La loi Lemoine, qui entrera en vigueur en juin 2022, vous permet de changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment. Ce nouveau droit est destiné aux particuliers, mais est également accessible aux professionnels sous certaines conditions. Explications de Magnolia.fr.

Loi Lemoine et prêts immobiliers

A partir du 1er juin 2022, toute personne qui contracte un crédit immobilier peut résilier quand elle le souhaite l’assurance souscrite pour couvrir le financement bancaire. Grâce à la loi Lemoine, les emprunteurs n’ont plus à attendre la date d’expiration précédemment fixée par la loi Bourquin pour modifier le contrat, qu’il s’agisse d’une formule proposée par la banque ou d’une offre conclue dans le cadre d’un transfert de titres. Le dispositif est accessible à toutes les personnes physiques titulaires d’un crédit immobilier à compter du 1er septembre.

L’objectif de cette régulation ultime de l’assurance emprunteur est la poursuite de la libéralisation du marché, qui a été occupé par les sociétés de bancassurance (près de 87% de la prime annuelle). Ce dernier a d’ailleurs été récemment rattrapé par le régulateur européen en raison de commissions excessives et de conflits d’intérêts.

La loi Lemoine simplifie également les démarches pour changer d’assurance de prêt immobilier : il suffit de résilier le contrat par courrier, mail ou via votre espace client en ligne, alors qu’avant il fallait envoyer une lettre recommandée avec AR. L’intervention du courtier en assurance de l’emprunteur est une garantie du respect de l’obligation d’équivalence des garanties, qui est une condition sine qua non pour que le prêteur accepte l’échange d’assurance.

Outre la possibilité de modifier le contrat à tout moment, la loi Lemoine instaure deux autres dispositifs :

La loi de Lemoine ne s’applique qu’aux hypothèques ; en aucun cas les crédits à la consommation couverts par l’assurance emprunteur ne peuvent à aucun moment suspendre le recours, ni les autres mesures prévues par le présent texte. En revanche, les prêts immobiliers destinés à financer un bien à usage mixte sont éligibles au titre de la loi Lemoine.

Loi Lemoine et prêts immobiliers professionnels

Le changement d’assurance emprunteur concerne les prêts immobiliers à usage d’habitation ou mixte, c’est-à-dire professionnel et résidentiel. En d’autres termes, le bien financé par le prêt est utilisé à titre de résidence principale et à des fins professionnelles. Pour bénéficier de la loi Lemoine, le prêt doit être contracté par un particulier et non par une SCI (Société Civile Immobilière). L’assurance emprunteur au titre de la SCI ne peut être résiliée à tout moment que pour les associés ayant conclu le contrat en leur nom personnel à concurrence du montant des parts de la SCI.

Quel est l’intérêt pour le professionnel de changer d’assurance emprunteur ? Comme pour une habitation, passer d’une assurance-crédit à un financement immobilier à usage mixte permet de réaliser d’importantes économies. Les offres des assurances alternatives sont jusqu’à trois fois moins chères que les contrats des groupes bancaires. Selon la date du changement et le montant du prêt, le gain sur la durée de remboursement restante peut atteindre plusieurs milliers d’euros. Plus la procédure est effectuée tôt, plus les économies sont importantes.

La loi Lemoine est une grande avancée pour les droits des consommateurs, d’autant plus utile à une époque où le pouvoir d’achat des ménages a baissé. Qu’il s’agisse d’un crédit immobilier ou d’un bien à usage mixte, changer d’assurance nécessite un exercice préalable indispensable : comparer les offres.

Grâce au comparateur assurance pret habitation, vous pouvez comparer des dizaines d’offres parmi les meilleures du marché et vous pouvez choisir la formule la plus compétitive adaptée à votre situation et dans le respect de l’équivalence des garanties. Grâce à l’assistance du courtier en assurance emprunteur, vous gagnez du temps et facilitez les démarches d’annulation/échange.

