Après une décollecte de 600 millions d’euros en août, l’assurance-vie a retrouvé des souscriptions nettes en septembre. Ces derniers portaient encore des unités de compte.
Environ 500 millions d’euros, c’est le montant net de la collecte en assurance-vie en septembre, selon les dernières données publiées par France Assureurs. Les investissements privilégiés en France conservent toujours leur attrait, malgré la situation économique difficile. Les souscriptions nettes sont cependant bien moindres qu’en septembre 2021 (+ 1,8 milliard d’euros à cette époque).
Unités de compte privilégiés
Les épargnants continuent de financer leur contrat principalement avec des produits en unités de compte. Cependant, ces devises risquées ne sont pas garanties par le capital, contrairement aux devises euro. La part des dons des UC est de 39 % depuis le début de l’année, un niveau stable ces derniers mois. « Depuis près de deux ans, on assiste à une sortie systématique d’argent de l’euro pour trouver des unités de compte. Les épargnants sont toujours à la recherche de rendements et de diversification de leur épargne », a déclaré Franck Le Vallois, directeur général de France Assureurs. Il faut dire que la plupart des entreprises orientent leurs clients dans cette direction.
Dynamisme du PER
Ces chiffres positifs pour l’assurance-vie ont également alimenté l’attrait des épargnants pour les plans d’épargne retraite (PER). En septembre, 46 700 nouveaux clients ont été pris avec la compagnie d’assurance. De plus, 11 400 hommes politiques ont cédé les anciens contrats (Madelin, Perp, etc.) PER 279 millions d’euros par mois. Au total à fin septembre 2022, 3,5 millions de Français avaient un PER pour un encours total de 43,4 milliards d’euros.
Des encours en baisse
Cependant, l’assurance-vie a diminué. Ils sont passés d’un an de 1847 milliards à 1808 milliards d’euros. Une tendance qui reflète la baisse générale des marchés. A l’heure actuelle, France Assureurs reste confiant dans la pérennité de l’assurance-vie, malgré la forte concurrence du Livret A. France Assureurs. Cependant, cela représente un défi dans la gestion des fonds en euros. Ces portefeuilles d’obligataires précoces seront moins rémunérateurs et devraient inciter les assureurs à puiser dans leurs réserves pour doper leurs rendements.