L’assurance automobile est basée sur l’estimation du risque d’accident. Or, en nombre, les 18-25 ans représentent un quart des personnes accidentées. Face à des chiffres immuables, les assureurs mènent la danse en utilisant une surtaxe, qui consiste à augmenter le prix qui doit être payé pour cette protection. En ne pouvant échapper au malus de cet impôt, il est possible de le réduire.

Bien choisir son assureur

La franchise ne s’appliquant que si vous assurez votre propre voiture, il peut être judicieux de ne vous déclarer que comme deuxième conducteur de la voiture de vos parents. Cela dit, cette option implique également le paiement d’une prime. Tout est donc une question de lecture pour trouver l’option la plus utile. Il faut aussi savoir que le nombre de contrats avec la même assurance permet souvent de trouver de bonnes affaires. Mieux vaut donc d’abord voir une compagnie qui te protège déjà contre d’autres risques (notamment logement) ou celui de tes parents.

La conduite accompagnée

Parce qu’il permet de parcourir en moyenne 3000 km de manière encadrée, l’apprentissage de la conduite accompagné est reconnu par les assureurs qui deviennent plus stricts lors du calcul de la surprime.

Ainsi, le jeune conducteur qui a suivi la formation initiale et celui qui entretient sa voiture (celui avec la carte grise) paieront une prime de 50% la première année. Ce montant passera à 25 % la deuxième année, puis à 12,5 % la troisième, avant que la surtaxe ne soit prélevée à partir de la quatrième année. En guise de sanction, le jeune en probation devra supporter une prime de 100 % la première année, puis de 50 % et 25 % les années suivantes. C’est bon à savoir : cette norme s’applique aux nouveaux conducteurs ayant moins de trois ans de permis, ainsi qu’à ceux qui ont ce permis depuis longtemps mais qui n’ont pas d’assurance auto depuis plus de trois ans.

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Évitez les sinistres

Moins il y a d’accidents, plus l’argent tombe vite ! Vous pouvez en fait économiser jusqu’à un an par rapport à toute tranche de prime supplémentaire, tant que vous n’avez pas de réclamation concernant votre prêt. Si tout se passe bien, alors vous pouvez dire adieu à une prime dès la troisième année au lieu de la quatrième.

En pratique, cependant, les collisions peuvent arriver rapidement, surtout si vous n’avez pas beaucoup d’expérience ! Mieux vaut donc s’abstenir de signaler les petits pépins à votre compagnie d’assurance, quitte à prendre en charge les éventuels frais de réparation tout en payant. Cela évite les pénalités.

L’importance du modèle

La solution la moins chère ? Choisissez une voiture d’occasion low cost qui n’est plus immatriculée et que vous assurerez au tiers et non tous risques (ce qui est suffisant pour la première voiture). Pour un modèle de plus de 20 ans, vous pouvez le descendre jusqu’à environ 25 € par mois, même avec un premium.

Attention toutefois à souscrire une police d’assurance conducteur suffisamment solide pour couvrir les accidents graves. Foncez si les frais sont inférieurs à un million d’euros. En cas d’utilisation intensive de la voiture, n’hésitez pas à prendre des options supplémentaires, comme un bris de glace ou un incendie. L’air neuf coûte environ 300 €, une assurance complémentaire de 50 € par an peut être justifiée.