Dernières publications

Immobilier : quel avenir pour le Pinel et le PTZ en 2023 ?

En plein débat parlementaire sur le projet de loi de finances 2023, de nombreux experts de l’immobilier s’interrogent sur l’avenir de Pinel et du PTZ. Les menaces sont alourdies par ces deux dispositifs, le premier destiné aux investisseurs locatifs, le second aux primo-accédants d’une résidence principale. L’immobilier sera-t-il à nouveau le pire parent des mesures budgétaires ? Pinel sur la sellette La loi de finances 2022 prévoit la prolongation du dispositif de location-investissement de la loi Pinel jusqu’au 31 décembre 2024, date à laquelle il devait initialement être supprimé fin 2021. Cependant, les conditions d’accès à Pinel évoluent , avec une réduction de l’avantage fiscal à partir de janvier 2023, sauf pour les biens obtenus avec des critères environnementaux élevés. Pour rappel, ce dispositif permet la location de logements neufs non meublés à des loyers limités, pour des locataires qui respectent les conditions du fonds et utilisent le logement comme résidence principale. Le Pinel n’a été détourné que vers les zones resserrées (A, A bis et B1), celles où la demande dépasse l’offre locative. A partir de 2023, le logement doit répondre à différents critères si l’on veut espérer bénéficier d’une défiscalisation au taux plein (jusqu’à 21% du prix d’achat pour un bail de 12 ans). être dans un district de politique municipale préféré ; présenter un niveau d’efficacité énergétique et environnementale supérieur au seuil fixé par la réglementation applicable ; tenir compte de la superficie minimale par typologie. Tous ces critères sont à prendre au conditionnel, le législateur ayant l’art du recul en matière de finances publiques. Un amendement au projet de loi de finances 2023 proposé par les députés Renaissance (ex-LREM) préconise l’extinction anticipée de Pinel fin 2023, quelle que soit sa forme. Les organisations professionnelles du BTP jugent le projet dangereux alors que le pays connaît une crise du logement, ou plutôt une crise du crédit immobilier, dans un contexte marqué par une hausse des taux d’intérêt et une stagnation des taux d’usure en 2022. La moitié de la construction de logements neufs dépend de Pinel. L’extinction de l’appareil signifierait une grande perte pour le Dr (notamment en termes de TVA), en plus de provoquer la perte de milliers d’emplois. Planifié PTZ Le prêt à taux zéro ou PTZ, mis en place en 1995, est accordé aux ménages, selon leurs moyens, pour financer une partie de l’acquisition de leur première résidence principale dans une résidence neuve ou, depuis 2005, dans une ancienne. En 2018, le PTZ s’est déplacé vers les zones A, A bis et B1 pour l’achat d’appartements neufs et vers les zones B2 et C pour l’achat d’appartements anciens à rénover. Dans ces deux dernières zones, le nouveau PTZ a cependant été maintenu, mais avec un ratio de prêt divisé par deux (20 % au lieu de 40 % du montant de l’opération). A partir de 2020, l’octroi du PTZ est conditionné au respect du critère d’efficacité énergétique minimale par pièces. Le projet de loi de finances 2022 a prolongé la répartition du PTZ jusqu’au 31 décembre 2023. Mais un amendement au projet de loi de finances 2023, toujours initié par le groupe Renaissance, entend réduire l’attribution du PTZ aux appartements répondant à des critères environnementaux élevés. qui seraient déterminés par décret d’ici juin 2023. Le texte veut aussi et surtout supprimer le PTZ dans les zones B2 et C, soit environ 80 % du territoire français. Même cette mesure, si elle est adoptée, pourrait porter un coup fatal au marché immobilier. En raison de la baisse des taux de crédit, le PTZ a perdu de son attrait. De 350 000 PTZ distribués en 2011, le chiffre est tombé à 70 000 unités par an. Avec des taux d’intérêt à des plus bas historiques d’environ 1% sur 20 ans fin 2021, le PTZ a eu peu d’intérêt financier, mais une hausse des taux depuis mars dernier, suivie d’une autre hausse des taux en octobre 2022, change la donne. Le PTZ s’est avéré efficace pour faciliter l’accès à la propriété des ménages à faible revenu en réduisant le coût total des prêts hypothécaires et en permettant une période de grâce pouvant aller jusqu’à 15 ans. Dans de nombreux cas, le bien acquis via le PTZ est revendu avant le début du remboursement. Avec des taux d’intérêt des prêts supérieurs à 2% sur 20 ans, le PTZ est actuellement omo il y a une réduction significative de la part de la dette. La suppression prévue du PTZ dans les zones non embouteillées pénalisera les primo-accédants, déjà pénalisés par les surcoûts liés aux nouvelles normes environnementales RE2020 et l’augmentation du coût des matériaux de construction.

