Écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, écoles spécialisées, universités… facilitent l’organisation de séjours à l’étranger, dans le cadre ou non d’Erasmus+. Des séjours parfaits pour booster sa pratique d’une langue étrangère, se confronter à une nouvelle façon de penser et d’étudier, gagner en autonomie. Bref, de quoi se construire un profil qui sera apprécié des recruteurs.
Etudes, stages à l’étranger, volontariat international : un maître mot, l’anticipation !
Mais avant d’envisager un départ, il faut organiser son séjour en n’omettant aucun détail. « Pour bien préparer son séjour, explique Stéphane Pugeat, directeur du développement de la Smerra, mutuelle étudiante, le plus important est l’anticipation. Par exemple, en se renseignant auprès des services des relations internationales de son établissement, un an avant son départ. il a permis de rencontrer les bons interlocuteurs, de savoir choisir la destination idéale par rapport aux différents critères et aux partenariats existants entre l’établissement et le pays ciblé et enfin, de déposer les demandes de bourses dans les délais.Les différentes étapes peuvent être assez longues , comme l’obtention d’un visa, il faut aussi prévoir le logement, le budget local et la couverture santé.
Quelle assurance maladie/santé pour partir étudier à l’étranger ? Est-ce obligatoire ?
Si le séjour a lieu dans l’Union européenne, vous devez demander une carte européenne d’assurance maladie, qui est gratuite. Vigilance tout de même : « La CEAM n’est valable que dans le secteur public, précise Stéphane Pugeat. Les tarifs médicaux à l’étranger sont plus élevés qu’en France et ne sont remboursés qu’à hauteur du niveau français. La différence, qui peut être importante, restera donc à la charge de l’étudiant. D’où l’intérêt de souscrire une assurance avant de partir, même si ce n’est pas obligatoire.
Hors Europe, si le pays a signé une convention avec la France, il convient de se renseigner auprès de la CPAM. En revanche, s’il n’y a pas d’accord, vous devez soit adhérer au système de protection sociale étudiante du pays d’accueil, soit souscrire une assurance. En cas de doute (et pour éviter de faire la queue à la sécurité sociale), vous pouvez réaliser un diagnostic santé international proposé par Smerra. Ce test vous permettra, en quelques minutes, d’être clair sur vos besoins vis-à-vis de l’étranger.
Quels risques sans assurance santé dans un pays étranger ?
L’une des préoccupations des étudiants – et de leurs familles – est souvent le coût du rapatriement. Si vous partez aux États-Unis par exemple, la facture peut être salée ! Sans aller jusqu’à ce cas extrême, aucun élève n’est à l’abri d’un éventuel accident. C’est pourquoi mieux vaut prévenir que guérir. Pour comprendre cela, prenons un exemple concret : « Pour un bras cassé au Mexique, si vous incluez les soins plus la rééducation, vous devrez débourser environ 11 500 € », souligne Stéphane Pugeat. Et le remboursement moyen de la Sécurité sociale française ne sera que de 326 €. Autre exemple : un étudiant se coupe le doigt au Canada et attend 8 heures à l’hôpital qu’un médecin s’occupe de lui. Le coût d’une telle consultation sera de 150 $, et le coût d’attente à l’hôpital de 800 $, soit un total de 950 $ qui ne peut être couvert que par l’assurance maladie. »
Comment choisir son assurance santé internationale ?
Plusieurs points doivent être examinés, notamment l’étendue des garanties. Comme le remarque le directeur du développement de Smerra, « Il est important de regarder les tableaux de garantie, sans en avoir peur ! » Au-delà des petites lignes des mentions légales et des chiffres correspondant par exemple au capital maximum couvert, se trouvent les principaux éléments différenciant. »
Vérifiez si l’assistance rapatriement et la responsabilité civile sont prévues dans le contrat, et comparez les plafonds d’indemnisation. Préférez un assureur qui vous permet de ne pas avancer les frais de santé et dont la procédure de demande de remboursement se fait par mail. Enfin, vérifiez les délais de remboursement et les cas d’exclusion.