La perte de cheveux est un désastre pour de nombreux hommes, qui, au fil des années, ont essayé mille et une façons d’y remédier. Les rapports de nos archives témoignent de la connaissance de la décomposition et de sa science à la fois interne et externe.

Perruques, teintures ou longues boucles, ce n’était pas hier que les hommes cherchaient à contrôler ou soigner leurs cheveux. Au Canada, ce problème capillaire touche une personne sur deux.

Dans l’émission Woman Today du 15 septembre 1966, l’écrivain Alain Stanké recueille des témoignages d’hommes qui vivent plus ou moins avec la perte de cheveux.

L’auteur Alain Stanké recueille des témoignages d’hommes chauves chez un barbier.

Au cours des dernières années, il y a eu un grand changement dans le toilettage pour hommes et nous sommes les rares coiffeurs à Montréal à y avoir beaucoup contribué, c’est l’expression du propriétaire d’un salon de coiffure dans ce reportage.

Au début des années 1960, les hommes prenaient mieux soin de leurs cheveux, de la même manière qu’ils accordaient plus d’attention à la mode.

La plupart du temps, la peau est vue comme un problème par les clientes, confirmant la coiffure. Bien que certains produits existent pour le prévenir, leur efficacité est très variable, a-t-il noté.

J’ai déjà commencé, inquiet, à montrer un client sur la chaise du chef. Un homme aux cheveux dégarnis a l’air vieux.

Le port d’une perruque semble être mal vu par de nombreux hommes chauves. Ce sera très différent de mon look habituel, suggère un maigre d’une trentaine d’années.

Je sais très bien que mon mari ne voudra pas me voir avec des cheveux. Il a l’habitude de ça. J’étais comme ça après l’Allemagne, disait un autre, évoquant son retour de la Seconde Guerre mondiale.

J’y ai pensé plusieurs fois, mais vous en avez l’habitude, croyez-le, témoignez à la dernière personne qui a rencontré ce coiffeur d’avoir accepté sa tête.

Dans un salon de coiffure, des hommes chauves parlent du processus d’obtention de leurs cheveux.

Trente ans plus tard, le 13 janvier 1996, un reportage similaire est tourné dans un salon de coiffure pour l’émission Simplement la vie.

Le look est plus vieux que son âge, pour ne pas plaire aux femmes, pour se moquer, les inquiétudes exprimées demeurent, mais les hommes interrogés semblent toutefois plus tolérants à l’idée qu’elles pourrissent.

Ce n’était pas quelque chose qui m’a fait mal pendant longtemps, c’est le témoignage d’un homme qui a commencé à perdre ses cheveux dans la vingtaine. Quand tu seras grand, tu sauras qu’il y a des femmes qui aiment beaucoup ça.

La calvitie peut être un frein aux rencontres, confirmée par un client chauve qui voit souvent l’expression « cadre propre » dans les publicités. Dommage qu’ils s’arrêtent là, a-t-il suggéré.

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J’ai déjà porté une mèche de cheveux sur la tête et je suis une statue de sel, témoignage du coiffeur interrogé. Ce n’est peut-être pas un critère de beauté, pas de cheveux, conclut-il, mais j’ai le critère de liberté qui est utile dans le critère de beauté !

Rapport de Jackie Corkery et Hélène Courchesne sur les traitements et les médicaments contre l’acné.

La pourriture est toujours préoccupante, car de nombreux Canadiens veulent la corriger, apprend-on de ce reportage dans l’émission Découverte du 8 mars 1998.

Véritable aubaine pour l’industrie capillaire, il existait un grand nombre de méthodes et de produits sur le marché pour traiter les pellicules au début des années 2000. Pour bien mesurer leur efficacité, il faut cependant car il faut d’abord comprendre pourquoi les cheveux tombent et ce que nous peut y faire.

Contrairement aux idées reçues, la calvitie n’est pas causée par une production excessive d’hormones mâles et donc un excès d’énergie, explique le Dr. Pierre Bédard rencontre l’écrivaine Hélène Courchesne.

Pour les hommes atteints de calvitie asogénique, il est plus probable que les follicules pileux soient plus sensibles aux hormones mâles.

Une sensation sensible qui entraîne un phénomène particulier de miniaturisation, c’est-à-dire une pousse des cheveux raccourcie, qui est de plus en plus fine et va progressivement s’affaiblir.

Les follicules pileux de la couronne de la tête ne réagissent pas aux hormones mâles comme celles de la couronne. C’est pourquoi les premiers signes de carie apparaissent au sommet du crâne, le vertex.

Selon ces informations, la greffe de cheveux, bien qu’elle soit forcée et coûteuse, peut représenter une solution. On ne restaure pas le volume originel des cheveux, prévient cependant le chirurgien Pierre Bédard.

Deux médicaments sur le marché en 1998 peuvent également lutter contre la chute des cheveux, nous dit le dermatologue David Gratton.

Minoxidil – communément appelé Rogaine – doit être frotté deux fois par jour sur le cuir chevelu pour prévenir la chute des cheveux. Ensuite, il y a une pilule anti-âge, la finastérine, qui s’attaque à l’hormone dérivée de la testostérone qui aide à préserver et à renforcer les cheveux de la pointe.

Le principal inconvénient de ces deux méthodes : dès que l’on arrête de prendre le médicament, la chute des cheveux recommence, en plus de certains effets sur la libido.

Cela garantit qu’il y aura toujours un client pour des produits miraculeux qui promettent tout en un temps record, témoignage de deux médecins interrogés dans le cadre de ce reportage.

La meilleure réponse, conclut le comédien « né chauve » Josh Freed, est une bonne psychothérapie pour prouver que vous êtes la même personne, ou sans poils. .