les parents pour s’occuper de leurs enfants. La prolongation du programme jusqu’à la fin de 2024 récemment est correcte, a déclaré Alain Berset, chef du Département fédéral de l’intérieur.

Aides aux familles

Meilleure allocation en vue pour les parents d’enfants malades

Le coût de la prise en charge des parents dont les enfants sont gravement malades et doivent arrêter de travailler devrait être augmenté. Le Conseil des Etats-Unis a soutenu mardi par 31 voix contre 9 les mesures du PLR qui s’inquiète de la loi actuelle, trop stricte.

« Imaginez les parents d’un nouveau-né qui est très malade, qui doit passer beaucoup de temps à l’hôpital. Le choc de la nouvelle est aggravé par les problèmes liés à l’état de santé des parents et la responsabilité administrative de résoudre le situation. », explique l’animateur Damian Müller (PLR/LU).

Actuellement, selon la loi entrée en vigueur en 2021, l’autorisation de prise en charge pendant 14 semaines dans le cadre du programme APG est accordée si le pronostic à long terme d’un enfant gravement malade est mauvais ou si le décès est attendu, par exemple chez les enfants hospitalisés. phase palliative ou cancer.

Une note du médecin est requise pour l’approbation. Mais ce système crée des problèmes pour les services médicaux et crée de grandes inégalités entre les familles. Les parents de nouveau-nés gravement malades doivent passer plusieurs jours à l’hôpital, mais ceux qui ont un bon pronostic depuis longtemps n’aident pas au consentement.

L’article va au Conseil National.

Assurance maladie

Les personnes atteintes de démence pas mieux remboursées

Les soins de la démence ne seront pas mieux couverts par l’assurance maladie à l’heure actuelle. Le Conseil des Etats a enterré mardi la décision du National qui voulait agir vite.

La situation actuelle des personnes atteintes de démence n’est pas satisfaisante. Et cela ne va pas s’améliorer avec le vieillissement de la population. Ces personnes ont des besoins particuliers qui devraient être reconnus et mieux soutenus financièrement, a déclaré Maya Graf (Vert-e-s/BL) au nom du comité.

Largement accueilli dans le Monde, l’article de Manuela Weichelt (Vert-e-s/ZG) note que de nombreux services dont les patients peuvent avoir besoin ne sont pas couverts, car ils ne répondent pas aux critères légaux de l’assurance soins. Cela concerne par exemple les toilettes ou l’aide à l’alimentation des patients à domicile.

Les associations de patients ambulatoires et les cantons ont déjà été appelés en 2017 à prendre des mesures en ce sens. Les organisations concernées estimaient que leurs propositions rapporteraient environ un milliard de francs par an.

LUNDI 12 SEPTEMBRE

L’UDC obtient une session extraordinaire sur le sauvetage d’Axpo

Les députés discuteront du sauvetage d’Axpo et de la Confédération lors d’une réunion extraordinaire. Les bureaux de la Nation et du Conseil des Etats ont complété ce programme suite à la demande de l’équipe de l’UDC, qui a montré les activités du Parlement.

>> Lire aussi : L’UDC convoque une réunion extraordinaire sur le sauvetage d’Axpo

Inquiète de la forte hausse des prix de l’électricité, Axpo a demandé le soutien de la Confédération. Ce dernier lui a donné le statut d’emprunt de quatre milliards de francs. La commission parlementaire des finances, tenue dans la précipitation, a donné son feu vert après un engagement de 10 milliards de francs, ainsi qu’un rajout au budget 2022 de 4 milliards.

Le soutien national est soumis à des conditions strictes : taux d’intérêt standard, frais de risque, interdiction de payer des intérêts, ventes de biens ou réparations pouvant affecter le remboursement des prêts ou toute garantie. Axpo doit également fournir aux services corporatifs appropriés les informations et la documentation nécessaires.

Les eurodéputés travailleront sur le prêt d’urgence le lundi 26 septembre à partir de 19 heures lors de la session ouverte. Les sénateurs se saisiront du dossier mercredi 28 septembre au matin.

>> Le 19h30. Sujet de sauvetage Axpo :

La Confédération accorde un prêt de 4 milliards à Axpo. / 19h30 / 2 min. / 6 septembre 2022

>> Lire aussi : La Confédération vient au secours d’Axpo avec une dette de 4 milliards

Gestion des crises

Le National pour un état-major spécialisé

Une « cellule de crise spécialisée » devrait voir le jour au sein du gouvernement fédéral. Tirant les leçons de l’épidémie de Covid-19, le Conseil national a recueilli 129 voix contre 51 mesures pour améliorer la répartition des emplois.

Sur la base de l’exemple de la task force Covid-19 de l’OFSP, le Conseil fédéral est invité à développer et étendre les bases légales existantes. Il faudra notamment déterminer quel ministère fédéral est le plus apte à régler le problème.