Assurance de prêt : les bancassureurs attrapés par le régulateur européen

La semaine dernière, l’Autorité européenne des assurances a lancé un avertissement aux compagnies d’assurance et aux banques concernant la vente conjointe de produits d’assurance et de crédit. A la croisée des chemins se trouvent les politiques tarifaires des bancassureurs, qui génèrent des commissions très élevées sur fond de conflits d’intérêts. Cherchez des alternatives pour un meilleur rapport qualité-prix ! Marges élevées des bancassurances Le sujet n’est pas nouveau, mais il est peu connu du grand public. Les sociétés de bancassurance détiennent l’assurance des emprunteurs, et cette position dominante les incite à pratiquer des taux d’intérêt élevés, voire obscènes, leur permettant de tirer d’énormes profits de ce produit adossé à la distribution de prêts hypothécaires. La mise en garde du régulateur européen sur l’abus de la pratique monopolistique est nouvelle. L’EIOPA, qui est l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles, a récemment lancé un avertissement aux assureurs et aux banques concernant ces « mauvaises politiques de tarification visant à maximiser les profits ». Le régulateur européen condamne une grande partie des primes brutes payées par les consommateurs pour payer les banques, et les prestations versées s’élèvent à 30% du montant. L’assurance prêt immobilier rapporte aux banques entre 30% et 70% de commission. La plupart des banques de distribution de prêts hypothécaires ont leur propre succursale de souscription, ce qui leur permet de commercialiser leurs propres produits ou d’entretenir des relations commerciales avec des compagnies d’assurance. Cette situation conduit à un conflit d’intérêts qui nuit au consommateur, dernier maillon de la chaîne des commissions. Assurance emprunteur négligée ou libre choix La réglementation permet à l’emprunteur de choisir librement son contrat d’assurance et interdit la vente liée d’assurance et de crédit. Cela n’empêche pas le marché d’engloutir près de 85% des bancassureurs. En raison des pratiques commerciales susmentionnées, le principe du libre choix, c’est-à-dire de privilégier un contrat d’assurance externe et concurrentiel par rapport à celui proposé par la banque prêteuse, remis en cause. Rappelons qu’il existait en France un cadre réglementaire en matière d’assurance des emprunteurs s’étalent sur plus d’une décennie. Suite à la loi Lagarde de 2010 instaurant la délégation des pouvoirs en matière d’assurance de prêt immobilier, la loi Hamon et la loi sur l’assurance emprunteur Bourquin sont entrées en vigueur respectivement en 2014 et 2018. les valeurs de bancassurance n’ont pas bougé d’un iota et le législateur a dû relancer l’activité pour bousculer ce statu quo. Avec l’entrée en vigueur de la loi Lemoine 2022, on peut espérer une utilisation effective du droit au libre choix, sans entraves de la part des banques. A partir du 1er septembre, chaque emprunteur peut changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment et sans frais le lendemain de la signature de l’offre de prêt. Vous n’avez pas besoin d’attendre la date d’expiration pour échanger votre contrat contre une formule moins chère avec des garanties équivalentes. Enthousiasme aussi des emprunteurs : chez le courtier Magnolia.fr, les demandes de modification ont bondi de plus de 200 % depuis début septembre. Plus de contrôles ? Nous invitons donc les bancassureurs à changer de braquet et à se conformer à la réglementation concernant les produits d’assurance emprunteur. L’EIOPA les exhorte à se conformer aux principes réglementaires fondamentaux énoncés dans la directive sur la distribution d’assurances (IDD), « y compris les exigences en matière de supervision et de gestion des produits ». Nous leur demandons de prendre les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes de rémunération élevée. e et de prévenir les conflits d’intérêts. Un vœu pieux quand le crédit immobilier n’est pas très rentable à taux bas. Seule l’assurance permet de compenser le manque à gagner lorsque les taux débiteurs sont, sinon toujours au plus bas, loin des niveaux qu’ils devraient atteindre s’ils étaient correctement ajustés aux conditions monétaires (pic d’inflation, hausse des taux BCE septembre 2022). et la forte hausse des rendements des obligations d’État). Les banques bloquent les taux d’usure, qui du côté français sont les plus bas d’Europe. La sortie de l’impasse de l’usure pourrait venir des banques elles-mêmes, à l’origine de l’idée, afin d’accélérer la montée de l’usure en 2023 en prenant en compte les offres de prêt et les crédits non signés. L’AEAPP laisse la mise en œuvre des examens aux autorités réglementaires locales. En France, cette compétence est conférée à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), autorité de contrôle des banques et des assurances rattachée à la Banque de France. Ces dernières années, l’ACPR n’a émis que des avertissements ou des recommandations contre les banques malhonnêtes, alors qu’elle a le pouvoir d’imposer des sanctions. L’avenir nous dira si les bancassureurs corrigeront le tir sous cette pression… assez molle.

