C’était prévisible et semble de plus en plus inévitable. Le « papillon vert », le fameux autocollant apposé sur le pare-brise d’une voiture pour certifier qu’elle est bien assurée, va bientôt disparaître, notamment à cause du Fichier Véhicule Assuré (FVA). La fin de ce dessin animé marquera forcément les esprits, puisque cela fait 36 ans qu’elle trône fièrement sur les pare-brise des voitures françaises.
La dématérialisation des contrats d’assurance auto, une démarche inéluctable
Il était peut-être temps de changer de système. Révolution numérique oblige, la dématérialisation du contrat d’assurance auto semble inéluctable, pour des raisons économiques et surtout pratiques.
A noter que l’édition et l’envoi de ces documents papier (la carte verte et la vignette à coller sur le pare-brise) coûtent entre 2 et 3 euros par véhicule. Cela correspond à un budget d’environ 100 millions d’euros par an.
Autre point non négligeable, la délivrance de tels documents a également un effet néfaste sur l’environnement. L’impression et le transport génèrent l’émission de 1 237 tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année.
Par commodité, le FVA étant mis à jour régulièrement, les commandes électroniques ne devraient pas être trop complexes à mettre en place.
Nous vous rappelons que chaque fois qu’un contrat d’assurance est stipulé ou résilié, l’assureur est tenu d’en aviser la FVA dans un délai maximum de 72 heures.
>> CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO <<
Qu’en est-il de la carte verte ?
Les jours du dessin animé sont donc comptés et beaucoup ont suggéré de réserver le même traitement à la carte verte elle-même. Ce qui, logiquement, devrait encore réduire l’empreinte carbone de l’appareil.
Cependant, la suppression de la carte verte pose un autre problème. En cas de franchissement de la frontière par l’automobiliste, si la carte verte venait à disparaître à son tour, les autorités routières étrangères n’auraient aucun moyen de vérifier la validité du contrat d’assurance, l’accès à la FVA leur étant interdit.
Une des solutions proposées par un professionnel du secteur est d’envoyer le document à l’automobiliste qui compte se rendre à l’étranger et de lui demander de l’imprimer avant le départ.
Bien sûr, il y aura toujours des consommations d’encre et de papier (et donc des émissions de CO2), mais elles seront réduites car cela n’affectera pas les véhicules qui resteront sur le sol français.