Cinq mois après l’entrée en vigueur de la loi Lemoine, qui permet aux assurés de résilier à tout moment leur assurance de prêt immobilier, un rapport de l’Assemblée nationale du mercredi 9 novembre fait le point.

Entrée en vigueur le 1er juin 2022, la « loi du 28 février 2022 pour un accès plus équitable, plus simple et transparent au marché de l’assurance emprunteur », dite loi Lemoine, offre plus de souplesse aux emprunteurs pour trouver une offre. concurrent moins cher.

En effet, elle institue notamment le droit de pouvoir résilier à tout moment et sans frais votre assurance prêt immobilier. Cette mesure est applicable aux offres de prêt émises à partir du 1er juin, et aux contrats d’assurance en cours à partir du 1er septembre. Avant cette réforme, il était possible de changer d’assurance durant la première année, puis il fallait attendre la date anniversaire du contrat, rappelle le site d’information MoneyVox.

Selon un rapport de l’Assemblée nationale publié le 9 novembre dernier, l’application de ce nouveau droit de résiliation à tout moment est, dans l’ensemble, satisfaisante. « Les parties entendues s’accordent à reconnaître que les banques et les assureurs traditionnels ont mis en place, presque systématiquement et sans exceptions notables, correctement les procédures et adaptations technologiques nécessaires à l’application de la loi », expliquent les intervenants.

Cependant, les députés reconnaissent qu’ils n’ont toujours pas assez de recul sur l’application de ces dispositions. De plus, ils craignent « les effets secondaires provoqués notamment par la hausse rapide des taux d’intérêt depuis l’approbation de la loi ».

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Une augmentation des primes d’assurances déplorée par les rapporteurs

La loi Lemoine a également apporté d’autres changements. Dont le remplissage du questionnaire de santé pour les assurés endettés jusqu’à 200.000 euros par personne, et qui ont fini de rembourser le prêt avant l’âge de 60 ans. Sur ce point, les intervenants regrettent que « 75% des assureurs dits alternatifs aient choisi d’augmenter leurs tarifs entre 20 et 25% », selon les estimations du ministère des Finances. Une augmentation qui viendrait liée au fait que les assureurs dits alternatifs ne pourraient plus « tarifier le risque » sans questionnaire médical, selon le rapport. Les auteurs du rapport craignent que cette augmentation des primes « ne conduise à une segmentation du marché au détriment des jeunes générations, le prêt devant être remboursé dans la soixantaine de l’assuré ».

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Parmi les nouveautés, il y a aussi une extension du droit à l’oubli pour certaines pathologies. Par exemple, selon le site MoneyVox, la durée a été réduite de 10 ans à 5 ans pour les personnes atteintes de cancer ou d’hépatite C, à compter du 1er mars. Ce renforcement du droit à l’oubli n’a pas posé de difficultés particulières.

Il en est de même de l’évolution, depuis le 22 juin, de la convention AERAS (acronyme de « S’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé ») qui promeut l’examen systématique de la demande d’assurance, chez les personnes ayant ou ayant eu un problème de santé déficience. risque A partir de maintenant, le VIH a été déplacé vers la partie 1 de la grille d’accord AERAS pour laquelle aucune augmentation de prix ou exclusion de garantie ne s’applique. « Cela garantit que plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH seront assurées sans surprimes ni exclusion de garanties, après une période d’un an d’observation de la réponse au traitement », soulignent les intervenants.

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