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Santé senior : les examens de dépistage à partir de 50 ans

L’âge et ses effets ! A 50, 60 ou 70 ans, le temps continue son œuvre néfaste et la prévention est nécessaire pour détecter d’éventuelles maladies. Voici tous les examens et dépistages de santé que vous devriez avoir selon votre âge pour rester en bonne santé le plus longtemps possible. Certains sont couverts par une assurance maladie, d’autres sont remboursés par une mutuelle. 50 ans et les premiers examens 50 ans, la jeunesse dans la vieillesse ! Ce plafond terrifie de nombreux nouveaux retraités, un geste symbolique que vous prenez à bras-le-corps si vous êtes prévoyant. C’est le moment du premier examen médical, surtout si vous avez accumulé quelque chose en plus (nourriture, alcool, tabac) sans activité physique régulière. Une visite chez le médecin vous permettra, entre autres, d’examiner et de revoir différents paramètres : poids et tour de taille pour calculer l’indice de masse corporelle, tension artérielle, amplitude et fréquence de la respiration. Le test sanguin permettra de mesurer les constantes biologiques de base et de détecter d’éventuelles maladies : numération globulaire, vitesse de sédimentation, taux de sucre et de cholestérol. N’oubliez pas vos yeux, vos dents et vos oreilles, même s’il n’y a pas de problèmes évidents. Un ophtalmologiste détectera toute fatigue oculaire, glaucome, cataracte ou presbytie naissante nécessitant un traitement immédiat pour éviter une détérioration irréversible. Une visite annuelle chez le dentiste est le minimum pour vérifier la santé bucco-dentaire et prévenir les risques de dénutrition. Toute suspicion de perte auditive doit également être traitée immédiatement par un spécialiste pour éviter l’isolement social et la dépression. Rappelons que la réforme du 100% santé, en vigueur depuis janvier 2021, permet le remboursement intégral des frais de lunettes de vue. corrections, prothèses dentaires et prothèses auditives après l’intervention de l’assurance sociale et mutuelle. Avoir 50 ans, c’est aussi passer 3 dépistages essentiels : Dépistage du cancer du sein pour les femmes de 50 à 74 ans : Mammographie gratuite tous les deux ans à l’invitation des National Institutes of Health et du National Cancer Institute. Le dépistage du cancer Dépistage du côlon et du rectum pour les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans : un test auto-administré gratuit tous les deux ans, envoyé par la poste par votre médecin des National Institutes of Health et du National Cancer Institute. Dépistage du cancer du col de l’utérus : l’examen cytologique et le test HPV réalisés lors du frottis de dépistage sont pris en charge à 100% par l’assurance maladie. Cet examen est recommandé tous les 5 ans entre 30 et 65 ans. Vigilance accrue à 60 et 70 ans Tous les examens décrits ci-dessus doivent être répétés régulièrement. A partir de 60 ans, trois points doivent être