L’exécutif veut aller plus loin dans la réduction de la durée d’indemnisation si le taux de chômage passe sous la barre des 6 %. Ainsi, si le chômage est élevé, supérieur à 9 %, les règles d’indemnisation restent inchangées. En revanche, s’il est compris entre 9 et 6 %, les droits des demandeurs d’emploi diminueront de 25 %. En attendant, l’outre-mer ne sera pas concerné par cette nouvelle réforme

Il l’a annoncé en juillet dernier. Pour Olivier Dussopt, le ministre du Travail, « il faut aller plus loin » sur la réforme de l’assurance chômage. Parmi les lignes de son travail, il énonce alors ce principe

« Nos règles de rémunération doivent tenir compte des conditions du marché du travail, comme par exemple au Canada. Quand ça va bien, on resserre les règles et quand ça va mal, on relâche »

Olivier Dussopt, ministre du Travail

En cela, le ministre a repris l’engagement de campagne d’Emmanuel Macron.

Le principe est maintenant actif.

La nouveauté du dispositif réside dans le fait que, lorsque le taux de chômage sera au plus bas, le droit des demandeurs d’emploi diminuera de 40 %.

Avec 7,3 % de chômage désormais, la durée maximale d’indemnisation passera de 24 à 18 mois. Même dans 14 mois si la situation s’améliore encore.

Une mesure que le syndicat a très mal accueillie. Selon eux, il s’agira d’abord de punir les plus précaires. Ces nouvelles règles s’appliqueront à tous les salariés inscrits à Pôle Emploi à partir du 1er février.

Et même si les demandeurs d’emploi étrangers ne seront pas concernés, les syndicats réagissent de la même manière qu’en France.

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Cependant, il faut souligner que si le principe est désormais connu, le terme ne l’est pas. Et il y a fort à parier que cette mesure ne sera jamais appliquée, car le décret a été pris pour onze mois. Et dans l’exécutif, il a dit : on ne s’attend pas à ce que le chômage diminue avant la fin de l’année prochaine. Maintenant à 7,3 %.