Le gouvernement devra également contrôler les modalités des réunions, la détermination des tâches, la nature de la gestion, le fonctionnement du Conseil fédéral et des autres solutionneurs de problèmes, l’argent, le personnel et la communication.

La Chambre populaire a également ordonné au Conseil fédéral, par une déclaration commune, de procéder à sa critique de la gestion de la crise du coronavirus avant la fin de l’année 2023 dans un bilan global. Et d’établir le concept de l’organisation pour le futur problème. L’implication des cantons dans la résolution du problème doit être évaluée, ainsi que la rencontre de la science, de l’économie et du public, selon ce document.

Des travaux sont déjà en cours au sein de l’administration, dans plusieurs départements, a fait valoir le chancelier de la Confédération, Walter Thurnherr. Il y a des discussions avec les cantons, avec l’économie, avec les milieux académiques. « Nous savons déjà ce qui a bien fonctionné et ce qui a mal fonctionné », il n’y a pas besoin d’une nouvelle politique, a-t-il dit en vain, suivi uniquement par l’UDC.

Le Conseil d’État doit encore se prononcer sur cette proposition.

>> News à 19h30 :

Tirant les leçons du Covid pour mieux résoudre les problèmes, le pays a besoin de créer des urgentistes / 19h30 / 1 minute. / 12 septembre 2022

Coût de la vie

Plusieurs mesures proposées

L’inflation, les prix de l’énergie et du gaz augmentent, les primes d’assurance maladie augmentent. Le pouvoir d’achat sera l’un des thèmes de la session des Chambres. Le Parlement tiendra une session extraordinaire les 21 et 26 septembre.

Actuellement, le Conseil fédéral a refusé toute aide directe pour rétablir le budget familial. La plupart des gouvernements croient que l’inflation est encore possible.

Mais le Parti socialiste et le Centre demanderont une réforme radicale et immédiate de l’AVS qui couvrira intégralement la hausse. Pour l’instant, seules des réparations mineures sont prévues pour l’année prochaine.

Plusieurs partis veulent aussi agir sur les primes d’assurance-maladie, qui bondiront l’an prochain. Et l’UDC voudra aussi que le gouvernement rejette la taxe sur l’huile minérale afin de faire baisser le prix du pétrole.

>> Écoutez le récit de La Matinale : Christian Beutler – Clé de voûte Le pouvoir d’achat au cœur du débat au Parlement / La Matinale / 1 min. / 12 septembre 2022

L’énergie au centre des débats

Plusieurs propositions sur la table

Le pouvoir occupera une bonne partie de la conversation. Plusieurs demandes pour assurer la protection de la disposition et des modifications aux dispositions sont sur la table.

Le Parlement va donc s’occuper d’une réforme majeure de la loi sur l’énergie. L’une des propositions est que le développement des énergies renouvelables prime sur les lois de protection de l’environnement. Par exemple, que nous pouvons construire des bâtiments même dans des zones protégées, comme les biotopes.

>> Voir 19h30. sujet:

Taxation des robots

Postulat socialiste discuté

Faut-il taxer les robots ? La motion demandant cela sera discutée au Parlement à ce moment-là. L’article demande au Conseil fédéral d’approfondir la question, au regard de l’expansion des robots dans nos communes et de l’impact que cette évolution peut avoir sur la fiscalité et le financement de nos assurances sociales.

En 2017 et 2018, le Conseil fédéral a publié deux rapports sur les taxes sur les robots, concluant qu’il n’y a pas lieu de poursuivre sur cette question. Il n’est pas satisfait, dit le conseiller national Baptiste Hurni (PS/NE), qui revient sur le crime.

Le Conseil fédéral, pour sa part, adhère à ces positions : dans sa réponse, il reconnaît que les robots pourront forcer les salaires et les emplois. Mais les taxer n’est pas la bonne réponse : elle s’appuie notamment sur une étude réalisée par l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich qui a montré qu’investir dans la digitalisation de nos entreprises et de notre société créait des emplois. .

>> Écoutez l’article de La Matinale : NARONG SANGNAK – EPA Faut-il taxer les robots ? Un postulat à débattre au Parlement / La Matinale / 1 min. / 12 septembre 2022

Loi sur la circulation routière

Assouplir les peines pour les chauffards?

Faut-il alléger les sanctions pour les speeders ? Cette question sera débattue mardi au Conseil national.

Son panel d’experts est prêt à accorder une grande crédibilité aux autorités et aux tribunaux, afin d’éviter d’imposer des sanctions trop lourdes.

Mais il n’est pas question de supprimer la peine populaire d’un an de la loi.

>> Écoutez le débat entre Valérie Piller Carrard (PS/FR) et Jean-Luc Addor (UDC/VS) :

Faut-il assouplir le délit de conduite ? Débat entre Valérie Piller Carrard et Jean-Luc Addor / Forum / 9 min. / 11 septembre 2022

Session d’été

Retour sur les dernières décisions parlementaires