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Le pilier essentiel des années 2010 du SUA livre son analyse sur la victoire du SUA face à Rouen. Il appréciait les progrès observés dans la conquête et l’attaque.

Arsène N’Nomo a tenu la mêlée agenaise pendant huit saisons, après un début de carrière pour le moins original. International camerounais, à 20 ans, il a disputé un match contre le Maroc, où jouait un Aurillacois habitué à la ProD2 et qui l’a encouragé à rejoindre son club. Le voici en France. L’expérience tourne court et il dessine à Gaillac puis Auch, où un certain Henry Broncan lui conseille de franchir le pas et de dessiner à Agen.

Des jeunes formés au club en première ligne

Nous sommes en 2009, il devient alors un pilier indélébile et goûte au Top 14 avant de connaître la ProD2. En 2017 il dispute et remporte la finale de la montée au Top14 face à Montauban à Bordeaux. Gilles Bertrandias le contacte ensuite pour un travail d’indépendant à Marmande en Fédérale 2 et il passe en Fédérale 1. Puis ce fut l’US Nérac en Fédérale 3 et une autre année à Villeneuve. Autant dire qu’il connaît bien le rugby du Lot et Garonne et qu’il ne l’a toujours pas quitté puisqu’il entraîne aujourd’hui Villefranche-du-Queyran en Régional 1 à la demande de Jean-Marc Garin.

Il prend évidemment le temps de suivre le SUA dans lequel il entretient des amitiés étroites. Comme les horaires de télévision ne sont pas toujours compatibles avec l’entraînement, il regarde la plupart des matchs sur bande. Il l’a fait samedi matin avant de livrer son analyse.

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« Après un début de match assez compliqué et deux pénalités sur les rucks, j’ai vu un bon match. Le bonus que j’ai obtenu à la fin est amplement mérité. Une très bonne fin de mi-temps avec deux bons essais et un peu de fièvre à la redémarrer. » Jean-Marcellin Buttin fait un effort pour entrer. Cela aurait pu les déstabiliser, mais grâce à un bel effort et un état d’esprit très solidaire, ce n’est pas le cas. Et comme on a vu des progrès offensivement personnellement, j’ai passé un très bon moment. Jean-Marcellin Buttin sait augmenter la vitesse et joue gros. Ramoka, toujours égal à lui-même, remporte tous les duels et reste difficile à tacler. Bref, on a vu de belles choses derrière. »