surveillés attentivement : la DMLA ou dégénérescence maculaire liée à l’âge, aussi appelée macula : totalement indolore, cette pathologie grave conduit à la cécité si elle n’est pas détectée suffisamment tôt. Il n’y a pas de remède pour la DMLA, le traitement ne peut que ralentir la progression. l’ostéoporose : grâce à l’ostéodensitométrie, il est possible de détecter une perte de résistance osseuse, une tendance aux fractures. Cet examen est pris en charge à 70% par la sécurité sociale pour les patientes à risque (antécédents de fractures, hyperthyroïdie évolutive non traitée, ménopause précoce). Le reste est payé par la mutuelle. A partir de 70 ans, un examen cardiologique annuel est fortement recommandé pour éviter tous les problèmes évoqués plus haut (glaucome, dénutrition, dépression). Un test de mémoire est ajouté si vous constatez des problèmes cognitifs ou des pertes de mémoire régulières. Visite médicale gratuite tous les 5 ans A savoir q Vous pouvez bénéficier d’une visite médicale gratuite tous les 5 ans. Ce bilan de santé régulier est réalisé dans un centre de bilan de santé et vise à détecter des maladies inconnues. Le contenu des examens médicaux varie en fonction de votre âge, de votre sexe et des facteurs de risque que vous présentez. Tous les assurés généraux y ont droit : salariés, allocataires CSS (Complémentaire Santé Solidaire), chômeurs, allocataires du RSA, retraités. Ces derniers, ainsi que les préretraités, ont un avantage s’ils ne bénéficient pas d’un suivi médical régulier par un médecin traitant. Au cours de cet EPS (médical préventif examen physique) plusieurs mesures peuvent être prises (liste incomplète) : examen clinique par un médecin prise de sang analyses d’urine tests (vision, ouïe, respiration). Des dépistages organisés des cancers (cancer du sein, du côlon et du rectum) font partie des campagnes EPS seniors. En fonction des résultats, ils peuvent décider d’examens complémentaires ; ils seront couverts aux taux normaux de la sécurité sociale et dans la limite des garanties de la mutuelle pour le solde du versement. La caisse d’assurance maladie rembourse les frais d’examens de dépistage pour les personnes âgées Les contrats complémentaires santé dits responsables ont l’obligation de rembourser intégralement au moins 2 actions de prévention par an à partir de la liste officielle (arrêté du 8 juin 2006). Les mutuelles ont la possibilité d’imposer des actions auxquelles elles souhaitent participer, mais dans la plupart des cas elles laissent le choix à l’assuré. Les formules les plus généreuses ne se limitent pas à deux actions remboursées dans la même année. Utilisez le comparateur d’assurance santé senior pour choisir le contrat qui correspond à vos besoins au meilleur prix. Vous pouvez changer d’assurance maladie à tout moment et sans frais après un an d’engagement. Quel que soit votre profil de mutuelle santé, il existe une ou plusieurs formules concurrentes adaptées à vos besoins.